ExpositionArchitecture et BD Publié par Jean Braunstein à 8:42 dans Architecture , Expositions Du 09 Juin au 28 Nov. 2010 se déroule à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine au Palais de Chaillot à Paris l’exposition « Archi & BD – La ville dessinée ».
tkelqmF. Publié le 03/06/2010 à 0h00 Les trésors de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image s'exportent dans des lieux de renom. Loin des regards des Charentais, une partie des 8 000 originaux de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image Cibdi, ou leurs équivalents en fac-similé, quitte les réserves de l'établissement angoumoisin. Destination, des espaces de renom, de moins en moins réticents à céder leurs murs à la BD. Aujourd'hui à Paris et Bilbao Espagne. Demain, à Istanbul Turquie, Cuenca Équateur ou Franconville… Les trésors de papier d'Angoulême voyagent au gré des opportunités. Ainsi, Cent pour Cent », l'exposition dans laquelle 110 auteurs contemporains entrent en résonance avec 110 planches du patrimoine, fait d'ores et déjà les beaux jours de l'Alhondiga, immense centre culturel dessiné par Philippe Stark en plein cœur de Bilbao. À un quart d'heure à pied du musée Guggenheim », raconte Gilles Ciment, le directeur de la Cibdi. Pour son ouverture, Alhondiga n'a accueilli que deux expositions, toutes deux françaises une pour la Fondation Cartier, une pour la Cibdi…Trois ans au purgatoire Notre exposition de Bilbao n'est en fait composée que de 45 des paires originelles, explique Gilles Ciment. En revanche, par rapport à ce que l'on a pu voir à Angoulême, elle a été augmentée de cinq paires inédites, composées avec cinq dessinateurs espagnols… Nous avons procédé de la même manière, avec des dessinateurs pour les morceaux choisis de "Cent pour Cent" qui seront exposés à l'Institut français d'Istanbul, dès le mois prochain et jusqu'en septembre. »Révélé au public international pendant le festival de la BD, Cent pour Cent » a pris son envol. Il y a eu un vrai engouement. Et je pense que nous aurons plus de demandes après l'installation à la bibliothèque Forney des arts graphiques à Paris. Là , c'est l'intégrale de "Cent pour cent" qui sera exposée. » Un luxe rare conservation oblige, les planches originales ne supportent pas les trop longs séjours à la lumière. Après trois mois à la vue du public, chaque planche rejoint son purgatoire, une réserve plongée dans le noir, pour les trois prochaines années… En raison de ces impératifs de conservation, on peut être obligé de refuser certaines demandes ». Des contraintes qui n'ont toutefois pas empêché la Cibdi de collaborer à l'exposition Archi & BD, la ville dessinée », à voir du 9 juin au 28 novembre, à la Cité de l'Architecture et du patrimoine, dans le prestigieux palais de Chaillot à Paris. Une exposition, forte de 25 planches puisées dans les réserves de la Cibdi, et dont le commissaire n'est autre que… Jean-Marc Thévenet, l'ancien patron du Festival de la BD, licencié en 2006. La bande dessinée et la ville, c'est un thème incontestablement riche, admet Gilles Ciment. On pense aux représentations de Paris de Tardi, aux grands combats de super-héros, dans les rues de Gotham-City pour Batman, de Metropolis pour Superman. On pense aussi au NewYork de Tintin qui a bercé notre enfance. » Une façon de dire que le patrimoine de la BD parle à tous et entretient, de la même manière, partout dans le monde, la grande usine à rêves.
