jeanlouis aubert - puisses-tu (version longue) Đ ĐžĐœĐłŃ‚ĐŸĐœŃ‹ Đž ĐœĐ°Ń€Đ”Đ·ĐșĐž ĐœĐ° Ń‚Đ”Đ»Đ”Ń„ĐŸĐœ сĐșачать Đ±Đ”ŃĐżĐ»Đ°Ń‚ĐœĐŸ mp3. prorington.ru. ĐŸĐŸĐžŃĐș Ń€ĐžĐœĐłŃ‚ĐŸĐœĐ° . Đ’Ń‹Đ±Ń€Đ°Ń‚ŃŒ Đ¶Đ°ĐœŃ€ ĐŒŃƒĐ·Ń‹ĐșĐž. Đ ĐŸĐș ĐŸĐŸĐż Рэп РуссĐșĐžĐč рэп РуссĐșĐžĐč ĐżĐŸĐż ЭлДĐșŃ‚Ń€ĐŸĐœĐœĐ°Ń ĐŒŃƒĐ·Ń‹Đșа ĐĐ»ŃŒŃ‚Đ”Ń€ĐœĐ°Ń‚ĐžĐČа ĐĄĐ°ŃƒĐœĐŽŃ‚Ń€Đ”ĐșĐž ГлаĐČĐœĐ°Ń бОП VoilĂ c'est fini tab - Jean-Louis Aubert avec Guitare & UkulĂ©lĂ© Facile ( Tab ) VoilĂ  c'est fini - Jean-Louis Aubert . Guitare & UkulĂ©lĂ© Facile Français Rock Acoustique Rythmique Tablatures VoilĂ  c'est fini. 5 chords. Du mĂȘme prof Stay with me Sam Smith. Comment Reussir Ă  Ă©grener les notes. Homeless Marina Kaye. L'accord de G (Sol Majeur) - un accord = 8 doigtĂ©s - Cours СКАЧАбЬjean-louis aubert - petite Ăąme seule Đ Đ˜ĐĐ“ĐąĐžĐĐ« НАРЕЗКИ НА ЗВОНОК MP3 Jean-Louis Aubert – Vingt ans / сĐșачать Ń€ĐžĐœĐłŃ‚ĐŸĐœ H6lfseP. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Artiste Jean-Louis Aubert Chanson VoilĂ , c'est fini ‱Album Bleu blanc vert 1989 Traductions allemand ✕ traduction en anglaisanglais/français A A Because it's over Alright, it's over we have so much dwelt on the same theories We have so pulled each side of ours That's now, it's over Find another rock small pearl oyster Do not let too much time running under your little nose Because it's over, it's over ...Alright, it's over We won’t say goodbye as on the station platform I tell you just hellos and beware of love Alright, it's over Today or tomorrow it's now or never Maybe after tomorrow I'll meet you again But it's over ... um, it's overI finally said myself that we will avoid the worst It was better to cut rather than tear ... I ended by saying myself that maybe we will heal And even if it is not, and that even if it's stupid We both know that anyway ...Alright, it's over Never be bitter, always stay sincere You got what you've wanted, even if you did not want what you've beenAlright, it's over Our hands are loosing after be too tight The crowd carries us all of our side It's over it's over ... hmmAlright, it's over I only see your night hair far away While I realize that it’s me who fellow youIt's over ... um, it's over français françaisfrançais VoilĂ , c'est fini ✕ Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de VoilĂ , c'est fini » Aidez Ă  traduire VoilĂ , c'est fini » Collections avec VoilĂ , c'est fini » Music Tales Read about music throughout history Concours de Texte n°57 "au bar"Lonely D"[...]Je laissais un profond soulagement me gagner en voyant la silouhette Ă  demi-voutĂ©e de monsieur Noyssodi apparaitre prĂšs de moi. La main qui tenait mon bras retomba tandis que le petit homme se plantait entre mon client pot-de-colle et moi. Ses yeux d'argent plongĂšrent dans ceux du Don Juan qui le regardait avec une pointe d'agacement. Votre serveuse allait s'occuper de moi justement, fit-il en faisant un signe vers moi, ne vous en faites pas.– Vous n'avez rien Ă  faire ici, dĂ©clara le patron sans le quitter des yeux.– Pardon ? Demanda l'homme en prenant un air outrĂ©. Je suis un client, vous n'avez pas le droit...– Dehors, le coupa le vieil homme. »Il avait prononcĂ© ce seul mot avec un ton que je ne lui connaissais pas et qui me fit frissonner. MĂȘme s'il ne s'adressait pas Ă  moi, je ressentis l'irresistible envie de tourner les talons tant sa voix Ă©tait soudainement devenue impĂ©rieuse, absolue. L'homme se raidit et son regard se vida, faisant disparaĂźtre toute Ă©motion de son visage. A ma grande surprise, je le vis se diriger vers la sortie sans un mot, laissant la lourde porte de verre se refermer derriĂšre lui. Tu vas bien ? Demanda monsieur Noyssodi en reprenant son ton doux habituel. »Je hochais la tĂȘte en esquissant un sourire plein de gratitude. [...]" => lire les textes~ Concours de Photo n°21 "Noir et blanc" ï»żRussia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Artiste Jean-Louis Aubert Album Bleu blanc vert 1989 Traductions allemand français français VoilĂ , c'est fini ✕ VoilĂ , c'est fini On a tant ressassĂ© les mĂȘmes thĂ©ories On a tellement tirĂ© chacun de nĂŽtre cĂŽtĂ© Que voilĂ  c'est fini Trouve un autre rocher petite huĂźtre perlĂ©e Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez Car c'est fini...c'est finiVoilĂ , c'est fini On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare J'te dis seulement bonjours et fais gaffe Ă  l'amour VoilĂ , c'est fini Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais Peut ĂȘtre aprĂšs demain je te retrouverai Mais c'est fini...hum, c'est finiJ'ai fini par me dire qu'on Ă©viterai le pire Qu'il fallait mieux couper plutĂŽt que dĂ©chirer... J'ai fini par me dire que p't'ĂȘtre on va guĂ©rir Et que mĂȘme si c'est non, et que mĂȘme si c'est con Tous les deux nous savons que de toutes façons...VoilĂ , c'est fini Ne sois jamais amĂšre, reste toujours sincĂšre T'as eu c'que t'as voulu, mĂȘme si t'as pas voulu c'que t'as euVoilĂ , c'est fini Nos deux mains se desserrent de s'ĂȘtre trop serrĂ©es La foule nous emporte chacun de nĂŽtre cĂŽtĂ© C'est fini...hum c'est finiVoilĂ , c'est fini Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit MĂȘme si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suisC'est fini...hum, c'est fini ✕DerniĂšre modification par Miley_Lovato Sam, 02/10/2021 - 1418 Droits d’auteur Writers Jean Louis AubertLyrics powered by by Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de VoilĂ , c'est fini » Collections avec VoilĂ , c'est fini » Aidez Ă  traduire VoilĂ , c'est fini » Music Tales Read about music throughout history Le feu sans artifices Les saisons passent, le temps s’égrĂšne, les catastrophes pullulent, les oiseaux migrent, l’actualitĂ© s’invente chaque jour un nouveau sujet croustillant, mais certains groupes affichent la mĂȘme constance, la mĂȘme brillance et la mĂȘme volontĂ©, formation texane Explosions in The Sky, dont le dernier album Take care, take care, take care » est la suite logique d’une discographie vouĂ©e Ă  une esthĂ©tique sans faille et sans esbroufe, en est certainement une des plus belles illustrations. Un groupe rare, Ă©mergeant d’une constellation en tombe bien, le combo Ă©tait de retour sur nos terres, ce mardi, pour nous prĂ©senter leur dernier opus et nous rassurer sur ce point malgrĂ© un succĂšs sans cesse grandissant, il est demeurĂ© d’une incroyable simplicitĂ©. En premiĂšre partie, place au surprenant Robert A Lowe aka Lichens et sa drĂŽle de machine. C’est le projet solo du chanteur/bassiste de 90 Day Men. Cet univers Ă©trange, Munaf Rayani des EITS le dĂ©crit comme une supernatural space journey’. Les boucles vocales pourraient servir d’incantations chamaniques. Un set intriguant, mais sans guĂšre de mise en scĂšne, qui procure nĂ©anmoins un sentiment de curiositĂ© lĂ©gitime initiĂ© par cet instrument conçu comme une centrale tĂ©lĂ©phonique d’un autre Ăąge, dont tous les cĂąbles sont reliĂ©s pour former une structure complexe ainsi qu’un sentiment de plĂ©nitude et de ravissement. De quoi subjuguer ! L’artiste entre littĂ©ralement en transe ; les yeux rĂ©vulsĂ©s et les gestes spasmodiques allant de concert. Un seul et unique morceau construit en pyramide, dont les sonoritĂ©s graves se rĂ©percutent en Ă©chos lointains, comme si elles Ă©manaient de couloirs d’un monde parallĂšle
