LaderniĂšre fonctionnalitĂ© de Codycross est que vous pouvez rĂ©ellement synchroniser votre jeu et y jouer Ă  partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont donnĂ©es par les dĂ©veloppeurs. Cette page contient des rĂ©ponses Ă  un puzzle Ville surnommĂ©e « La citĂ© des VĂ©nĂštes ». Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Ville iranienne surnommĂ©e la citĂ© des 72 nations. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses LunitĂ© urbaine de Soissons est situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement de l' Aisne, dans la rĂ©gion historique du Soissonais oĂč Soissons, surnommĂ©e la « CitĂ© du Vase », en est le centre principal. Elle est situĂ©e Ă  l'ouest de la rĂ©gion Grand Est et au nord de l' Île-de-France . La ville de Soissons qui est le centre urbain principal PlustĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Ville surnommĂ©e la “CitĂ© du Vase” rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Sila ville est Ă©minemment connue pour son fameux vase, elle est moins comme destination week-end ! Pourtant, il existe au moins 3 bonnes raisons de s'y rendre. Je vous dĂ©voile tout ici ! Voir plus. glose.fr. À 1 heure de Paris, un week-end culturel Ă  Soissons. Le temps d'un week-end, je vous propose de visiter Soissons, surnommĂ©e « la citĂ© du Vase ». Qui ne connaĂźt pas le CodyCrossSolution pour VILLE SURNOMMÉE LA CITÉ DU VASE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles. Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă  ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross ; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s. VipĂšre À Cornes 7 AZBJJoY. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Soeur de Marinette dans Les Contes du Chat PerchĂ© — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies. Sommaire de l'articleRouenLes villes normandes de Deauville, Trouville, Houlgate ou HonfleurAmiensReimsFontainebleauVersaillesGivernyChablisChartresLe parc naturel de l’Oise dans la forĂȘt de CarnelleProvinsEtretatLilleLe TouquetLa baie de sommeLe percheOrlĂ©ansTroyesToursSoissons On a pas toujours la chance ou l’occasion de s’évader du quotidien et de partir loin quand l’envie nous prends mais heureusement la France et les environs de la capitale regorge d’endroits magnifique Ă  dĂ©couvrir et qui n’attendent que vous ! Voici donc une sĂ©lection, la liste est non exhaustive car il y en a beaucoup d’autres, des endroits Ă  visiter le temps d’une journĂ©e ou d’un weekend autour de Paris afin de souffler un instant et de s’évader du quotidien. Une sĂ©lection de 20 villes et leurs alentour qui feront le bonheur de petits et grands durant une courte escapade Rouen Temps de trajets 1h40 de Paris en voiture Capitale de la Normandie rĂ©unifiĂ©e, Rouen est une ville trĂšs agrĂ©able de Seine-Maritime avec un centre ville Ă  tomber. BĂątiments Ă  colombages datant du Moyen-Age, monuments Ă  tous les coins de rues, petits commerces locaux, grande et large place pour y dĂ©guster une bonne bolĂ©e de cidre, climat trĂšs doux. Rouen est vraiment une ville oĂč il fait bon vivre le temps d’une escapade relaxante. Si vous voulez plus de prĂ©cision sur les choses Ă  faire Ă  Rouen vous pouvez aussi lire mon article sur la ville de Rouen. Quand s’y rendre ? Il n’y a pas forcĂ©ment de pĂ©riode clĂ©s pour se rendre dans la ville de Rouen, mais il est prĂ©fĂ©rable afin d’éviter la foule de s’y rendre hors pĂ©riode estivale et il fait tout aussi bon vivre. Autour de la ville Il y a Ă©normĂ©ment de moyennes villes trĂšs agrĂ©ables Ă  visiter dans le coin de Rouen comme Évreux, La ville de Bouilles jumelle de Dinant en Belgique au pied de la roche, JumiĂšges et son abbaye, Les Andelys, ou encore la mignonne ville de Lyons la forĂȘt. Les villes normandes de Deauville, Trouville, Houlgate ou Honfleur Temps de trajet 1H25 en voiture de Paris Deauville, Trouville, Houlgate ou Honfleur sont toutes Ă  quelques minutes de distances en voitures et sont toutes aussi agrĂ©ables les unes que les autres. Villes BalnĂ©aires, les activitĂ©s sont multiples, les restaurants tous aussi nombreux et la balade en ville ou en front de mer aussi agrĂ©ables pour les unes que pour les autres. Il est la vraiment l’endroit relaxant oĂč s’échapper pour une journĂ©e ou un weekend loin de la grisaille et de la foule parisienne. Quand s’y rendre ? Suivant la saison, on peut y pratiquer une multitude d’activitĂ©s. Durant les beaux jours du printemps Ă  l’étĂ© indien, il est possible de s’y rendre et de profiter d’une vue imprenable tout en dĂ©gustant un bon repas en terrasse ou une marche le long des bancs de sable. Les activitĂ©s nautiques, les balades Ă  vĂ©lo sont aussi quelques choses de trĂšs agrĂ©ables sur ces longues cĂŽtes de littoral. Quand viennent les jours un peu plus frais, quoi de mieux que de se rendre dans ces bassins aquatiques aux grandes baies vitrĂ©es et admirer la mer de l’intĂ©rieur tout en se relaxant lors d’un sĂ©jour en thalassothĂ©rapie. Autour de ces villes Il y a Ă©normĂ©ment de petites villes accolĂ©es Ă  la ville de Deauville, Trouville, Houlgate ou Honfleur qui sont Ă  voir et Ă  contempler comme le Havre, Ouistreham, Cabourg pour les villes en bordures de mer ou encore Caen, trĂšs jolie ville de Normandie. Amiens Temps de trajets 1h47 de Paris en voiture Que serait ce parler d’Amiens sans parler de sa trĂšs cĂ©lĂšbre cathĂ©drale qui en fait sa force mais aussi un lieu extra Ă  visiter. Amiens, ce n’est pas que cela, c’est aussi son quartier pittoresque de la Saint-Leu chargĂ© de son histoire de l’artisanat avec ces galeries d’art, librairies, boutiques et antiquaires. C’est aussi une ville Ă©tudiante oĂč il fait bon vivre et bon de sortir le soir pour profiter de ces restaurants et multiples bars animĂ©s. C’est aussi une ville animĂ©e par ces marchĂ©s locaux ou de noĂ«l durant la saison, de ces promenades en calĂšche dans son centre ville, dans son quartier anglais ou en barque pour dĂ©couvrir la ville de façon insolite Ă  travers son quartier des hortillonnages . Amiens, c’est aussi le repĂšre pour se promener sur les traces de Jules Verne, un ancien conseiller municipal de la ville et de retracer l’histoire dans l’un des cimetiĂšres les plus romantiques de France, dans sa maison d’Amiens. Quand s’y rendre ? Il est vrai qu’Amiens Ă©tant une ville du nord de la France, la mĂ©tĂ©o n’est pas toujours au rendez vous, il est donc conseiller de vous y rendre au printemps ou Ă©tĂ© afin de profiter au maximum de la vie locale et de ces activitĂ©s ou alors de prendre un tournant Ă  360 et d’aller dĂ©couvrir cette ville durant la pĂ©riode de NoĂ«l et de contempler son