Cet article date de plus de cinq ans. Comment la circulation des hommes a-t-elle modelé et façonné l’espace urbain ? C’est la question à laquelle tente de répondre la Cité de l'Architecture à Paris avec l’exposition Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes ». Chapeautée par l’architecte et ingénieur Jean-Marie Duthilleul, elle permet de retracer les rapports entre l’homme et les transports des premières villes de l’humanité jusqu’aux cités de demain. A découvrir jusqu'au 26 août Article rédigé par Publié le 06/12/2016 0630 Temps de lecture 2 min. L’exposition est découpée en 9 séquences qui reprennent de façon chronologique les changements opérés par l’homme au sein des villes. Et paradoxalement, on s’aperçoit qu’en modifiant lui-même cet espace, l’humain y a finalement perdu sa place. Au début, les piétons semblaient partager la rue avec les chevaux, les chariots ou les carrosses. Quand on aménageait des lieux, c’était pour permettre à l’homme de sentir qu’il rentrait dans une ville les portes ou qu’il pouvait se reposer les caravansérails. La rupture s’opère au XIXème siècle avec l’arrivée des bidules mécaniques » comme les appelle Jean-Marie Duthilleul, le commissaire de l’exposition. Train, tramway, automobile, autobus, métro…autant d’inventions qui génèrent une nouvelle organisation, de nouveaux bâtiments. Ainsi, pour compenser les immenses structures de fer imaginées par les ingénieurs pour les gares, les architectes vont multiplier les décorations de pierre sur leurs façades, les transformant parfois en véritables palais. La seconde rupture intervient dans les années 30. A l’époque, Paris possède le plus grand réseau de tramway du monde. Et pourtant, on va le détruire pour laisser place à la voiture. Pour le piéton et donc l’humain, c’est le début d’un long combat dans lequel il n’aura pas la place principale. Les transports doivent être efficaces, courts et c’est la naissance du fameux métro, boulot, dodo ». Il faut attendre le milieu des années 80 pour que les mentalités changent. L’inauguration en 1985 du premier » tramway français à Nantes va relancer l’envie d’une ville qui laisse la place à l’homme. Peu à peu, la voiture devient la bête noire et les urbanistes inventent de nouvelles mobilités…que les usagers ont parfois du mal à intégrer ! Mais pour Jean-Marie Duthilleul, la ville du futur, c’est celle où on marche à pied». On a hâte de voir ça. Jean-Marie Duthilleul, l'homme des gares Un mot sur le choix de Jean-Marie Duthilleul comme commissaire d’exposition. Un choix qui n’est pas le fruit du hasard. En 1986, la SNCF cherchait un architecte – ingénieur. Elle choisit ce polytechnicien ingénieur des ponts mais aussi féru de philosophie. C’est lui qui a repensé la gare Montparnasse. On lui doit aussi celles de Lille-Europe, Valence, Aix, Avignon, Marseille mais aussi Séoul, Turin, Shanghai, Casablanca et Mumbai. Pour en savoir plus sur ce Monsieur Gare », lisez le portrait paru en mai 2012 chez nos confrères de Libération. Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes » - Cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris jusqu’au 26 août 2012 - 1 place du Trocadéro, 75016 Paris. Métro Trocadéro - Tous les jours sauf le mardi 11h-19h, le jeudi 11h-21h. Plein tarif 8 euros.
L'exposition Archi & BD - La Ville Dessinée vient d'ouvrir ses portes hier 9 juin. Bénéficiant d'une impressionnante scénographie, elle expose plusieurs dessins originaux de Ted Benoit Dans la section L'esprit Moderne avec une zone consacrée à la ligne claire - Cité Lumière Planche 11- La Villa Arpel dessin original pour Télérama HS Spécial Tati sorti en Mai 2002 et repris pour une sérigraphie par Champaka en L'infidélité, dessin pour le Nouvel Observateur en 1988 voir ci dessousEt dans la section consacrée à la Maison de Verre de Charreau - Cité Lumière planche 15, qui se passe dans une maison pour laquelle Ted Benoit s'est inspiré de la fameuse architecture de un cahier contenant un crayonné de l'album Cité LumièreL'hebdomadaire Les Inrockuptibles a réalisé un supplément de 16 pages dans lequel trois dessinateurs et trois architectes expliquent en quoi la représentation de la ville dans leurs dessins et dans leurs plans procède d'un imaginaire commun. L'architecte Louis Paillard y cite Ted Benoit, avec le dessin L'Infidélité en illustration