 Peu aprĂšs, et selon un timing scrupuleux Ă©tabli par l’AB, le band d’Austin fait son apparition. AprĂšs une introduction humble et fidĂšle aux prĂ©ceptes du combo Yes, they’re explosions in the Sky, yes, they come from Texas, USA’, place Ă  la premiĂšre surprise un cinquiĂšme doigt est venu se greffer Ă  la main de maĂźtre. Venu renforcer la rythmique, un grand chevelu aux boucles agitĂ©es tient Ă  prĂ©sent la les cordes Ă  de la bass de Last Known Surroundings » s’élĂšve lentement avant que les premiers larsens ne viennent dĂ©chirer le ciel et que le jeu de batterie de Christopher Hrasky ne prenne ses marques et impose sa cadence. Yasmin the Light », issu de Those who tell
 », opĂšre la jonction entre passĂ© et prĂ©sent et dĂ©montre que le groupe et sa musique ont mĂ»ri en l’espace d’une dĂ©cade, sans pourtant trop modifier le canevas, Ă  savoir un jeu constant sur les oscillations produites, entre fureur et douceur, calme et tempĂȘte, tristesse et entre anciens The only moment we were alone », Your hand in mine », Greet Death » et nouveaux morceaux, le set s’achĂšve au bout de 70 minutes par Let me back in ». CaractĂ©risĂ© par son ambiance inquiĂ©tante et parcourue par ses voix samplĂ©es et fantomatiques, cette plage ponctue le concert de belle maniĂšre. Douze minutes d’envolĂ©es cĂ©lestes illuminĂ©es de feux d’artifice dont les retombĂ©es pailletĂ©es Ă©tincellent encore alors que les lumiĂšres de la salle se de rappel, et pour cause, c’est l’un des crĂ©dos d’Explosions In The Sky qui prĂ©fĂšre se donner en entier et d’une seule piĂšce. Et dont la gĂ©nĂ©rositĂ© n’est jamais prise en lien pour revoir ce concert Organisation AB + Toutpartout Blame It On The Alcohol Das Racist, ce sont trois rigolos issus de Brooklyn qui, en 2010, avaient publiĂ© deux mixtapes distribuĂ©es Ă  l’Ɠil. Une premiĂšre, Shut Up Dude ! », alliait Ă  merveille Hip Hop satirique et beats Ă©lectroniques savamment contrĂŽlĂ©s. La seconde, Sit Down, Man », dĂ©montrait que le trio Ă©tait capable de bien s’entourer en quelques mois Ă  peine, tant il rassemblait du beau monde Diplo, Chairlift, Teengirl Fantasy, El-P, Quincy Jones, etc.. A l’aide de ses textes percutants et ses mĂ©lodies grisantes, Das Racist a rĂ©ussi Ă  gagner les faveurs du public et des critiques. Mais si, couchĂ© sur disque, les beats de la formation sont imparables, il en est tout autre chose en live’. Le show Grand Guignol du trio s’arrĂȘtait Ă  l’ABClub ce 16 mai. Chronique d’une soirĂ©e dĂ©cevante Ă  soir Ă  l’ABClub, triple affiche Hip Hop, avec Kraantje Pappie, Speed Dial 7 et Das Racist. ArrivĂ©e dans la salle Ă  21h. Le Hollandais Kraantje Pappie a dĂ©jĂ  rangĂ© ses valises et c’est au tour du Coutraisien Speed Dial 7 de prendre les commandes. Les beats que balance son DJ tapent trĂšs fort mais quelque chose cloche. A bien l’observer, Tom De Geeter, alias Speed Dial 7, semble complĂštement Ă  bloc. Il court de gauche Ă  droite frĂ©nĂ©tiquement, entame des phrases qu’il ne termine jamais et se montre particuliĂšrement agressif verbalement envers son DJ. Un peu Ă  la ramasse, le jeune MC belge tente de couvrir ses fausses notes et son flow imparfait en blĂąmant son collĂšgue, qui esquisse un sourire gĂȘnĂ© mais enchaĂźne sans se laisser dĂ©monter. Au final, ce dernier est parvenu Ă  dĂ©livrer une bien meilleure prestation que Speed Dial 7. Ce n’est pas ce soir que ce dernier va se faire de nouveaux amis sur facebook
22h. Victor Vazquez, Himanshu Suri et Ashok Kondabolu ainsi que leur DJ montent sur l’estrade, bouteille de rhum Ă  la main. Le concert dĂ©marre sur les chapeaux de roue. Le public est clairsemĂ© mais chaud comme la braise tandis que le trio envoie ses bombes Hugo Chavez », Who’s That? Brooown! » et, un peu plus tard, You Oughta Know ». Mais trĂšs vite, le spectacle commence Ă  ressembler Ă  une rĂ©union de potes bourrĂ©s qui font la fĂȘte entre eux, sans vraiment prĂȘter attention aux invitĂ©s. En outre, les morceaux tirĂ©s de Sit Down, Man » sont plus lents et s’accordent plutĂŽt mal Ă  ceux de l’excellent Shut Up, Dude! ». Das Racist a placĂ© la barre haute lors de son arrivĂ©e sur les planches. Mais la frĂ©nĂ©sie des premiĂšres minutes retombe assez rapidement. Notamment lorsque le trio et le DJ s’offre un dĂ©lire rock’n’roll qui aurait pu ĂȘtre drĂŽle et suivi par le public s’il n’était pas tombĂ© comme une touffe de cheveux dans une soupe dĂ©jĂ  froide. Au bout de 30 minutes, Himanshu Suri semble enfin se rendre compte que la sauce ne prend pas et tente de raviver l’étincelle des premiers instants du concert. Mais la formation de Brooklyn continue d’emprunter la pente descendante en enchaĂźnant des versions mollassonnes de leurs compos. Cerise sur le gĂąteau, le trio entame leur tube Combination Pizza and Hut Taco Bell », acclamĂ© par l’assistance, avant de l’arrĂȘter au bout d’environ une minute et demie pour s’en aller sans se retourner. N’est pas OFWGKTA qui AB C’est dans les vieilles casseroles qu’on fait la meilleure soupe
 C'est la premiĂšre fois que je mets les pieds au Splendid de Lille. J'espĂ©rais y entraĂźner mon fidĂšle pote mĂ©talleux dans l’aventure, mais il a dĂ©clinĂ© l’invitation pour raisons familiales. S'il croit que je vais me laisser dĂ©monter par sa dĂ©fection, il rĂȘve. Je parviens Ă  embrigader Guillaume, un de mes jeunes collĂšgues qui n'a jamais assistĂ© Ă  un concert de mĂ©tal. Je pense que pour une premiĂšre, il ne sera pas déçu par les mythiques Britons