trĂšs chouette marchĂ© de noĂ«l attention pas en vigueur en 2020 pour cause de Covid 19. Autour de la ville Vous pouvez vous rendre dans de trĂšs mignonnes petites villes du nord durant votre Ă©tape en direction d’Amiens comme Abbeville, Saint-Riquier, Gerberoy ou encore Arras. Reims Temps de trajets 1H20 de Paris en voiture Cette mignonne petite ville de province qui saura vous dĂ©connecter de la foule parisienne apportera un peu de chaleur de par la gentillesse de ses habitants, les cafĂ©s trĂšs agrĂ©ables, les Ă©vĂšnements et les animations que la ville propose mais surtout de par ses nombreuses bulles qui pĂ©tilleront dans votre verre et surtout durant votre sĂ©jour dans cette magnifique ville de Champagne. Si vous voulez plus de prĂ©cision sur les choses Ă  faire Ă  Reims vous pouvez aussi lire mon article sur la ville de Reims. Quand s’y rendre ? Vous pouvez vous y rendre durant le mois de Juin pendant sa fĂȘte mĂ©diĂ©vale, durant l’étĂ© pour profiter de ses terrasses et leur vue imprenable sur la cathĂ©drale ou encore durant l’hiver pour profiter de son magnifique marchĂ© de NoĂ«l et sa mise en scĂšne dans l’enceinte du palais de Tau qui vous transportera, petits et grands, au monde de la magie de NoĂ«l. Autour de la ville De nombreuses villes chargĂ©es d’histoire sont prĂ©sentes autour de la ville de Reims comme Verzenay et son phares, Épernay et ces maisons de Champagne, Soissons, Meaux ou encore ChĂąteau Thierry. Fontainebleau Temps de trajets 50 minutes en voiture de Paris Fontainebleau, c’est comme un petit Paris Un centre ville trĂšs vivant et trĂšs agrĂ©able, des restaurants locaux ou exotiques accessibles pour le quotidien ou pour les grandes occasions avec des restaurants Ă©toilĂ©s, des pĂątisseries dont la pĂątisserie Cassel, un des meilleurs chocolatiers au monde, une trĂšs belle Ă©glise, un lac ou il vous sera possible d’embarquer sur une de ces petites barques mais surtout, son incroyable et somptueux chĂąteau. Fontainebleau est l’endroit idĂ©al pour retrouver l’aspect d’une ville Ă  taille humaine tout en ayant tout ce qu’il faut d’essentiel pour passer un moment agrĂ©able. Pour les plus acrobates et les plus aventuriers, comment passer Ă  cĂŽtĂ© d’une des forets les plus fantastiques et ces nombreux rochers Ă  escalader dans la foret de Fontainebleau. Quand s’y rendre ? Fontainebleau est une ville savoureuse Ă  tout moment de l’annĂ©e mais il existe un moment particulier celui de la reconstitution de la vie de NapolĂ©on 1er et de Marie Louise au sein de la cour, le 20 et 21 avril chaque annĂ©e. Toute la ville porte ses plus beaux costumes d’époque et se relais durant diffĂ©rentes activitĂ©s, danses, cours de maniĂšres, spectacles, et passage du cortĂšge impĂ©rial. Autour de la ville Il y a tant de choses Ă  faire Ă  Fontainebleau mais elle se trouve autour de nombreuses villes comme Barbizon, Versailles, Melun, Nemours, Sens, ou son petit frĂšre comme on pourrait l’appeler, Vaux le Vicomte et son magnifique chĂąteau. Versailles Temps de trajets 35 minutes de Paris en voiture Que serait Versailles sans son trĂšs cĂ©lĂšbre chĂąteau, ce magnifique lieu de rĂ©sidence officielle des rois de France et ces magnifiques jardins surplombĂ©s par de magnifiques fontaines Ă  eau et un petit lac traversable en barque. Ce lieu havre de paix nous rĂ©serve bien des mystĂšres et de choses fantastiques Ă  dĂ©couvrir, comme son potager ou encore ses Ă©curies et son spectacles Ă©questre ou encore sa basse cour. Versailles ce n’est pas que cela bien que la ville tourne beaucoup autour de ce fabuleux monument, mais son centre ville, ces petits commerces, ces endroits agrĂ©able oĂč dĂ©jeuner ou encore prendre le thĂ©, ses jardins et parcs, la ville regorge de belles choses Ă  dĂ©couvrir. Quand s’y rendre ? Je pense que tous les moments sont idĂ©als afin de dĂ©couvrir Versailles, privilĂ©giĂ© peut ĂȘtre les pĂ©riodes hors vacances scolaires afin d’éviter la foule de touristes et profiter plus paisiblement des environs. Autour de la ville Versailles est entourĂ© de lieux trĂšs agrĂ©able oĂč se balader comme Rambouillet, la vallĂ©e de chevreuse, Saint Quentin en Yvelines, Boulogne Billancourt. Giverny Temps de trajets 1h10 en voiture de Paris Quoi de mieux que la ville phare des impressionnistes pour dĂ©couvrir l’art et la peinture que Giverny. Ville agrĂ©able et toute en dĂ©licatesse, les couleurs de Giverny, ses petits commerces locaux, ses petits magasins d’art et ses deux musĂ©es, seront le lieu idĂ©al pour une journĂ©e hors du temps. Claude Monet Ă  su piocher son inspiration dans la ville de Normandie et y a laissĂ© son empreinte avec son magnifique jardin fleuri et sa maison de campagne. Si vous voulez plus de prĂ©cision sur les choses Ă  faire Ă  Reims vous pouvez aussi lire mon article sur la ville de Giverny. Quand s’y rendre ? Le moment le plus agrĂ©able de l’annĂ©e est de s’y rendre au printemps lors de la floraison des plantes prĂ©sentent dans le jardin et de la maison de Claude Monet. Autour de la ville Il existe de nombreuses villes trĂšs agrĂ©able autour de Giverny comme Évreux ou encore les Andelys et le chĂąteau moyenĂągeux de Richard CƓur de Lion. Chablis Temps de trajets 2H15 en voiture de Paris La bourgogne et en particulier l’Yonne, c’est l’endroit agrĂ©able pour partir en weekend Ă  la campagne loin de la ville et de son brouhaha tout en restant connectĂ© avec les choses que l’on aime bien comme les marchĂ©s, les fromagers, les Ă©piceries, les petits commerces locaux, les petits restaurants et terrasses agrĂ©ables pour profiter l’étĂ© autour de la gougĂšre locale, mais surtout les cavistes et leurs maisons de bourgogne comme le veux la rĂ©gion. DĂ©gustation de vins, balade au bords de l’Yonne, c’est exactement ce qu’il faut faire lors d’un weekend ou d’une journĂ©e Ă  Chablis et la ville saura vous le rendre. N’oublions pas les amateurs de biĂšres car rĂ©cemment une brasserie locaux Ă  ouvert et comme le veux la tradition, celles ci sont fabriquĂ©es dans des anciens fĂ»t de vins. Quand s’y rendre ? Le moment idĂ©al pour se rendre Ă  Chablis est de PĂąques Ă  la Toussaint lorsque le temps est encore en faveur et que les nuits sont encore longues et agrĂ©ables. Autour de la ville De nombreuses villes en Bourgogne mĂ©ritent d’ĂȘtre visitĂ©e comme c’est le cas de Tanlay, Yrouerre, Joigny, Auxerre, Chaource, Ancy le Franc mais surtout Noyers, ville authentique aux colombages. Chartres Temps de trajets 1H20 en voiture de Paris Un peu plus au nord de notre chĂšre capitale, se trouve la belle et historique ville de Chartres dominĂ©e par son imposante cathĂ©drale gothique du Moyen Age, la cathĂ©drale Notre-Dame. SurnommĂ©e