La Cité de l'architecture et du patrimoine confronte en ce moment bande dessinée et architecture. Une expo qui vaut le coup d'oeil. Les organisateurs de l’exposition ont eu la bonne idée de construire un parcours qui sollicite d’abord notre imaginaire enfantin. Ainsi mis en confiance, on se laisse mener vers des concepts plus complexes. Un parcours original pour tous publics Le visiteur emprunte un long couloir de panneaux en PVC translucides, à luminosité variable et pulsative zig-zagant le long d’une trajectoire à l’opposé de l’à -plat des planches tant des auteurs de BD que des architectes. Au bout du couloir, des renfoncements dans lequel le visiteur peut s’attarder, abritent des projets plus érudits. Ce cheminement n’est jamais morne. L’œil peut prendre le temps de lire une page originale Bringing up father, de McManus, 1937 faire le tour d’une maquette l’atomium visionner un court film dessins animés de Superman lire le détail des agrandissements le HLM infernal de Jano, 1982 comprendre des projets architecturaux Le Grand Pavois de Jean Balladur 1967-1968 . L’exposition offre une belle mosaïque d’artistes internationaux, aux styles très variés. Elle est accessible et ludique puisqu’elle s’appuie sur la bande dessinée, art par essence populaire, pour initier les visiteurs aux techniques, plus élitistes, de l’architecture. L’ambition de ces commissaires nous convainc artistes et artisans se libèrent de la planche à dessin, contrainte matérielle originelle, en projetant dans l’espace mental ou physique leur imaginaire, avec pour même objectif de faire entrer la vie entre quatre côtés, sans l’y étouffer. Expo Mode d’emploi J’y vais quand ? Vite ! L’exposition s’achève le 28 novembre ! J’y vais avec qui ? Mon petit cousin de 12 ans c’est gratuit pour lui, et l’expo propose un parcours spécial fait d’ateliers à partir des dessins futés de Florent Chavouet Tokyo Sanpo, Ed. Philippe Picquier Ca dure combien de temps ? 1h30, de quoi, en un tour de monde, contempler un siècle de progrès foisonnants Je fais quoi après ? Je retrouve la vision en 3D en admirant la perspective de Chaillot sur la Tour Eiffel Je lis quoi après ? Mourir, Partir, Revenir, le jeu des Hirondelles, de Zeina Abirached éditions Cambourakis, 2007 l’auteur se souvient du Beyrouth de 1984, ville rétrécissant à mesure des dangers géopolitiques, des cessez-le-feu Ou encore World Trade Angels, de Fabrice Colin et Laurent Cilluffo éditions Denoël graphic errance post-traumatique dans un New York touché en plein cœur de son principe architectural Voyages autour des mégalopoles Les premier axe explore d’abord l’émergence des mégalopoles mondiales, du début du 20ème siècle. Les héros des premières bandes dessinées alors suppléments des grands quotidiens US enjambent les gratte-ciels, piétinent les distances, survolent les districts à l’image de Little Nemo de Winsor McCay Les auteurs imaginent leurs propres cités Métropolis pour Superman et Gotham City pour Batman. L’Europe. Ensuite, les villes européennes, comme le Londres de Blake et Mortimer sont les décors favoris des artistes de la seconde partie du siècle, de la contre-culture des années 60. Elles témoignent de l’angoisse urbaine, l’anonymat des foules Silent Blanket de Giandelli mais aussi de ses ressources la fête dans le sillage de la Movida Ceesepe, Mariscal l’inépuisable renouveau culturel. L’Asie. Tokyo et Pékin offrent, encore, de nouvelles perspectives depuis les années 80, villes de signes, denses et curieux alliages de tradition polyséculaires et de grand modernisme Jiro Taniguchi, Le Promeneur. Bandes-dessinées et architecture n’ont jamais cessé, enfin, de projeter des cités utopiques, idéales ou cauchemardesques le groupe Archigram, les Cités Obscures de Peeters. Expo Mode d’emploi J’y vais quand ? Vite ! L’exposition s’achève le 28 novembre ! J’y vais avec qui ? Mon petit cousin de 12 ans c’est gratuit pour lui, et l’expo propose un parcours spécial fait d’ateliers à partir des dessins futés de Florent Chavouet Tokyo Sanpo, Ed. Philippe Picquier Ca dure combien de temps ? 1h30, de quoi, en un tour de monde, contempler un siècle de progrès foisonnants Je fais quoi après ? Je retrouve la vision en 3D en admirant la perspective de Chaillot sur la Tour Eiffel Je lis quoi après ? Mourir, Partir, Revenir, le jeu des Hirondelles, de Zeina Abirached éditions Cambourakis, 2007 l’auteur se souvient du Beyrouth de 1984, ville rétrécissant à mesure des dangers géopolitiques, des cessez-le-feu Ou encore World Trade Angels, de Fabrice Colin et Laurent Cilluffo éditions Denoël graphic errance post-traumatique dans un New York touché en plein cœur de son principe architectural Parallèle entre l’évolution de la bd et celle des villes L’axe chronologique, lui, témoigne de l’affranchissement des artistes et artisans par rapport au cadre des planches à dessins. La ligne claire » concept dégagé par Swarte, dans les années 70 et 