 La salle devait servir de cinĂ©ma, il y a quelques annĂ©es. DerriĂšre la console son, on y retrouve d’ailleurs toujours des siĂšges. Elle est dĂ©jĂ  bien peuplĂ©e lorsque la formation batave Vanderbuyst monte sur les planches. Et tout au long de leur set Ă©valuĂ© Ă  une trentaine de minutes, elle va se remplir. Le combo pratique un heavy metal old school de trĂšs bonne facture caractĂ©risĂ© par ses jolis soli de guitare et ses titres chantĂ©s Ă  deux voix. Une guitare, une basse et une batterie tout ce qu'il faut pour concocter du heavy de qualitĂ© quand on a le feu sacrĂ© ; et manifestement ces gaillards l'ont. Un reproche ? Un air de dĂ©jĂ  entendu ; mais bon, quand on se rĂ©clame du metal old school, difficile de ne pas marcher sur les traces de ses maĂźtres
 Place ensuite Ă  Crimes of Passion. On est carrĂ©ment replongĂ© dans les 80’s. MĂȘme le look du chanteur, dont la criniĂšre blonde est retenue par un bandana, nous le rappelle. Leur set est destinĂ© Ă  prĂ©senter leur dernier album. Leur tracklisting alterne sympathiques ballades heavy et morceaux plus lourds et rapides Ă  la fois. Quarante minutes de prestation ponctuĂ©e par un bel hommage Ă  Ronnie James Dio. Le public ne s'y trompe pas et quelques chevelus commencent Ă  s'agiter le bocal, autour de nous. Il fait chaud. Dans la salle, une moiteur commence Ă  envahir l’atmosphĂšre et elle baignera la foule jusque la fin du concert de Saxon. Si le mĂ©tal Ă©tait une religion, je proposerais Biff comme pape, tant le bonhomme et ses comparses incarnent l'essence mĂȘme du mĂ©tal depuis ses premiĂšres heures. Leur tournĂ©e, baptisĂ©e Call To Arms World Tour 2011’, effectue une halte lilloise le lendemain d'un concert accordĂ© Ă  Paris, et quatre jours avant de conquĂ©rir le Trix d'Anvers. Et c'est Ă  un vĂ©ritable best of, parsemĂ© de quelques nouveaux titres qu'on a droit ce soir. D'entrĂ©e de jeu, le ton est donnĂ© "Hammer Of The Gods", "Heavy Metal Thunder" et "Never Surrender" accompagnent ma sĂ©ance de shooting photos. Des titres les plus divers sont prĂ©sentĂ©s ce soir, parmi lesquels le nouveau "Call To Arms" au milieu de classiques comme "Dallas 1PM" et "Eagle Has Landed". C'est au moins la troisiĂšme fois en trois ans que votre serviteur assiste Ă  un de leurs sets et celui-ci est certainement le plus Ă©nergique. Mon jeune collĂšgue se prend une de ces claques. Il a d’ailleurs bien du mal Ă  revenir sur terre. Les tĂȘtes de mes voisins de salle s'agitent en tous sens. Biff, s'il n'a plus la fougue de ses jeunes annĂ©es, semble cependant s'Ă©clater comme un gamin sur les planches. Douglas Scaratt gratte son manche tout en discrĂ©tion et efficacitĂ©. DĂšs que Biff a terminĂ© de nous conter les aventures de Sweeny Todd, Nigel Glockler, cachĂ© derriĂšre ses fĂ»ts hauts perchĂ©s, nous balance un de ses soli de batterie pas possible. Les guitares et la basse nous rĂ©serveront encore Ă©galement chacun un solo, celui de Tim Carter se rĂ©vĂ©lant le plus dispensable, bien qu'Ă©nergique Ă  souhait. Comment ce gars a-t-il encore des doigts alors qu'il pince ses cordes comme un malade Ă  mains nues ? MystĂšre. Notre ami Paul Quinn semble de nouveau vouloir cacher sa calvitie en dĂ©but de parcours, mais bien vite, il laisse tomber le foulard et exhibe son crĂąne lisse comme un oeuf. Les envolĂ©es de Biff et les duels de grattes se succĂšdent Ă  un rythme effrĂ©nĂ©. Quand les lumiĂšres s'Ă©teignent, une chape de plomb s'abat sur la salle. Les Anglais nous gratifient de deux rappels, au cours desquels Biff fait encore monter la pression comme s'il voulait que les fans prĂ©sents ce soir s'arrachent les cordes vocales. Il se donne tellement que Guillaume se demande si le groupe ne va pas remonter sur les planches pour recommencer un set complet. Malheureusement ce n'est pas le cas, et au terme de "Crusader" et "747 Strangers" en premier rappel et "Strong Arm" puis "Wheels Of Steel", lors du second, la bande Ă  Biff s'en retourne dĂ©finitivement dans sa loge. Nous, on quitte le Splendid le sourire aux lĂšvres. On vient de se prendre une bonne claque. Que demander de plus ? Voir Ă©galement notre section photos Organisation Diva Productions Lune de Miel dans une voliĂšre J'aime cette salle du BelgĂŻe. Outre l'incontestable confort offert et l'ambiance sereine au sein de laquelle baigne l'endroit c'est quand mĂȘme un centre culturel, et au-delĂ  du fait que diffĂ©rentes formes d'art s'y cĂŽtoient certes pas toujours du meilleur goĂ»t, mais c'est c’est un centre culturel, l’atmosphĂšre qui y rĂšgne est incontestablement propice aux plus belles dĂ©couvertes. Alors, assis au bar en compagnie de mes amis, tout en sirotant une Blanche ou dĂ©gustant les apĂ©ritifs mis Ă  notre disposition, j'entre lentement dans l'univers sonore de cette soirĂ©e placĂ©e sous le signe de l' l'Ă©lectro minimale de Dolphins Into The Future s'immisce difficilement dans mon subconscient, c'est peut-ĂȘtre que je suis trop intriguĂ© par ces pots-pourris au goĂ»t de chips sucrĂ©s, mais sans doute aussi parce que la musique dispensĂ©e par ces deux charmants demoiselles manque d' mais guĂšre excitant, le set s'Ă©coule paisiblement lors de cette premiĂšre partie de soirĂ©e, sous les applaudissements polis d'un public nĂ©anmoins attentif. Attention qui me fait dĂ©faut, je le concĂšde du le nom de Lali Puna reviendra sur plusieurs lĂšvres, et c'est bien dans ce registre qu'Ă©voluent ces deux prĂ©tendantes Ă  la couronne, mais vouĂ©es au statut d'Ă©ternelles dauphines dans le ma part, je continue mon initiation aux plaisirs exotiques qui font honneur Ă  mon palais quand s’installe un moustachu face Ă  une configuration complexe de pĂ©dales d’effets posĂ©es sur une table. Les piaillements d’oiseaux en tous genres se rĂ©percutent en Ă©chos lointains et je m’évade alors dans l’arriĂšre-salle abritant les Ɠuvres plastiques d’artistes Ă©tudiants. Quand je reviens, rien ne semble avoir Ă©voluĂ© dans l’univers sonore de notre mystĂ©rieux bonhomme dont la pilositĂ© nasale semble ĂȘtre le seul Ă©lĂ©ment capable de susciter la moindre curiositĂ© dans mon chef. Je repars pour une tournĂ©e de Blanches. Le projet solo suivant se montre vaguement plus abouti, mais les syncopes loopĂ©es de synthĂ©tiseurs en mode redondances cycliques’ me paraissent encore trop Ă©vasives et bien trop insipides. Le public reste assis face Ă  la scĂšne une des caractĂ©ristiques du BelgĂŻe est son espace cafĂ©, courtois et concentrĂ©. Perso, j’attends le clou du donc le tour de Moon Duo, lune de miel hypnotique s'il en est, mise