la Capitale de la lumiĂšre et du parfum pour avoir en son enceinte le centre mondial de ressources en parfumerie-cosmĂ©tique et une histoire animĂ©e de lumiĂšre, la ville de Chartres est tout simplement un lieu de magie. Avec pas moins de 25 Ă©glises, 1 cathĂ©drale, de nombreux musĂ©es, palais et le chĂąteau de Maintenon, la ville de Chartres saura vous replongez dans l’histoire de la ville, l’histoire de France et de tous les personnages clĂ©s qui sont passĂ©s par sa route. AprĂšs toute cette intensitĂ© au cƓur de l’histoire, de visite de son incroyable centre-ville, les espaces de verdures de Chartres sont tout autant prĂ©sents et ses nombreux canaux qui traversent la ville, on la surnomme, la petite Venise. Et quoi de plus français que ces petites guinguettes pour se restaurer et admirer le temps qui passe tout en se relaxant au bruit de l’eau. Quand s’y rendre ? Comme beaucoup de villes de l’Eure et Loire qui malheureusement n’ont pas la mĂ©tĂ©o facile, le temps peut ĂȘtre trĂšs vite changeant. Il n’y a donc pas de moment clĂ©s pour dĂ©couvrir la ville si ce n’est aux beaux jours pour pouvoirs profiter un maximum de la ville et de son patrimoine naturel comme historique. N’hĂ©sitez pas, tout de mĂȘme Ă  rester jusqu’à la tomber de la nuit et admirer ces monuments recouverts de lumiĂšres Ă  partir du 11 juillet et ce jusqu’à l’hiver ou encore de profiter de sa fĂȘte des lumiĂšres Ă  partir du 24 octobre. Autre moment emblĂ©matique et pas des moindres durant la saison estivale, chartrestivales oĂč concert, animations et piĂšces de théùtre sont Ă  l’honneur. Autour de la ville L’Eure et Loire comptent de nombreuses villes extra Ă  dĂ©couvrir autour de Chartes, tout comme la ville de Dreux non loin ou Rambouillet et vous pouvez mĂȘme vous Ă©tendre au territoire du Perche, repĂšre des parisiens en manque de nature et de plaines Ă  perte de vue. Le parc naturel de l’Oise dans la forĂȘt de Carnelle Temps de trajets 1h00 en voiture de Paris En plein cƓur du Val d’Oise se trouve une oasis de paix et de biodiversitĂ©. Avez Ă  son compte 975 hectares de forĂȘts, le parc naturel de l’Oise et un petit recueil pour la faune et la flore au cƓur mĂȘme de la forĂȘt de carmelle. Si vous cherchez Ă  allier nature et dĂ©couverte historique, culture, la forĂȘt de carmelle, dĂ©tient la Pierre Turquaise, une allĂ©e de pierre datant du 3Ăšme siĂšcle avant JĂ©sus Christ emmenant tout droit Ă  une butte fĂ©odale de 210 mĂštres d’altitude. Oui, c’est bel et bien l’un des monuments les plus emblĂ©matiques de la pĂ©riode de la prĂ©histoire. Au vue de sa taille, plusieurs chemins balisĂ©s s’offrent Ă  vous, pour en apprĂ©cier le plus possible votre promenade autour de Nesles-la-VallĂ©e, CrĂ©cy-la-Chapelle, Saint-Martin-du Tertre ou encore de son Lac bleu et de ne manquer aucun instant ou aucune dĂ©couverte de sa biodiversitĂ© cerf, chevreuil, sanglier, Buse, Pic noir, Grenouille rousse, Triton palmĂ© et de nombreux autres. Quand s’y rendre ? Durant l’étĂ© indien ou Ă  la fraĂźcheur du printemps quand la nature reprend forme et couleur, c’est le moment idĂ©al pour s’aventurer au cƓur de la forĂȘt de carmelle. Autour de ce parc Autour de la forĂȘt de carmelle et le parc de l’Oise se trouvent de nombreuses petites villes dont vous pouvez visiter les centres villes et vous prĂ©lassez le temps d’une bonne boisson chaude telle que CrĂ©cy la chapelle, Beaumont sur Oise et son chateau, le parc de Van Gogh Ă  Auvers sur Oise ou encore le chateauform de Mery sur Oise. Provins Temps de trajets 1H20 en voiture de Paris La rĂ©gion parisienne, une impression de tout petit espace et pourtant tellement de choses Ă  voir, Ă  faire, il y en a vraiment pour tous les goĂ»ts et la ville de Provins en est l’exemple parfait. Dans un esprit de temps arrĂȘtĂ©, de retour en arriĂšre par rapport Ă  toute la technologie actuelle et la vie Ă  100 Ă  l’heure, la ville mĂ©diĂ©vale de Provins regorge d’endroits Ă  dĂ©couvrir et de petits commerces traditionnels qui vous veulent du bien. Le centre de la ville est entiĂšrement classĂ© au patrimoine de l’UNESCO avec des bĂątiments comme la tour CĂ©sar, ses remparts, ses nombreuses portes et maisons traditionnelles de l’époque, Provins est surtout connu pour sa fĂȘte mĂ©diĂ©vale qui a lieu tous les ans durant le mois de juin, mais aussi et essentiellement grĂące Ă  ses fantastiques dĂ©monstrations de rapace durant de magnifiques spectacles en plein air. Si vous voulez plus de prĂ©cision sur les choses Ă  faire Ă  Rouen vous pouvez aussi lire mon article sur la ville de Provins. Quand s’y rendre ? Le moment idĂ©al pour se rendre Ă  Provins est durant la fĂȘte mĂ©diĂ©vale qui a lieu tous les ans durant le mois de Juin. C’est le moment idĂ©al pour profiter pleinement de tout ce que la ville Ă  a offrir comme activitĂ©s dĂ©couvertes et plaisir gourmands. Autour de la ville Autour de la ville de Provins et dans le mĂȘme esprit mĂ©diĂ©val, vous pouvez vous rendre Ă  Brie Comte Robert, la jolie ville de Fontainebleau ou de Sens en continuant sur la route en direction de la Bourgogne. Etretat Temps de trajets 2H40 en voiture de Paris Sur la bordure de la cĂŽte normande en direction de l’Angleterre, les pieds dans la manche, se trouve quelque chose de magique, quelque chose hors du temps dĂ©jĂ  prĂ©sent lors des premiĂšres invasions de viking, les majestueuses falaises d’Etretat. Avec sa roche blanche et ses formes assez irrĂ©guliĂšres, il est compliquĂ© de les quitter des yeux tellement le lieu est incroyable. Au milieu de verdure, de chemins vallonnĂ©s oĂč se balader, de sa belle plage de galet ou encore de son jardin aux statuts si particuliĂšres, le lieu vous fera perdre la notion du temps tout en vous transportant dans une bulle de romantisme. Quand s’y rendre ? Le plus agrĂ©able est de se rendre sur place en hors saison lorsque le soleil est au rendez vous, afin d’y Ă©viter la foule et de pouvoir profiter tranquillement d’un moment de dĂ©tente et d’un bonne crĂȘpe en bord de mer. Autour de ces villes Plusieurs petites villes en bordure de mer sont Ă  votre portĂ©es et Ă  visiter lors de votre escapade comme par exemple FĂ©camp, Yport, Octeville sur mer, ou encore le Havre. Lille Temps de trajets 2H00 en voiture ou 1h00 en train de Paris Dans le nord de la France, lĂ  oĂč la couleur du ciel est souvent grise et les murs des habitations souvent ternes, la ville de Lille est une bouffĂ©e de fraĂźcheur, un espĂšce de mini Paris au milieu de la rĂ©gion du Nord Pas de Calais et Ă  la frontiĂšre de la Belgique. Avec son style un peu renaissance et sa grand’place colorĂ©e comme c’est le cas des capitales Ă  l’est de l’Europe, Lille est