80, témoigne de la même volonté sur le bâtiment et le dessin narratif, de fonctionnalité, économie de moyens, épure des décors. Mais par la suite, le gaufrier » tel que Franquin surnommait le système quadrillé de la BD classique se brise. Les romans graphiques ne tiennent plus compte de ces délimitations le dessin explose son cadre, la narration se dilate, se perd. Quant à l’architecture, le style rectiligne haussmannien et l’agencement répétitif des ouvrants sur les façades, cèdent face aux nouvelles lignes architecturales faites de ruptures et de destructurations, qu’on retrouve dans le concept d’ oblique » de Claude Parent. Y aller Archi et BD, la Ville dessinée Tous les jours sauf le mardi, de 11h à 19h, et 21h le jeudi Cité de l’architecture et du patrimoine Palais de Chaillot 1, place du Trocadéro et du 11 novembre 75116 Paris Tél 01 58 51 52 00 Métro Trocadéro lignes 9 et 6 et Iéna ligne 9 RER Champs de Mars Tour Eiffel RER C Bus 63, 32, 82, 22, 30 Navette fluviale arrêt Tour Eiffel – Batobus Vélib’ 4 avenue d’Eylau Parcs auto 65, avenue Kléber / 19, rue de Passy / 82, rue de Passy Dépose bus place du Trocadéro Source Emilie Kestler StreetPress NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS, ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
Willem lors du vernissage de l'exposition Archi et BD, la ville dessinée» à la Cité du patrimoine et de l'architecture au Palais de Chaillot, le 8 juin 2010. — DUPUY FLORENT/SIPA La BD et la démocratie ne font pas bon ménage. Le Festival de la BD d’Angoulême, qui s’est clos dimanche soir, a rendu son palmarès, globalement considéré comme juste et équilibré par les critiques, et révélé son traditionnel Grand Prix à l’auteur néerlandais Willem. Cette distinction, qui récompense chaque année un auteur pour l’ensemble de son œuvre, est décernée par l’Académie des Grands Prix, à savoir tous les auteurs encore en vie ayant reçu le prix par le censitaireMais cette année, le festival avait décidé d’innover et de demander à tous les auteurs présents à Angoulême 1500 environ de voter parmi une liste de 16 auteurs reconnus. Plus de cinq cent d’entre eux semblent avoir voté. Mais le Grand Prix n’a pas été remis à l’auteur ayant réuni le plus de suffrage. L’Académie devait en effet choisir son lauréat en tenant compte du vote. Or, selon des indiscrétions de Lewis Trondheim membre de l’Académie sur Twitter, l’élection a été mouvementée. Si l’on en croit l’auteur de Lapinot», certains ex-Grands prix présents dimanche ils étaient 15 ne connaissaient pas les auteurs plébiscités, comme les Japonais Katsuhiro Otomo et Akira Toriyama, le scénariste anglais Alan Moore Watchmen», V pour Vendetta», From Hell»… ou le dessinateur américain Chris Ware Jimmy Corrigan». Si les deux derniers sont surtout connus des amateurs mais tout de même considérés comme des monuments du 9e art, les deux auteurs japonais sont très populaires. Otomo est le créateur d’Akira» et Toriyama de Dragon Ball», manga le plus vendu de l’histoire…Ignorance ou racisme?Selon nos informations, une majorité de membres de l’Académie a refusé de voter pour un auteur japonais. A la rigueur, Taniguchi, qui a un trait moins manga, aurait pu avoir une majorité, mais Otomo et Toriyama ont exacerbé à plein le racisme anti-manga de certains membres de l’Académie, nous a révélé un ex-Grand Prix. Quant à Chris Ware et Alan Moore, ils n’avaient tout simplement pas lu leurs œuvres. C’est un peu la honte.» Willem aurait donc été, en partie, élu par défaut comme l’a twitté Lewis majorité de l'Académie atteint son seuil de compétence en élisant le seul auteur connuexcellent neanmoinspar elle lewistrondheim lewistrondheim 3 février 2013Les réactions se sont poursuivies dimanche et lundi sur a pointé le grand âge de certains membres de l’ cette masquarade des votes était mignonne. Maintenant qu'on y a presque cru, retournons à notre chère gérontocratie FIBD— -Boulet- Bouletcorp 3 février 2013Pénélope Bagieu ironise sur le Prix Spécial 40e anniversaire décerné au dernier moment, et sous la pression de certains ex-Grands Prix comme Lewis Trondheim, à Akira Toriyam, qui avait reçu le plus grand nombre de voix d’ fait on votait pour le prix SPÉCIAL, pas le Grand Prix, j'avais pas compriiiiiis— Penelope Bagieu PenelopeB 3 février 2013Tanxxx regrette que l’opportunité d’élire enfin un Grand Prix japonais n’ait pas été international de la BD européenne, quoi. FIBD— TANXXX tanx_xx 4 février 2013>> Que pensez-vous de ce Grand Prix? L'Académie aurait-elle dû honorer un mangaka? Est-elle encore légitime? Donnez-nous votre avis dans les commentaires.
archi et bd la ville dessinée