en scĂšne par Ripley Jonhnson et Sanae Yamada, soit le leader de Wooden Shijps et sa comparse compos de ce couple nous assĂšnent de grands coups de poing dans les tripes, les agrippent et les secouent Ă  grand renfort de bruit attitude ou jeu de scĂšne ne vient distraire l'attention et c'est uniquement dans sa musique que le groupe gĂ©nĂšre un sentiment extatique et la lignĂ©e de son projet principal mais en privilĂ©giant une approche axĂ©e sur l’utilisation rĂ©pĂ©tĂ©e de motifs binaires, le barbu de San Francisco irradie l’espace sonore avec la densitĂ© spectrale de ses dĂ©clinaisons solos enivrantes et teintĂ©es de Fuzz. Motorcycle, I Love You » et Stumbling 22nd St », issus du dernier Elpee Mazes » Ă©crasent tout sur leur passage, tout comme sur support audio, et si le rĂ©sultat semble Ă  certaines oreilles trop conforme aux enregistrements, force est de constater qu'il est difficile de sortir du canevas des une baie dans le paysage cĂ©rĂ©bral, les compositions de Moon Duo rĂ©pandent des mantras aux effluves psychĂ©dĂ©liques qui enfoncent les portes de la conscience. On adhĂšre ou pas, mais force est de constater qu’une fois les sens imprĂ©gnĂ©s de cette aura quasi mystique, il est difficile de ne pas se laisser emporter par les drones obsĂ©dants de ces deux trop bref, le set de ce soir mĂ©ritait Ă  lui seul le dĂ©tour. Une sacrĂ©e bonne fin de soirĂ©e s’amorce, alors que monte sur scĂšne James Daniel Emmanuel vĂȘtu d’une chemise hawaĂŻenne improbable. Introduit par un discours empreint d’humilitĂ©, le concert de ce vieux sage fĂ©ru de vieux synthĂ©tiseurs remis au goĂ»t du jour s’égrĂšne gentiment, me laissant rĂ©cupĂ©rer lentement de mes route m’appelle, et dans le halo diffus d’une lune dĂ©doublĂ©e, je m’enfonce dans la Night JD Emmanuel + Moon Duo + Köhn + Kim Ki O + Dolphins into the FutureOrganisation Kraak Feels Just Like It Should Changement de direction pour Metronomy qui dĂ©laisse un peu les sonoritĂ©s electro-disco au profit de mĂ©lodies pop, laid-back et ensoleillĂ©es. Le magistral The English Riviera » tombe Ă  point. Et c’est au cƓur d’un Vk* surchauffĂ© que le quatuor est venu dĂ©fendre sa nouvelle galette, ce 6 mai. La derniĂšre fois que Metronomy avait frĂŽlĂ© les pavĂ©s bruxellois, c’était aux Nuits Botanique, en 2009. A cette Ă©poque, Joseph Mount, le cerveau du projet, Ă©tait accompagnĂ© sur les planches par son cousin saxophoniste Oscar Cash et le bassiste/claviĂ©riste Gabriel Stebbing. Quelques semaines plus tard ce dernier quittait les rangs de la formation, obligeant Mount Ă  repenser son projet. Il a donc accueilli un nouveau bassiste en la personne de Gbenga Adelekan et s’est Ă©galement offert les services d’Anna Prior, ex-Lightspeed Champion et prĂ©posĂ©e aux grosses caisses. L’arrivĂ©e des deux nouveaux membres a d’ailleurs donnĂ© des ailes Ă  Metronomy qui signe The English Riviera », l’un des disques les plus excitants de cette annĂ©e. L’examen approfondi de la plaque s’effectuait sur la scĂšne du Vk*, Ă  guichets fermĂ©s. Evidemment. Celles et ceux qui ont dĂ©jĂ  frĂ©quentĂ© la salle molenbeekoise le savent, l’adage tout vient Ă  point qui sait attendre’ pourrait ĂȘtre gravĂ© sur ses quatre murs, sans surprendre grand monde. Ce n’est donc qu’à 21h30 que Joseph Mount et ses musiciens apparaissent sur scĂšne, devant un public des plus enthousiastes. La salle est pleine Ă  ras-bord. Les premiĂšres notes de l’intro The English Riviera » greffĂ©e, comme sur LP, Ă  We Broke Free » donne le la’ d’un set particuliĂšrement bien pensĂ©. Ainsi, les Anglais enchaĂźnent sur Love Undefined », morceau le plus disco et donc le plus proche de Nights Out » dont ils extraient ensuite Back On The Motorway » et Holiday » qui ne laissent personne indiffĂ©rent. Il fait bien 30 degrĂ©s sous le toit du Vaartkapoen et le mercure continue de grimper tandis que Metronomy s’attaque aux tubes She Wants », Heartbreaker », l’instrumental You Could Easily Have Me » et l’énorme Holiday ».Metronomy semble avoir enfin trouvĂ© sa vitesse de croisiĂšre. La prĂ©sence de deux nouveaux membres apporte Ă  la prestation live de la formation une dimension beaucoup moins carrĂ©e qu’auparavant. Un changement que le public accueille de toute Ă©vidence Ă  bras ouverts, tant l’ambiance est bon enfant. Le refrain de A Thing For Me » est repris en chƓur par le parterre que les Britons continueront de faire suer sur des The Look » et On Dancefloors » d’avant-rappel. Le rideau se ferme sur le son de l’ultime et tubesque Radio Ladio », aux textes hurlĂ©s Ă  plein poumons par les premiers rangs. Un sans-faute pour Mount et ses trois acolytes dont le retour a le mĂ©rite d’ĂȘtre Ă  la hauteur de toutes les attentes. A ne pas manquer le 14 juillet sur les planches du festival de Dour.Organisation Vk* Allo ? Jean-Louis ? C’est pour toi !!! Dans un ZĂ©nith plein comme un Ɠuf, Jean-Louis Aubert, ex-leader de TĂ©lĂ©phone au cas oĂč certains l’ignoreraient encore, 55 ans bien sonnĂ©s, a laissĂ© voir et apprĂ©cier bien plus que de beaux restes
 MĂȘme si le temps oĂč il avait besoin d’une tente Ă  oxygĂšne pour rĂ©cupĂ©rer de ses efforts sur scĂšne remember les concerts incroyables de TĂ©lĂ©phone est bien loin, ce divin troubadour Ă  la voix claire et haut perchĂ©e a mis les 7 000 fans dans sa poche, qu’ils soient nostalgiques du temps du plus grand groupe rock français ayant jamais existĂ© ou simples amateurs de bonne chanson française qu’il est avoir essuyĂ© un refus de Bruxelles, nous avons la chance de pouvoir couvrir l’évĂ©nement Ă  Lille, ce jeudi soir. Comme le concert est prĂ©vu Ă  20 heures, pas de panique, nous dĂ©marrons Ă  l’aise vers 19 h. HĂ©las, Lille n’est plus qu’un immense chantier et le temps de nous dĂ©patouiller de quelques fameux bouchons, il est 20h15 quand nous franchissons les portes du ZĂ©nith. Tout juste, car le concert dĂ©bute illico. Pas de premiĂšre partie prĂ©vue, on entre immĂ©diatement dans le vif du premiĂšres notes de Maintenant je reviens » rĂ©sonnent Ă  peine qu’un tonnerre d’applaudissements et de cris envahit la salle. DerriĂšre un rideau, sur Ă©cran gĂ©ant, quelques ombres chinoises laissent entrevoir le hĂ©ros d’un soir descendant d’une montagne brumeuse, harmonica autour du cou, coiffĂ© d’un petit feutre et vĂȘtu d’un jeans noir, d’un tee-shirt et d’un imper. La simplicitĂ© incarnĂ©e. Autour de lui gravitent neuf musiciens dont Richard Kolinka, batteur fĂ©tiche qui l’accompagnait