une des villes les plus jolies de France. NommĂ©e aussi, capitale de la Flandre française, Lille est une ville trĂšs riche en histoire, pour cette ancienne citĂ© miniĂšre et de manufacture durant la rĂ©volution industrielle. Vous ne serez pas lassĂ© durant une balade au cƓur de Lille, tellement le nombre de choses Ă  faire est consĂ©quent, visiter ses petites ruelles dans le centre ville, visiter son beffroi, sa cathĂ©drale, ses nombreux restaurants et pĂątisseries comme les merveilleux de chez Fred et pour la part de culture, le trĂšs beau musĂ©e d’art et d’industrie ou encore ses parcs comme celui de la citadelle, bref Lille est une ville incroyable pleine de ressources, ne vous laissez pas influencer par les prĂ©jugĂ©s et venez la dĂ©couvrir. Quand s’y rendre ? Il y a plusieurs moments clĂ©s pour vous balader Ă  Lille, comme son marchĂ© de NoĂ«l, ses nombreux Ă©vĂšnements autour de ces brasseries mais surtout sa trĂšs connue braderie de Lille, tous les premiers weekend de septembre. Autour de ces villes De nombreuses villes du nord chargĂ©es de l’histoire du siĂšcle dernier et de l’ùre industriel sont Ă  dĂ©couvrir autour de Lille, comme Roubaix, Tourcoing, Villeneuve-d’Ascq ou encore Arras. Le Touquet Temps de trajets 2H20 en voiture de Paris Quand s’y rendre ? Le Touquet est un des nombreux repĂšres des parisiens en manque de verdures ou en manque de bon bol d’air marin. Garnie de maison secondaire, la ville s’est au fil du temps associĂ© avec l’endroit de prĂ©dilection des habitants de la capitale, Paris plage, pour aller jusqu’à se nommer dĂ©sormais, le Touquet Paris Plage. L’atmosphĂšre de la ville y est trĂšs agrĂ©able, de mĂȘme que la tempĂ©rature mĂȘme s’il s’agit du nord de la France et de mĂȘme la gentillesse de ses habitants y est trĂšs sympathique. Au Touquet comme l’est en gĂ©nĂ©ral les villes balnĂ©aires ou les villes en bordure de mer, la ville possĂšde un phare surplombant des dunes de sable Ă  perte de vue donnant sur la baie de canche. Il y a aussi beaucoup d’autres choses Ă  dĂ©couvrir au Touquet comme son marchĂ©, sa rue principale la rue Saint Jean, son Ă©glise Jeanne d’arc, son palais des congrĂšs, mais il y a aussi Ă©normĂ©ment d’activitĂ©s Ă  pratiquer comme l’équitation, la planche Ă  voile, le char Ă  voile ou encore se prĂ©lasser dans un des nombreux Spa de la ville. Si vous voulez plus de prĂ©cision sur les choses Ă  faire Ă  Rouen vous pouvez aussi lire mon article sur la ville du Touquet. Autour de ces villes Autour du Touquet on retrouve d’autres petites stations balnĂ©aires comme Boulogne sur Mer, ou d’autres villes comme Berck, Le Crotoy, Saint Valery sur Somme, Fort Mahon ou encore Le TrĂ©port. La baie de somme Temps de trajets 2H40 en voiture de Paris La baie de Somme est un endroit incroyable sur le littoral de la Picardie en bordure de manche. Sur 70 km2, elle est un repĂšre ornithologique et pour d’autres Ă©cosystĂšmes uniques en France, mais pas que car en fonction de la saison il est possible de voir des phoques. Le Crotoy et Saint-ValĂ©ry-sur-Somme sont les endroits les mieux situĂ©s pour visiter la baie, de mĂȘme que Berck en redescendant ou la baie d’Authie en remontant. Les balades sont la chose la plus agrĂ©able et apaisante Ă  faire dans la baie de Somme, pĂ©destre comme Ă©questre de mĂȘme que les petites balades dans les centres villes oĂč profiter de la gastronomie locale dans les petits restaurants locaux, mais la chose la plus incroyable Ă  faire est de survoler la baie en ULM. Quand s’y rendre ? Le meilleur moment pour se rendre dans la baie de Somme est de mai Ă  Octobre. Autour de la baie Les villes Ă  ajouter dans sa to do dans la baie de Somme sont le Crotoy, Saint-ValĂ©ry-sur-Somme, Berck, Rue, Abbeville, Mer les bains ou encore Cayeux sur Mer. Le perche Temps de trajets 2h00 en voiture de Paris Le Perche est un comtĂ© de la rĂ©gion de Normandie en plein de cƓur des plaines vallonnĂ©es et bien vertes de la rĂ©gion. Le comtĂ© du Perche, c’est unification de plusieurs provinces de l’orne, de l’Eure, de l’Eure et Loire et du Loire et Cher. C’est lĂ  que sont Ă©levĂ©es la plupart des vaches laitiĂšres ou autres animaux de la Normandie, de mĂȘme que les nombreux vergers pour la fabrication du cidre, du jus de pomme ou du calvados. Tout au long de l’annĂ©e, de nombreux Ă©vĂšnements se produisent comme la foire au boudin et son Ă©lection de miss, la fĂȘte des vendanges, ses spectacles de son et lumiĂšre, foires aux allures d’antan comme les flories d’antan, la fĂȘte de la rainette et pleins de nombreux Ă©vĂšnements qui rassemblent petits et grands. Le Perche ce n’est pas que des bocages, des vergers ou des petits villages pittoresques en bord d’eau, c’est aussi tout une histoire, des chĂąteaux, des petites Ă©glises secrĂštes, des grandes riviĂšres, des parcs naturels, des forĂȘts au champignon. En quelques mots, le Perche c’est trĂšs agrĂ©able, Ă  toute Ă©poque de l’annĂ©e mĂȘme Ă  l’automne dans les vergers avec des bottes en caoutchouc pour la rĂ©colte des pommes. Quand s’y rendre ? Du fait de son Ă©tendu de verdure et son aspect vallonnĂ©, la tempĂ©rature peut descendre trĂšs vite dans le Perche. Le plus agrĂ©able, suivant l’activitĂ© que l’on veut faire bien sĂ»r est de se rendre dans le comtĂ© de PĂąques Ă  la Toussaint. Autour du comtĂ© Le Perche possĂšde de trĂšs jolies villes dans un esprit un peu bucolique comme Corbon, BellĂȘme, Mortagne au Perche, Nogent-le-Rotrou, Verneuil sur Avre ou encore la trĂšs jolie ville de Moutiers au Perche. OrlĂ©ans Temps de trajets 1H30 en voiture de Paris A 130 kilomĂštres de Paris, sur les rives de la loire se trouve la capitale de la rĂ©gion Centre Val de Loire. Avec ses 115 000 habitants, la ville d’OrlĂ©ans fait partie des moyennes/grandes villes de France oĂč il fait bon vivre. Elle compte en effet dans la liste des villes qui se sont Ă©normĂ©ment modernisĂ©es ces derniĂšres annĂ©es avec un tram qui circule dans toute la ville, des petits commerces comme de grandes marques, des restaurants, brunch, halles alimentaires au milieu de tous ces endroits chargĂ©s d’histoire. Autrefois capitale du royaume de France sa conquĂȘte par Clovis, la ville est basĂ©e sur des fondations de plus de 1500 ans. Vous pourrez y admirer son magnifique hĂŽtel de ville, sa cathĂ©drale sainte croix, sa place Martroi, son universitĂ© du 14 Ăšme siĂšcle, ses hĂŽtels particuliers, ses nombreux musĂ©es mais surtout ses nombres importants de chĂąteaux comme Chambord, Blois, Amboise, le chĂąteau du clos LucĂ© ou autres chĂąteaux du Loiret. Quand s’y rendre ? Le moment idĂ©al pour se rendre Ă  OrlĂ©ans est le moment de la FĂȘte Johannique, l’évĂšnement qui