dĂ©jĂ  il y a plus de trente ans. Une seconde batterie, deux guitares, une basse, un clavier et trois cuivres complĂštent l’ par Demain sera parfait » puis Alter ego », il ne faudrait pas trop vite se fier Ă  une douceur, voire Ă  une certaine nostalgie ou tristesse dĂ©veloppĂ©e dans ces premiĂšres chansons. Car, triste, le personnage ne l’est pas du tout, bien au contraire. Il rayonne de joie et sa bonne humeur est contagieuse. Le public est sous le charme, Ă  la fois de l’homme mais Ă©galement de ses textes qu’il distille judicieusement et de ses mĂ©lodies savoureusement dĂ©barrassĂ© de son trench, Jean-Louis passe Ă  la vitesse supĂ©rieure et lĂąche les chevaux en reprenant le mĂ©morable Argent trop cher » chantĂ©, que dis-je, hurlĂ© Ă  l’unisson avec son public. Et c’est le dĂ©part rĂ©el de cette soirĂ©e qui se veut incroyablement rock. Les images continuent de dĂ©filer en arriĂšre-plan. Aubert tient ses fans dans le creux de la main, partageant son humour, ses envies et ses chansons, transformant ce concert en une vĂ©ritable communion entre lui et son public. Public qui apprĂ©cie beaucoup les titres issus de ses albums solos mais qui exulte sur les quatre reprises empruntĂ©es au rĂ©pertoire de TĂ©lĂ©phone. Autre moment fort de la soirĂ©e, outre ses plus grands succĂšs, d’ Un Monde ailleurs » Ă  Sur toutes les plages du monde » en passant par Juste une illusion » ou Ailleurs », c’est la version revisitĂ©e de Locataire » qui transcende une foule chaude/bouillante. Et elle s’enflamme tant et plus lors de l’interprĂ©tation d’ Un autre monde ». Visiblement le feu brĂ»le toujours chez Jean-Louis. Il a de l’énergie Ă  revendre et va, pendant plus de deux heures, mettre la foule en transe, bien secondĂ© par Richard Kolinka. Ce dernier n’est pas, loin s’en faut, un modĂšle de discrĂ©tion et il profite habillement de sa notoriĂ©tĂ© pour faire, lui aussi un peu le show. Superbement soutenu par les autres musiciens au talent hors du commun, on Ă©pinglera un solo Ă©poustouflant de trombone Ă  coulisse, un autre de saxophone et quelques duos ou trios de guitares durant lesquels Jean-Louis dĂ©montre qu’il n’a rien perdu de sa virtuositĂ©. InĂ©puisable, le tee-shirt aussi trempĂ© que ses cheveux, le vieux quinquagĂ©naire est bien le boss du band. Il continue Ă  marteler les accords sans aucun temps mort et Ă  donner le meilleur de lui-mĂȘme pour le plus grand bonheur de plusieurs gĂ©nĂ©rations d’admirateurs d’un rock made in France’ qui ont ce soir sous les yeux son plus beau reprĂ©sentant. HĂ©las, le temps passe vite, bien trop vite. Il est un peu plus de 22h et Jean-Louis Aubert accorde un rabiot bien insuffisant pour les Ă©ternels insatisfaits que nous sommes. Gratifiant ses fans d’un Ça c’est vraiment toi » de la meilleure veine, la soirĂ©e se termine, seul Ă  la guitare, par un nostalgique VoilĂ , c’est fini » qui lors d’un troisiĂšme et ultime rappel, succĂšde Ă  la chanson bouleversante Puisses-tu ». Puisse-tu donc revenir Ă  Lille
 et surtout, puisses-tu revenir un jour en compagnie de Richard, Corine et Louis pour le plus grand plaisir de tes fans inconsolables afin de permettre Ă  la nouvelle gĂ©nĂ©ration de dĂ©couvrir les trĂ©sors insoupçonnĂ©s du rock français !Organisation VĂ©rone ProductionsVoir aussi notre section photos Beginner's Luck 'Lady Luck' n'a pas attendu que Jamie Woon l'invoque pour se pencher sur son berceau. A 27 ans, le Londonien a publiĂ© un premier EP Wayfaring Strangers », trĂšs positivement accueilli par les critiques de tous bords. Quelques mois plus tard, fin 2010, il balance Night Air », premier single extrait de son futur premier LP et emballe tout le monde, d'un mĂȘme mouvement. S'ensuit le buzz que l'on connaĂźt, amplifiĂ© par la BBC qui le prĂ©sente alors comme l'un de ses chouchous, au sein de The Sound Of 2011’, sa fameuse liste annuelle des artistes les plus prometteurs du moment. Et ce, au mĂȘme titre que James Blake ou Jessie J. Mirrorwriting », publiĂ© en avril, confirme le talent du jeune homme qui, comme James Blake ou The Weeknd, risque de faire pas mal d'Ă©mules dans la mouvance ne fallait pas ĂȘtre particuliĂšrement clairvoyant pour deviner que Jamie Woon jouerait Ă  guichets fermĂ©s ce 4 mars Ă  l'ABbox. C'est donc une salle ultra-comble qui accueillait le Britannique venu prĂ©senter Mirrorwriting », un premier disque mariant subtilement les Ă©lĂ©ments Ă©lectroniques Ă  une voix Soul particuliĂšrement bien maĂźtrisĂ©e. En studio, Woon bidouille seul. Sur scĂšne, il est accompagnĂ© de trois musiciens laptop, batterie, synthĂ©s et basse relĂ©guĂ©s au fond de la scĂšne, pour donner la sensation d'un 'vrai live'. A 21h prĂ©cises, diffusion sur ABTV oblige, le jeune homme s'avance sur l’estrade, un large sourire sur les lĂšvres et salue immĂ©diatement le parterre avant d'entamer son set par l'hypnotique Echoes ». S'ensuivent Shoulda », Middle », Street » et l'excellent TMRW » pendant lesquels Woon alterne entre sa console et sa guitare. La prĂ©sence des musicos dans le dos du bonhomme, paraĂźt lĂ©gĂšrement futile tant il est Ă©vident que le chanteur aurait tout aussi bien pu se dĂ©brouiller seul, Ă  l'aide d'un laptop ou autre, comme il le prouvera plus tard, durant le rappel. Le set parcourt Mirrorwriting » de long en large, opĂ©rant un arrĂȘt obligatoire sur Night Air » qui provoque les premiers rĂ©els soubresauts de motivation au sein du public. Soubresauts qui arrivent un peu tard puisqu'il s'agit de l'un des derniers morceaux de la setlist. Jamie Woon revient quelques instants plus tard pour interprĂ©ter en solo un Waterfront » Ă  la gratte et un Wayfaring Strangers » qu'il exĂ©cute de maniĂšre trĂšs approximative Ă  l'aide de loops qu'il a l'air d'avoir encore un peu de mal Ă  maĂźtriser. Les musicos refont ensuite surface pour un ultime Lady Luck » qui incite gentiment les premiers rangs de l’audience Ă  bouger ; mais il manque un peu de relief. Un problĂšme certainement dĂ» Ă  l'absence des chƓurs, qui font tout le charme du morceau dans sa version studio. Pour son premier passage sur les planches belges, Jamie Woon n'a pas du faire grand chose pour sĂ©duire un public apparemment dĂ©jĂ  acquis Ă  sa cause. Reste que le chanteur a encore une petite marge Ă  rĂ©duire avant d'ĂȘtre tout Ă  fait convaincant en live’.Organisation AB Voyage intemporel dans l’univers du post-dubstep
 Tout droit sorti de la Goldsmith University de Londres, une spĂ©cialisation en musique pop Ă  la clef, James Blake a passĂ© ses annĂ©es d'Ă©tude Ă  composer dans sa chambre. Il commence sa carriĂšre musicale dĂšs juin 2009, en publiant le 12’ "Air & Lack Thereof". Ensuite, il assure voix et claviers lors des shows d'un grand monsieur Mount Kimbie. James gagne en maturitĂ© et il s'affirme en gravant un petit album 11 titres Ă©ponyme, un disque enregistrĂ© en fĂ©vrier 2011. Ce soir, James Blake nous emmĂšnera dans son monde bien Ă  lui...La salle est plongĂ©e dans le noir. Le bar ferme. Le cadre est posĂ©. James Blake peut maintenant entrer en scĂšne et tout le monde frĂ©mit dĂ©jĂ  en imaginant ce que le jeune Londonien, enfant du dubstep, va nous proposer. Pratiquement muet, mis Ă  part quelques Thank you’ et une petite phrase avant de quitter la scĂšne, ce compositeur exceptionnel nous emmĂšne dans son univers ambient mĂ©lancolique, Ă  mi-chemin entre le dubstep et la soul music. Le concert dĂ©marre fort par l'excellent "Unluck". Malchanceux, il l'est peut-ĂȘtre mais quelle joie de ressentir autant d'Ă©motions transmises presque par intraveineuse. Les musiciens vivent le show au rythme de cette batterie Ă©lectronique qui parviendra Ă  faire balancer nos tĂȘtes de bout en bout du live. TrĂšs vite, les morceaux s'enchaĂźnent et le temps s'arrĂȘte. James Blake nous permet littĂ©ralement de dĂ©coller en interprĂ©tant deux morceaux aux wobbles qui dĂ©poussiĂšrent les subs du Grand Mix. Viennent finalement les tellement attendus "Limit to Your Love" et en guise de point final, "The Wilhelm Scream". Notre coup de cƓur du mois, voire de l'annĂ©e nous fait le plaisir de revenir sur scĂšne mais seul cette fois-ci afin de nous prĂ©senter une nouvelle composition et une reprise de Joni Mitchell. Tout simplement impressionnant, Ă©mouvant et exceptionnel, ce jeune homme doit ĂȘtre suivi de trĂšs prĂšs. Un songwriter aussi talentueux sachant incruster ses compos dans une sorte de post-dubstep proche de la perfection. A voir en live de toute urgence!!! Organisation Grand Mix L’important, c’est la musique
 Écrit par TaĂŻ L’Orangerie Ă©tait comble pour accueillir l’unique date de Deerhunter, en Belgique. Un sold out dĂ©crĂ©tĂ© depuis plusieurs semaines. Faut dire que la formation amĂ©ricaine a publiĂ© un des albums de l’annĂ©e, en 2010, Halycon Digest ». L’occasion Ă©tait donc belle de dĂ©couvrir en live’, l’univers sonore incroyablement riche de Bradford Cox et consorts. Sur les planches, Bradford, personnage longiligne, est Ă©paulĂ© par le drummer Moses Archuleta, le bassiste Josh Fauver et le guitariste Locket Pundt. Le set s’ouvre par une nouvelle compo intitulĂ©e 60 Cycle Hum », un morceau qui rassure quant Ă  la valeur du prochain album. Les GĂ©orgiens NDR ils sont issus d’Atlanta ! enchaĂźnent par le single irrĂ©sistible Desire Lines », seul titre chantĂ© par Locket Pundt, caractĂ©risĂ© par son long crescendo final. Magique ! Le tracklisting Ă©pingle la plupart des plages du dernier elpee les superbes Don’t Cry » et Sailing », l’onirique Basement Scene » en hommage Ă  John Cage, l’efficace Helycopter » ainsi que He Would Have Laughed » dĂ©diĂ© Ă  Jay Reatard ; mais ne nĂ©glige pas pour autant les perles du passĂ©, Ă  l’instar de Hazel St. » ou encore Never Stops ». Cox est trĂšs Ă  l’aise tant au chant qu’aux six cordes. Le son est impeccable. La cohĂ©sion entre les musicos irrĂ©prochable. Qu’elles soient shoegaze ou lo-fi les mĂ©lodies sont superbes. Dommage, ces longs interludes atmosphĂ©riques, car lorsque la musique navigue toutes guitares dehors, le groupe devient vraiment impressionnant. Conquis, le public est alors comblĂ© par le rappel au cours duquel la formation exĂ©cute Nothing Ever Happened », un morceau magistral, tourmentĂ©, intense, de plus de 10 minutes. A cet instant, on est proche du dĂ©lire. Hallucinant ! Mais ce qui m’a surtout interpellĂ©, c’est cette absence de contact entre les musicos et le public. En fait, chez Deerhunter, la musique est essentielle et se suffit Ă  elle-mĂȘme. Et le reste n’a pas grande importance
Organisation Botanique Quand le papillon quitte la chrysalide Certainement l’un des groupes les plus crĂ©atifs de la nouvelle scĂšne indie rock française, The DĂž nous a dĂ©montrĂ© ce soir toute l’ampleur de son atypie artistique. Souvent taxĂ© d’autisme artistique, d’élitisme musical dont la production serait rĂ©servĂ©e exclusivement aux apprentis hipster, le duo franco-finlandais, transformĂ© en sextet pour les besoins de la scĂšne, s’expose et explose les planches de l’Orangerie de son les six musiciens ne se contentent pas d’interprĂ©ter Both Ways Open Jaws », ils le rĂ©inventent voir chronique de l’album . L’album studio, trĂšs formatĂ©, est totalement repensĂ© pour la scĂšne et diffuse en ce lieu une dimension moins sombre, plus exaltĂ©e. Une adaptation mĂ©lodique qui a pour effet d’exciter le public; les corps tremblent, le sol tremble et les voix sein de l’écurie franco-finlandaise On n’aime pas le luxe, on aime se mettre en danger’. Et ça s’entend ! La production et les arrangements studio –presque trop parfaits– de Dan Levy s’écorchent. L’électro fait place aux instruments et le son devient plus organique. Une formule Ă  six qui gagne en efficacitĂ© et en expressivitĂ©. Moins effacĂ©s que par le passĂ©, les deux leaders du groupe arpentent la scĂšne, dĂ©complexĂ©s. L’orchestration et la mise en scĂšne sont minutieuses. Elles modĂšlent le temps, les contretemps. Les cassures, les brisures mĂ©lodiques. Les souffles chauds, les froids, le calme et le vacarme. Sur le tribal Slippery Slope », l’électronique laisse place Ă  une intro sax rapidement balayĂ©e de tourbillons rythmiques et percussifs qui abasourdissent l’auditeur. Un single puissant et hypnotique redessinĂ© ingĂ©nieusement. Puis, le calme d’ On My Shoulders » Ă©teint le feu d’un pop classique. Six pompiers pyromanes, alternant les ruptures mĂ©lodiques, mĂ©langeant constamment l’accessible au pointu, le calme et l’orage. Une alchimie de textures sonores qui fonctionne tant sur album que sur scĂšne. Seuls les ingrĂ©dients changent. Soulignons Ă©galement le travail du drummer Pierre Belleville qui use de tout mĂ©tal pour forger le son live de The DĂž. L’objet du crime? Une batterie surplombĂ©e d’un mur de cymbales, de plateaux d’argent, de cloches en cuivre et de divers ustensiles de cuisine qu’il martĂšle inlassablement pendant plus d’une heure. La beautĂ© diaphane d’Olivia Merilahti