rend hommage au symbole de la ville Jeanne d’arc. Cette fĂȘte, inscrite depuis 2018 Ă  l’inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel en France se dĂ©roule tous les 3 Ăšme weekend de Septembre. Autour de ces villes Dans la rĂ©gion du Loiret se trouve de petites pĂ©pites qui mĂ©ritent d’ĂȘtre dĂ©couverte comme le village d’YĂšvre-le-ChĂątel, Montargis,Beaugency, FerriĂšres-en-GĂątinais ou encore Saint-BenoĂźt-sur-Loire. Troyes Temps de trajets 1h40 en voiture de Paris Troyes est une ville mĂ©diĂ©vale de la rĂ©gion Champagne Ă  moins de 2 heures de la ville de Paris. Son centre ville tout en colombage nous fait faire un retour en arriĂšre le temps d’une journĂ©e ou d’un weekend. Entre marche, vignes, musĂ©es, monuments, chĂąteaux de champagne ou magasins d’usine, Troyes est un ville trĂšs agrĂ©able Ă  dĂ©couvrir. Quand s’y rendre ? De mai Ă  Septembre, cela est le moment idĂ©al pour se rendre dans la rĂ©gion champagne et dans la ville de Troyes. Autour de la ville Les villes que vous pouvez visiter aux alentours de Troyes sont Chalon en Champagne, Auxerre, Reims, Langres, Sedan, Charleville-MĂ©ziĂšres et Bar-le-Duc. Tours Temps de trajets 2h30 en voiture et 1H00 en train de Paris Dans la rĂ©gion de la Loire, il y a tellement de choses et de villes Ă  dĂ©couvrir et c’est bien le cas de la magnifique ville de Tours. Ville Ă  taille humaine, elle ressemble quelque peu aux villes de Nantes ou d’OrlĂ©ans et il est trĂšs facile d’y vivre car tout se trouve sur place. Ville universitaire, elle puise son dynamisme et sa force au niveau des activitĂ©s qu’elle propose dans la jeunesse qui habite la ville et en attire toujours de plus en plus. Tellement de choses diffĂ©rentes sont possibles de faire dans la ville de Tours, que ce soit des visites en bord de Loire, des visites des chĂąteaux de Chambord, d’Amboise, de Chenonceau, son centre ville, ses petites ruelles et ses maisons Ă  colombages, sa cathĂ©drale, son hĂŽtel de ville, sa basilique, ses musĂ©es d’art, ses jardins botaniques, son zoo de Beauval, sa gastronomie et ses maisons de vin de Touraine, ses troglodytes. Quand s’y rendre ? Il est trĂšs agrĂ©able de se rendre dans la rĂ©gion de la Touraine et la ville de Tours durant le printemps lorsque la tempĂ©rature est trĂšs agrĂ©able et la foule encore peu consĂ©quente. Autour de la ville La Touraine est vraiment une rĂ©gion riche et puissante de par ces villes et villages et leur beautĂ©, comme c’est le cas pour Azay le rideau, Chinon, Loches, Candes saint Martin, Crissay sur Manse, MontrĂ©sor ou encore ChĂ©digny. Soissons Temps de trajets 1h20 en voiture de Paris En plein cƓur de la rĂ©gion de l’Aisne Ă  peine Ă  une centaine de kilomĂštres au nord de Paris, se trouve la ville trĂšs atypique de Soissons et son histoire aussi importante soit elle dans l’histoire du pays puisqu’elle fut la premiĂšre capitale de France. Qui n’a jamais entendu parler de Clovis et du vase de Soissons, aujourd’hui encore, l’histoire fascine. Ceci dit, il paraĂźtrait qu’elle soit aussi trĂšs reconnue pour ces haricots blancs de Soissons. A Soissons, vous retrouverez des donjons comme celui de Septmonts, des chĂąteaux comme celui de Berzy le sec ou le fort de condĂ©, des abbayes comme celle de Notre Dame de Soissons ou encore de saint Jean des Vignes et ses vestiges, sa cathĂ©drale. Soissons c’est aussi des espaces verts et de longues balades au parc du CrĂ©pin ou sur les berges de l’Aisne ou encore exotiques dans l’arboretum du donjon de Septmonts. Quand s’y rendre ? D’avril Ă  Novembre cela est le moment idĂ©al pour se rendre dans la ville de Soissons. Autour de la ville On peut retrouver autour de Soissons des villes agrĂ©ables Ă  visiter lors d’un court sĂ©jour comme CompiĂšgne, Noyon, Saint Quentin, l’abbaye de Vauclair, ThiĂ©rache, Pierrefonds, Parfondeval ou encore Coucy le chĂąteau. Mame-Fatou Niang – – L’article de Mame-Fatou Nian au format PDF En 1967, l’architecte Émile Aillaud dĂ©voile les plans de la Grande Borne, un grand ensemble de prĂšs de 4000 logements Ă  Grigny, commune semi-rurale Ă  25 kilomĂštres de Paris1. RĂ©solument utopiste, Aillaud imagine une architecture insolite qui rompt avec la verticalitĂ© et la grisaille des banlieues d’alors. SurnommĂ©e la CitĂ© des Enfants », la Grande Borne est un assortiment Ă©laborĂ© de bĂątiments bas et colorĂ©s qui serpentent entre des cours et coursives aux formes fantasques. Aillaud crĂ©e une suite d’ülots et d’impasses aux noms Ă©vocateurs DĂ©dale, Minotaure, Astrolabe etc. Les nombreux passages et replis de l’espace sont conçus comme des lieux qui encouragent le jeu, la dĂ©ambulation et l’exploration de la mĂ©lancolie. Pour l’architecte, les circonvolutions de la citĂ© crĂ©ent des niches propices Ă  l’introspection et au dĂ©veloppement de relations de voisinages Ă  l’échelle d’affinitĂ©s humaines »2. Cinquante ans plus tard, le rĂȘve d’Émile Aillaud semble s’ĂȘtre effritĂ©, et la citĂ© de la Grande Borne s’est embourbĂ©e dans la mythologie urbaine française3. Elle y rejoint des territoires tels que le Mas du Taureau Ă  Vaulx-en-Velin, ou la CitĂ© des 4000 Ă  La Courneuve, territoires dont la seule Ă©vocation mobilise un rĂ©seau d’images allant de la violence endĂ©mique Ă  l’invasion religieuse. La citĂ© est rivĂ©e au centre d’une gĂ©ographie de la peur nourrie par les reprĂ©sentations mĂ©diatiques et l’échec Ă  rĂ©pĂ©tition des politiques de la ville. Ces reprĂ©sentations atteignent leur apogĂ©e en janvier 2015, lorsqu’une France sous le choc dĂ©couvre le visage de l’un de ces enfants d’Aillaud », Amedy Coulibaly, nĂ© Ă  la Grande Borne et auteur des tueries des 8 et 9 janvier Ă  Montrouge et Paris. Cet article se propose de sonder l’identitĂ© et les rĂ©alitĂ©s de la Grande Borne aujourd’hui, en analysant l’action des mouvements Élan Citoyen » et Reporter Citoyen », deux collectifs qui se sont manifestĂ©s au lendemain des attaques de janvier 2015. Loin des rĂȘves d’Aillaud, du prisme mĂ©diatique et des reprĂ©sentations extĂ©rieures, il s’agira d’analyser, au travers des actions de ces groupes d’habitants, l’empreinte que des Grignois veulent apposer sur la dĂ©finition de leur environnement. Dans l’imaginaire collectif, la Grande Borne aura Ă©tĂ© tour Ă  tour la CitĂ© pas comme les autres, » la CitĂ© des Enfants », un haut-lieu de rĂšglements de compte entre gangs, le temple du trafic de stupĂ©fiants en Île–de–France, et aujourd’hui, le berceau du tueur de l’Hyper Casher ». Comment les habitants peuvent-ils redĂ©finir l’image d’un espace tenaillĂ© entre cette multitude de dĂ©finitions et de reprĂ©sentations ? Quels sont les Ă©chos de telles initiatives citoyennes dans les perceptions