illumine la fin du concert d’un majestueux Dust It Off » voir chronique de l’Ep Morceau oĂč le temps se fige. Statique, lunaire, la voix acrobate de la jeune Finnoise nous plonge irrĂ©mĂ©diablement dans un univers onirique limpide. Une version Ă©purĂ©e qui finit pourtant sous un orage de nappes Ă©lectroniques. DerniĂšre claque avant la fin d’une prestation rĂ©solument excellente. Organisation Botanique Plus... Les cicatrices du passĂ© Alors que le Botanique se coupait en trois, ce soir, pour accueillir Danakil, The Chapman Family et Paramount Style, je ne peux que me fĂ©liciter de mon choix. Car si l'espace d'un instant, j'ai hĂ©sitĂ© entre le Post-Punk Ă©nergique des Anglais bruyants de Stockton-on-Tees et le Folk sombre et torturĂ© de Scott McLoud, je n'ai eu qu'Ă  me remĂ©morer cette soirĂ©e pleine d'Ă©motions partagĂ©e un soir de novembre 2009, Ă  L'Escalier de LiĂšge, pour prendre ma dĂ©cision. J'ignore encore Ă  l'heure actuelle si les quarante-cinq minutes de concert accordĂ©s dans le Witloof bar valaient tout le bien qu'on annonce de leur prestations scĂ©niques, mais je peux vous assurer que pour ma part, ce dĂ©but de nuit sous les Ă©toiles de la Rotonde m'a pleinement de monde Ă  l'heure oĂč la lourde tenture derriĂšre la scĂšne invite les spectateurs Ă  dĂ©couvrir les quatre musiciens de Paramount Style. Affable, l'ex-leader des Girls VS Boys salue le public clairsemĂ©. Une chose ne trompe pas quand on se retrouve face Ă  l'homme. Scott McLoud a vĂ©cu, souffert, et sa musique est l'exact reflet de la somme de toutes ses souffrances. Peu de musiciens peuvent se targuer de transcrire avec autant de pudeur un tel lot d’émotions. Et ce sans sombrer dans l'excĂšs de de ses compagnons d'infortune, dont notre compatriote Simon Lenski DAAU au violoncelle, il transcende totalement chacun des titres et leur donne une ampleur diffĂ©rente de celle du disque dont la forme Ă©lectro est plus prĂ©sente sur le tout rĂ©cent Heaven's alright ».Et soudain, le parallĂšle me semble plus d'un titre, le leader de Paramount Style est Ă  rapprocher d'un autre Ă©corchĂ© vif, Robin Proper Sheppard, qui au travers de son collectif Sophia, brasse lui aussi le mĂȘme type de l'un et l'autre d'un passĂ© mythique au sein de groupes essentiels qui ont marquĂ© les annĂ©es 90, tous d'eux trouvent refuge au sein de leur musique en abordant ces thĂšmes Ă  la fois si personnels et si communs Ă  tous que sont l'amour, la mort, la survie et la peur du vide. Les deux artistes ont troquĂ© le son lourd des dĂ©buts pour formuler leurs craintes au son d'une guitare acoustique, et ce mĂȘme si cette formule n'empĂȘche jamais de subtiles envolĂ©es bruitistes du plus bel effet. Et surtout, et c'est bien lĂ  l'essentiel, ces deux malmenĂ©s par la vie expriment avec justesse leur propos en drainant dans le flot de leur compositions tout le fiel et l'amertume d'ĂȘtre un homme de leur race. La race des Romantiques revenons Ă  la prestation de ce titres trĂšs accrocheurs du premier et trĂšs recommandĂ© premier album American failure », tels All eyes are on you now my pet » ou l'instrumental One more surprise » trouvent Ă©cho dans les nouveaux morceaux. I keep losing you » Ă©tend ses racines Blues dans le sang et la poussiĂšre, alors qu’ Amsterdam » se rĂ©pand comme une traĂźnĂ©e de poudre blanche. Girls of Prague » et Losing you » s'assument pleinement comme des chansons parfaites. Et Come to NY », caractĂ©risĂ© par son cynisme Ă  peine teintĂ©, rĂ©sume Ă  lui seul l'incertitude des Ă©toiles qui naviguent loin du c'est dans le final que toute la magie finit d' un rappel d'une magnifique simplicitĂ©, Scott McLoud nous offre The Greatest » dont les mots rĂ©sonnent comme un singulier aveu d'humilitĂ© We were great, maybe not the greatest, we made mistakes, like the greatest... maybe we left too soon, maybe we left too late...’ Alors, que cette confession d'une tragique banalitĂ© rĂ©sonne au panthĂ©on des groupes phares n'ayant pas connu le succĂšs mĂ©ritĂ©, la voix Ă©raillĂ©e proche d'un Tom Waits des jeunes annĂ©es s'Ă©teint dans les derniers accords d'un concert les lumiĂšres absorbent les soupirs et les est de ces nuits magiques qui marquent au fer rouge...Organisation Botanique Les cavaliers de l’apocalypse
 L’air chaud qui balayait la poussiĂšre de cette nuit printaniĂšre me soufflait Ă  l’oreille la prĂ©sence de quelques vieilles lĂ©gendes locales. Ici oĂč cowboys et indiens se cĂŽtoient, Ă  prĂ©sent, ce soir, les esprits prendraient corps et possession de cette ville fantĂŽme. Dans l’embrasure rougeoyante du mythique endroit, je m’engouffrai, en proie Ă  quelques tentations. Mescaline et squelette dansant, sueur et tremblements, rendez-vous avec le diable et ses enfants
D’abord, la foule Ă  traverser. L’autochtone est de sortie ce soir ; et me frayant un passage Ă  travers cette marĂ©e humaine, je me poste au-devant de la scĂšne. C’est qu’on m’a dit le plus grand bien de ces suppĂŽts de Satan qui ouvrent le bal. Fair, Blatt & Hill, c’est du costaud, du lourd, ça cogne et ça rend sourd. Des musicos vachement balĂšzes, pour un son orageux qui chevauche l’apocalypse. Le bassiste n’a peut-ĂȘtre pas la peau sur les os ce soir, mais les nerfs de sa 4 cordes se tendent Ă  l’extrĂȘme, palpitent et claquent sous ses doigts agiles. Le guitariste-chanteur Ă©ructe et psalmodie en manifestant un dĂ©tachement propre Ă  un Jay Mascis mĂ» en Josh Homme oĂč l’inverse ? et le batteur martĂšle ses fĂ»ts et cuivres sans retenue. Haletant comme un pur sang entraĂźnĂ© dans une course frĂ©nĂ©tique, le Stoner PsychadĂ©lic Rock de ces trois LiĂ©geois se fond comme la lave des volcans dans la terre fertile. AssistĂ© dans leur performance par l’artiste graphique Yves Budin qui du reste, marque de son pinceau toute leur esthĂ©tique, le combo donne de la boule QuiĂšs Ă  retordre Ă  celles et ceux qui Ă©taient venus sans mĂ©fiance assister Ă  un concert Pop. En rĂ©sulte un enthousiasme modĂ©rĂ©, si ce n’est dans le chef de quelques joyeux drilles tous acquis Ă  la cause FB&H. Pour ma part, je suis dĂ©finitivement rassurĂ© sur l’avenir du Rock en rĂ©gion ensuite le tour des Can D, au pays desquels on s’amuse, on pleure, on rit. EmmenĂ©s par la foi et l’impressionnante maĂźtrise de ses membres, le set dĂ©voile le contenu de l’album Help Yourself », dont c’est ici, la prĂ©sentation officielle. BaptĂȘme du feu pour cette plaque electro rĂ©solument tournĂ©e vers la Pop