de la Grande Borne ? En quoi ces initiatives permettent-elles Ă  des Grignois de se rĂ©approprier le discours sur leur espace, et de devenir enfin producteurs de sens, artisans de leurs identitĂ©s ? — Un paradis pour enfants En 1968, Émile Aillaud publie une tribune dans les Cahiers de l’Institut d’AmĂ©nagement et d’Urbanisme de la RĂ©gion Parisienne. Dans la communication intitulĂ©e Qu’est-ce qu’une ville ? », l’architecte Ă©crit Devant le rĂ©sultat catastrophique des grands ensembles, on concĂšde parfois que l’urbanisme a Ă©voluĂ©, que cela se passait il y a dix ans. Non, ces formes urbaines ne sont pas maintenant dĂ©passĂ©es, elles ont toujours Ă©tĂ© une erreur. Avec une efficacitĂ© diabolique et une certaine simplicitĂ© d’esprit, les architectes ont fait dĂ©railler le monde ; et les enquĂȘteurs, sociologues ou autres, constatent le mal mais comme il n’est pas de leur domaine d’inventer une autre forme pour des citĂ©s, ils attribuent la maladie moderne de l’isolement » et la dĂ©personnalisation » Ă  des causes variĂ©es, sans se dire que la forme » offerte actuellement Ă  la vie urbaine n’était pas fatale, qu’une toute autre conception de la ville Ă©tait possible, qui peut-ĂȘtre aurait Ă©tĂ© moins pernicieuse. Aillaud, 1968 En France, la construction dans les annĂ©es 1950 de grands ensembles d’habitation Ă  l’orĂ©e des mĂ©tropoles laisse une empreinte dans le bĂ©ton d’une foi inĂ©branlable en un mieux pour l’Homme. Ces logements collectifs Ă  loyer modĂ©rĂ© et disposant de tous les agrĂ©ments de la vie moderne sont considĂ©rĂ©s Ă  leur dĂ©but comme une Ă©tape transitoire avant l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© individuelle. Pourtant, l’on constate trĂšs vite les limites de politiques de l’habitat qui ont nĂ©gligĂ© le caractĂšre essentiel de la ville [consistant] Ă  rendre possible la vie en commun » Aillaud, 1968. Lorsqu’il dessine les plans de la Grande Borne, Aillaud imagine une citĂ© qui rompt avec les lignes droites des grands ensembles traditionnels. Les pouvoirs publics lui confient 90 hectares de terrains agricoles enserrĂ©s entre la RN445, la RD310 et l’ A6 dans l’Essonne. En 4 ans, l’architecte y Ă©rige prĂšs de 3 500 logements qui accueilleront plus de 13 000 habitants de 27 nationalitĂ©s diffĂ©rentes4. La citĂ© est un labyrinthe de sept quartiers aux immeubles colorĂ©s et bas qui serpentent entre ruelles et espaces verts. Aillaud se dit habitĂ© par l’obsession de faire sortir de terre un espace de vie oĂč se mĂȘlent fonctionnalitĂ© et art, mais surtout un espace de rĂȘve et de dĂ©veloppement personnel pour ses jeunes habitants. ——– 1. Un dimanche aprĂšs midi Ă  la Grande Borne Jean-François NoĂ«l 1973 — Les dĂ©buts d’une utopie Dans l’émission La France dĂ©figurĂ©e », Émile Aillaud prĂ©sente quelques unes des idĂ©es qui ont sous-tendu la crĂ©ation de la Grande Borne, une citĂ© oĂč les enfants sont rois »5. L’architecte confie vouloir rompre avec la monotonie des quartiers ternes, et crĂ©er un projet colorĂ© qui mĂȘle poĂ©sie, architecture et humanisme. L’habitat ne doit pas ĂȘtre conditionnĂ© par les seuls impĂ©ratifs de fonctionnalitĂ©s et de coĂ»ts, mais bien par le dĂ©sir d’offrir un cadre de vie qui soit agrĂ©able, insolite et qui invite Ă  repenser la modĂ©lisation des grands ensembles. Aillaud insiste sur sa dĂ©cision de ne pas faire de l’architecture, mais plutĂŽt une non-architecture qui soit au service du vivant. Dans cette optique, il dĂ©fend l’idĂ©e d’un bonheur et d’un ravissement original Ă  portĂ©e de truelle. Pour Aillaud L’horreur de l’urbanisme actuel, c’est de rendre tous semblables les gens dans ces bĂątiments unanimes et qui supposent une vie unanime, inexistante. [Ce systĂšme] crĂ©e de fausses collectivitĂ©s, [lĂ ] il faudrait qu’on crĂ©e des singularitĂ©s, des possibilitĂ©s d’isolation, des possibilitĂ©s d’individualisation. La seule dignitĂ© que l’on puisse offrir Ă  des gens dĂ©munis par ailleurs, c’est aussi d’ĂȘtre des individus » Aillaud, 1968. L’architecte dĂ©plore l’uniformisation des modĂšles, l’effacement des aspĂ©ritĂ©s qui plongent l’individu dans un monde aseptisĂ© et sans attaches. Le projet architectural d’Aillaud se distingue par la singularitĂ© qu’il veut offrir aux corps dans ces nouveaux espaces. Les habitants ne sont pas apprĂ©hendĂ©s comme un groupe uniforme assignĂ© Ă  un lieu, mais bien comme une somme d’individus autour desquels la citĂ© est pensĂ©e dĂšs sa conception. Aillaud opte pour une architecture minĂ©rale, avec des compositions aux couleurs vives et aux structures labyrinthiques qui rappellent un madrĂ©pore. ——- 2. Ă  gauche un madrĂ©pore ; Ă  droite vue aĂ©rienne de la Grande Borne Banque des Savoirs Essonne, 1990 Émile Aillaud imagine une suite de bĂątiments et de jardins repliĂ©s sur eux-mĂȘmes, qui favorisent le dĂ©veloppement de relations de voisinage Ă  l’échelle d’affinitĂ©s humaines » Aillaud, 1972. Il place l’enfance au cƓur de sa crĂ©ation en imaginant des espaces oĂč foisonnent terrains de jeux, refuges et Ɠuvres d’arts. Aillaud explique cette fixation sur l’enfant, en rĂ©pĂ©tant Ă  la suite de Freud que l’enfant est le pĂšre de l’homme ». En agissant sur l’enfant, il espĂšre que ce dernier puisse ĂȘtre autre qu’il aurait Ă©tĂ© s’il avait Ă©tĂ© ailleurs, qu’il puisse devenir un individu ». La citĂ© regorge d’endroits pour les jeux de groupe, mais Aillaud imagine aussi une foule de refuges et d’abris propices Ă  l’isolation, Ă  la mĂ©ditation et Ă  la recherche de soi. En octobre 2003, Jean-François NoĂ«l, photographe et ancien habitant de la Grande Borne, dĂ©voile une sĂ©rie de photos prises 30 ans plus tĂŽt dans la citĂ©. Ces clichĂ©s montrent un espace libĂ©rĂ© de l’emprise de l’automobile et envahi par des enfants jouant sous les pigeons de la place de Treille, autour du Gulliver ensablĂ© de la Place de l’ƒuf, ou sur le Serpent des Radars. ——– 3. Un dimanche aprĂšs midi Ă  la Grande Borne Jean-François NoĂ«l, 1973 — OĂč la rĂ©alitĂ© rattrape l’utopie En visite Ă  la Grande Borne en 1972, Émile Aillaud confie sa joie de voir la rĂ©alisation sur le terrain de son rĂȘve poĂ©tique. La ville est un coquillage lovĂ© sur lui-mĂȘme, un immense terrain de jeu oĂč il est ravi de voir les enfants utiliser le matĂ©riel urbain exactement comme il l’avait prĂ©vu. L’architecte se satisfait d’avoir créé un lieu de vie et d’épanouissement oĂč toutes les composantes sont pensĂ©es en amont pour une utilisation spĂ©cifique. Trente ans plus tard, force est de constater l’échec du projet d’Aillaud. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1980, soit 10 ans aprĂšs l’arrivĂ©e des premiers locataires, la Grande Borne s’impose comme l’un des symboles des banlieues Ă  problĂšmes, une aire de confinement et un contre-monde de la mobilitĂ© » Lapeyronnie, 1999 57. Espace clos enfermĂ© sur lui-mĂȘme, terrain vague pour vague Ă  l’ñme . Maspero, 1990 24 la citĂ© est Ă  mille lieues de la boĂźte Ă  rĂȘver d’Émile Aillaud. Cet espace, jadis modĂšle, est devenu un lieu lĂ©gendaire [
] sans cesse montrĂ© et parlĂ© sur le modĂšle de la contre-exemplaritĂ© » Milliot, 2003 123. Son Ă©vocation Ă©veille une multitude d’images et de stĂ©rĂ©otypes, et les Ă©chos d’incivilitĂ©s relayĂ©s par les mĂ©dias ont contribuĂ© Ă  cristalliser dans les imaginaires l’idĂ©e d’une zone de non-droit, d’un lieu du ban. Dans le cas prĂ©cis de la Grande borne, une combinaison de facteurs exogĂšnes et d’élĂ©ments spĂ©cifiques Ă  l’histoire, au terrain et Ă  la genĂšse de ce projet, ont contribuĂ© Ă  cet Ă©chec rapide. Il conviendra de relever ici, entre autres, l’absence de concertations entre les diffĂ©rents acteurs du projet, le cloisonnement spatial et le manque d’équipement publics tels que les Ă©coles, les crĂšches et les bibliothĂšques, les problĂšmes structuraux nĂ©s des malfaçons du bĂąti, les effets de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 et enfin, la concentration exponentielle de populations prĂ©caires et d’origines Ă©trangĂšres. Bien avant le premier coup de crayon d’Émile Aillaud, le projet de la Grande Borne semble compromis par l’absence manifeste de concertations entre deux de ses principaux acteurs, les pouvoirs publics et la municipalitĂ© de Grigny. AprĂšs la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’État cherche Ă  rĂ©gler la crise fonciĂšre qui est une consĂ©quence du conflit et de l’expansion rapide de Paris. En 1965, il jette son dĂ©volu sur une immense plaine agricole Ă  cheval entre les communes de Grigny et Viry-ChĂątillon. Le permis de construire du grand ensemble de la Grande Borne est dĂ©livrĂ© le 10 octobre 1967, et la maĂźtrise d’ouvrage est confiĂ©e Ă  l’Office public HLM interdĂ©partemental de la rĂ©gion parisienne OPDHLMIRP. Les travaux sont rĂ©alisĂ©s par l’entreprise Bouygues qui construit 3 775 logements de 1967 Ă  1971 3 479 logements collectifs Ă  loyer modĂ©rĂ© dont 3 115 sur la commune de Grigny et 364 sur celle de Viry-ChĂątillon, 206 logements individuels et 90 habitations pour les Logements et Gestion immobiliĂšre de la RĂ©gion Parisienne LOGIREP6. En 1969, la petite commune de Grigny hĂ©rite d’une ville imposĂ©e dont elle n’a pas planifiĂ© la genĂšse et qu’elle n’a pas les moyens d’entretenir7. En effet, Grigny ne bĂ©nĂ©ficie pas des effets de la TLE Taxe Locale d’Équipement votĂ©e deux ans plus tĂŽt, et qui offre une aide financiĂšre aux communes en vue de la rĂ©alisation de structures et d’équipements induits par l’urbanisation. Cette situation se traduit trĂšs vite par un isolement de plus en plus accru de la citĂ©. CloisonnĂ©e par d’importants axes routiers, et coupĂ©e du centre de la commune par l’A68, la Grande Borne manque cruellement d’équipements collectifs, d’infrastructures et de moyens de transport. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, les malfaçons du bĂąti viennent s’ajouter aux dĂ©sagrĂ©ments liĂ©s Ă  enclavement. En effet, l’isolation thermique et phonique des bĂątiments a fait les frais de la course aux bas prix, et les logements sont gangrenĂ©s par des dĂ©fauts de construction. Les immeubles ont Ă©tĂ© construits dans une logique qui a mis en avant le contrĂŽle des coĂ»ts de production, au dĂ©triment de la qualitĂ© du bĂąti. En 1982, sous la pression d’habitants en colĂšre, plus de 750 logements de la citĂ© de la Grande Borne sont enfin dĂ©clarĂ©s insalubres et inaptes Ă  ĂȘtre occupĂ©s9. Les malfaçons et la vĂ©tustĂ© prĂ©coce des bĂątiments seront aussi aggravĂ©es par les difficultĂ©s financiĂšres de la commune de Grigny et le manque de structures d’entretien. La citĂ© vit durement les effets de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 qui accroĂźt la masse de familles pauvres et celles des Ă©trangers. Les classes moyennes françaises profitent des programmes gouvernementaux d’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, et dĂšs le milieu des annĂ©es 1970, elles fuient en masse les HLMs afin de s’installer dans des pavillons. Ils sont progressivement remplacĂ©s par des immigrĂ©s venus des anciennes colonies françaises10. Le transfert de populations s’effectue de plus en plus entre la Grande Borne et le grand ensemble voisin de Grigny 2 qui traverse aussi de fortes turbulences socio-Ă©conomiques. Cet Ă©change en vase clos renforce la prĂ©sence en masse de populations prĂ©caires. En 2013, le taux de couverture de la population de la Grande Borne par les Caisses d’Allocations Familiales s’élevait Ă  70,5 % contre 43,8 % pour l’unitĂ© urbaine Paris11. Pour Alec Hargreaves, c’est aussi Ă  partir de ce moment de fuite des classes moyennes françaises que les zones pĂ©riphĂ©riques comme la Grande Borne deviennent progressivement synonymes d’altĂ©ritĂ© ethnique Hargreaves, 2006 12. ———- La Grande Borne dans l’imaginaire national En 1981, le traitement mĂ©diatique de l’étĂ© chaud des Minguettes consolide dans l’opinion publique l’idĂ©e d’un malaise des espaces urbains pĂ©riphĂ©riques. Dans son Ă©dition du 22 septembre 1981, le journal tĂ©lĂ©visĂ© d’Antenne 2 rĂ©vĂšle l’émoi considĂ©rable gĂ©nĂ©rĂ© par ces premiĂšres Ă©meutes urbaines12. C’est une France sous le choc qui dĂ©couvre les images de vĂ©hicules en feu et le mal-ĂȘtre de toute une gĂ©nĂ©ration exprimĂ©e dans la violence et la destruction. ConstituĂ© en majoritĂ© d’enfants dits de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration » de l’immigration africaine et maghrĂ©bine, ce groupe subit de plein fouet l’impact de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 et la montĂ©e de la mĂ©fiance vis-Ă -vis des immigrĂ©s. Pendant quatre-vingt-treize jours, une partie de ces jeunes va s’engager dans une vĂ©ritable guĂ©rilla urbaine avec les forces de l’ordre et dĂ©truire propriĂ©tĂ©s privĂ©es et symboles de l’État dans la citĂ©. Le saccage des Ă©difices publics et des biens privĂ©s inscrit dans le paysage urbain les difficultĂ©s d’insertion sociale et Ă©conomique. L’ampleur des destructions et la dĂ©couverte de centaines de carcasses de voitures brĂ»lĂ©es entĂ©rinent dans l’opinion publique l’existence d’une peur des banlieues » Rey, 1996 44. Bien que les premiĂšres Ă©meutes de grande envergure ne touchent la Grande Borne qu’en Septembre 2000, la citĂ© fait rĂ©guliĂšrement l’actualitĂ© pour la violence de ses groupes de jeunes, l’emprise des trafiquants de drogue, et les vagues de violence qui font fuir