qui mĂȘle le son des annĂ©es quatre-vingt on pense Ă  Human League ou Orchestral ManƓuvre in the Dark Ă  un Rock plus contemporain. Le chanteur possĂšde une voix parfaite pour ce type de musique et le claviĂ©riste assure la grande part d’originalitĂ© du son Can sein du paysage sonore de notre mĂšre patrie, ce groupe possĂšde un potentiel propre Ă  plaire Ă  un large public. Quant Ă  savoir si les horizons extraterritoriaux s’ouvriront Ă  eux, il est sans doute encore tĂŽt pour se prononcer, mais il est un fait qu’ils mĂ©ritent bien plus qu’une attention focalisĂ©e sur l’est du en guise d’interlude une version acoustique rehaussĂ©e par la prĂ©sence d’un accordĂ©on et d’un harmonica sur le morceau Happy thought » et le single Chill Out », servi Ă  deux reprises le rĂ©pertoire ne justifiant pas encore de rappels Ă  rallonge, ce set prouve qu’en l’espace de quelques annĂ©es, le Rock belge, mĂȘme Ă  petite Ă©chelle, a gagnĂ© en maturitĂ©. Il s’est Ă©mancipĂ© et surtout a gravi les Ă©chelons qui le sĂ©paraient des grosses pointures. Ne reste plus qu’à conquĂ©rir le la route 66 ?Organisation Spirit of 66 Down by the 66 L’air chaud qui balayait la poussiĂšre de cette nuit printaniĂšre me soufflait Ă  l’oreille la prĂ©sence de quelques vieilles lĂ©gendes locales. Ici oĂč cowboys et indiens se cĂŽtoient, Ă  prĂ©sent, ce soir, les esprits prendraient corps et possession de cette ville fantĂŽme. Dans l’embrasure rougeoyante du mythique endroit, je m’engouffrai, en proie Ă  quelques tentations. Mescaline et squelette dansant, sueur et tremblements, rendez-vous avec le diable et ses enfants
D’abord, la foule Ă  traverser. L’autochtone est de sortie ce soir ; et me frayant un passage Ă  travers cette marĂ©e humaine, je me poste au-devant de la scĂšne. C’est qu’on m’a dit le plus grand bien de ces suppĂŽts de Satan qui ouvrent le bal. Fair, Blatt & Hill, c’est du costaud, du lourd, ça cogne et ça rend sourd. Des musicos vachement balĂšzes, pour un son orageux qui chevauche l’apocalypse. Le bassiste n’a peut-ĂȘtre pas la peau sur les os ce soir, mais les nerfs de sa 4 cordes se tendent Ă  l’extrĂȘme, palpitent et claquent sous ses doigts agiles. Le guitariste-chanteur Ă©ructe et psalmodie en manifestant un dĂ©tachement propre Ă  un Jay Mascis mĂ» en Josh Homme oĂč l’inverse ? et le batteur martĂšle ses fĂ»ts et cuivres sans retenue. Haletant comme un pur sang entraĂźnĂ© dans une course frĂ©nĂ©tique, le Stoner PsychadĂ©lic Rock de ces trois LiĂ©geois se fond comme la lave des volcans dans la terre fertile. AssistĂ© dans leur performance par l’artiste graphique Yves Budin qui du reste, marque de son pinceau toute leur esthĂ©tique, le combo donne de la boule QuiĂšs Ă  retordre Ă  celles et ceux qui Ă©taient venus sans mĂ©fiance assister Ă  un concert Pop. En rĂ©sulte un enthousiasme modĂ©rĂ©, si ce n’est dans le chef de quelques joyeux drilles tous acquis Ă  la cause FB&H. Pour ma part, je suis dĂ©finitivement rassurĂ© sur l’avenir du Rock en rĂ©gion ensuite le tour des Can D, au pays desquels on s’amuse, on pleure, on rit. EmmenĂ©s par la foi et l’impressionnante maĂźtrise de ses membres, le set dĂ©voile le contenu de l’album Help Yourself », dont c’est ici, la prĂ©sentation officielle. BaptĂȘme du feu pour cette plaque electro rĂ©solument tournĂ©e vers la Pop qui mĂȘle le son des annĂ©es quatre-vingt on pense Ă  Human League ou Orchestral ManƓuvre in the Dark Ă  un Rock plus contemporain. Le chanteur possĂšde une voix parfaite pour ce type de musique et le claviĂ©riste assure la grande part d’originalitĂ© du son Can sein du paysage sonore de notre mĂšre patrie, ce groupe possĂšde un potentiel propre Ă  plaire Ă  un large public. Quant Ă  savoir si les horizons extraterritoriaux s’ouvriront Ă  eux, il est sans doute encore tĂŽt pour se prononcer, mais il est un fait qu’ils mĂ©ritent bien plus qu’une attention focalisĂ©e sur l’est du en guise d’interlude une version acoustique rehaussĂ©e par la prĂ©sence d’un accordĂ©on et d’un harmonica sur le morceau Happy thought » et le single Chill Out », servi Ă  deux reprises le rĂ©pertoire ne justifiant pas encore de rappels Ă  rallonge, ce set prouve qu’en l’espace de quelques annĂ©es, le Rock belge, mĂȘme Ă  petite Ă©chelle, a gagnĂ© en maturitĂ©. Il s’est Ă©mancipĂ© et surtout a gravi les Ă©chelons qui le sĂ©paraient des grosses pointures. Ne reste plus qu’à conquĂ©rir le la route 66 ?Organisation Spirit of 66 En une heure, l’affaire Ă©tait dans le sac
 Bien que The Logic Of Chance », leur dernier LP en date, n'ait pas vraiment suscitĂ© le mĂȘme intĂ©rĂȘt que son puissant prĂ©dĂ©cesseur, Dan Le Sac et Scroobius Pip le dĂ©fendent encore bec et ongles un an aprĂšs sa publication. Une chance logique!, car c'est sur scĂšne que les deux gaillards se dĂ©fendent le mieux. DerniĂšre Ă©tape belge de leur pĂ©riple avant les festivals? une Rotonde pleine Ă  craquer et chauffĂ©e Ă  Le Sac Vs Scroobius Pip ne s'embarrassent d'aucun fardeau. Pas de premiĂšre partie donc, ce qui arrange bien nos affaires. A 20h15, Dan Le Sac prend place derriĂšre son laptop et ses machines Ă  bidouiller. Il envoie sans attendre un bon gros son dubstep pour aguicher la foule, mais celle-ci est dĂ©jĂ  acquise Ă  sa cause et Ă  celle de Scroobius Pip. Ce dernier s'avance quelques secondes plus tard sur le podium, tranquille, tandis que son acolyte donne le signal de dĂ©part en balançant Sick Tonight ». Une entrĂ©e en matiĂšre efficace, suivie d'une flopĂ©e de tubes comme The Beat That My Heart Skipped », au cours duquel le grand poĂšte barbu se mĂȘle au public et cĂšde le micro Ă  quelques motivĂ©s le temps du refrain ou encore Angles » qui marque l'instant incontournable au cours duquel Pip dĂ©balle les accessoires dissimulĂ©s dans la valise qui l'accompagne sur toute les planches du avare en paroles, le chanteur-slammeur et son complice enchaĂźnent Fixed » et Look For The Woman» dont le refrain est Ă©galement repris en chƓur par un public ultra-motivĂ©. Un public qui parvient Ă  faire trembler le sol en bois de la Rotonde lors des Ă©normes Great Britain », Back From Hell » et, surtout, le pamphlet Thou Shalt Always Kill » qui clĂŽture le set des deux hommes. En guise de rappel, Dan Le Sac et Scroobius Pip mettent tout le monde d'accord en envoyant leur Letter From God To Man ». Une petite heure et l'affaire Ă©tait bel et bien dans le sac.Organisation Botanique

jean louis aubert voila c est fini paroles