services publics et privĂ©s. AprĂšs les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, la citĂ© opĂšre un retour exceptionnel sur la scĂšne nationale. Son nom est dĂ©sormais rĂ©guliĂšrement rattachĂ© Ă  celui d’Amedy Coulibaly, originaire de la Place aux Herbes et auteur des tueries de Montrouge et de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes. — Les mots des Grignois Face Ă  l’horreur des journĂ©es de janvier 2015 et la pression mĂ©diatique subie par les habitants de la citĂ©, deux collectifs vont se soulever afin d’agir sur la vision et les reprĂ©sentations de leur lieu de vie. Élan Citoyen » est un groupe créé aux lendemains des attentats, afin de libĂ©rer la parole des Grignois et fournir un exutoire aux habitants profondĂ©ment choquĂ©s. C’est une association laĂŻque et sans attaches politiques, dont les membres, tous Grignois, sont d’origines ethniques et d’appartenances religieuses diverses. L’association regroupe des habitants, parents et citoyens de Grigny [qui refusent] la fatalitĂ© qui consisterait Ă  condamner [leurs] enfants et [leurs] jeunes ». La premiĂšre action d’envergure a Ă©tĂ© l’installation, les 3 et 7 fĂ©vrier 2015, de Murs de la parole », d’immenses blocs de papiers installĂ©s devant les marchĂ©s et hypermarchĂ©s de la ville. L’initiative visait Ă  dĂ©bloquer, Ă©couter et collecter la parole et les sentiments des Grignois face Ă  l’atrocitĂ© des actes, mais aussi Ă  interpeller l’opinion nationale sur les dangers des amalgames. Les murs furent vite remplis de mots qui tĂ©moignaient du dĂ©sir des habitants de libĂ©rer une parole coincĂ©e par la violence des actes, de partager leurs peurs face Ă  la dĂ©rive de l’un des leurs, et de dire leur frustration devant la dĂ©ferlante mĂ©diatique. Ces mots montraient des Grignois, qui, Ă  l’instar de leurs concitoyens, Ă©taient traversĂ©s par la colĂšre, l’incomprĂ©hension, la peur et le dĂ©sir de se mobiliser contre l’horreur et la dĂ©rive. Élan Citoyen » a poursuivi cette premiĂšre initiative en installant des relais de paroles oĂč les habitants Ă©taient invitĂ©s Ă  partager un mot, une pensĂ©e, un projet, de maniĂšre anonyme, ou autour d’une tasse de cafĂ©. Ces espaces de rencontre improvisĂ©s et dissĂ©minĂ©s dans la citĂ© permettaient aux habitants d’échanger, de tisser un lien social qui s’était lentement dĂ©litĂ©, tout en se rĂ©appropriant des portions de leur territoire. De par son appellation mĂȘme, Élan Citoyen » s’inscrit dans le sillage d’un mouvement rĂ©publicain et d’un dĂ©sir de partager une Ă©motion collective avec le reste de la France. En ce sens, les mots recueillis rĂ©intĂšgrent Grigny et la Grande Borne dans le groupe national et s’érigent contre les reprĂ©sentations qui les peignent sous les traits de territoires perdus de la RĂ©publique. Les initiatives d’ Élan Citoyen » ont Ă©tĂ© modestement relayĂ©es par la presse et les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s nationaux, avec moins d’une dizaine d’articles parus dans des quotidiens tels que Le Parisien ou Les Échos. À titre de comparaison, Ă  la mi-janvier 2015, on trouve plus d’une centaine d’articles dans des journaux de rĂ©fĂ©rence, en France et Ă  l’étranger, sur la sƓur de Coulibaly et le studio de danses urbaines dont elle est propriĂ©taire. Ces choix Ă©ditoriaux expliquent sans doute ces mots laissĂ©s par un habitant sur l’un des espaces de paroles ouverts par Élan Citoyen » Nous ne sommes pas responsables de ce qu’un homme a fait. Ne venez pas ici chercher Coulibaly. Cherchez les Grignois, parlez-nous et vous saurez qui nous sommes ». Tout de mĂȘme, il est important de constater que malgrĂ© la faible couverture mĂ©diatique, l’évocation de cette initiative au niveau national participe d’un dĂ©but d’élaboration d’un rĂ©cit qui prenne en compte les contributions et les voix des Grignois. Ces derniers ne sont plus seulement parlĂ©s », pour emprunter l’expression de Bourdieu, mais deviennent acteurs et producteurs de l’information. Un article du Parisien consacrĂ© Ă  l’initiative parle de la volontĂ© des Grignois de se rĂ©approprier leur image ». L’article reprend la bulle d’un habitant pour qui Ce sont toujours les mĂȘmes qui parlent de l’islam dans les mĂ©dias. On veut s’exprimer mais il n’ y a pas la possibilitĂ©. Qu’on nous ouvre les outils de la RĂ©publique ! ». Dans sa livraison du 12 fĂ©vrier 2015, Le RĂ©publicain titre sur le dĂ©sir des habitants de ne plus subir le flot mĂ©diatique ». Les habitants interrogĂ©s s’y insurgent contre les reprĂ©sentations externes et souhaitent montrer leurs villes sous toutes leurs facettes, des plus sombres aux plus positives. Le travail de l’association a eu un Ă©norme Ă©cho dans les mĂ©dias associatifs et municipaux dans l’Essonne et le reste de la rĂ©gion parisienne. L’analyse de paroles glanĂ©es montrent l’impact thĂ©rapeutique de cette initiative pour les Grignois et les habitants de la Grande Borne Au dĂ©but, je ne voulais pas en parler. J’avais honte que mon quartier soit encore associĂ© au mal. Des journalistes sont venus du monde entier pour nous voir comme si nous Ă©tions des monstres. Je suis fiĂšre de voir les gens de mon quartier unis et ensemble pour dire non au mal. Ça montre au reste de la France que nous souffrons avec eux ». Les feuilles noircies disent aussi l’attachement viscĂ©ral Ă  la citĂ© et le quotidien de la vie Ă  la Grande Borne, comme dans un effort de contrebalancer le traitement mĂ©diatique Ă  charge de la ville. Les organisateurs d’ Élan Citoyen » ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s par l’engouement populaire autour de leur initiative, par la diversitĂ© d’ñge et d’origine des personnes venues apposer un dessin, un mot ou une phrase sur les espaces de paroles ouverts. L’association travaille actuellement en Ă©troite collaboration avec des sociologues afin d’assurer la pĂ©rennitĂ© de son action sur le terrain. La seconde action importante est celle de Reporter Citoyen » qui s’est engagĂ© Ă  replacer les Grignois au centre de la production d’informations sur leur environnement. Reporter Citoyen » est une initiative supportĂ©e par la plateforme indĂ©pendante et associative LaTĂ©lĂ©Libre et l’École des MĂ©tiers de l’Information de Paris. Elle ouvre les portes des mĂ©tiers de journalisme Ă  des jeunes issus des quartiers sensibles d’Île-de-France en leur offrant gratuitement une formation de trois ans. Le 17 janvier 2015, de jeunes reporters publient un manifeste accompagnĂ© d’une tribune vidĂ©o intitulĂ©e Nous Reporters Citoyens Refusons les PrĂ©jugĂ©s »13. Dans la vidĂ©o, huit Ă©tudiants originaires de Grigny, mais aussi de Viry-ChĂątillon, CrĂ©teil, Saint-Denis et l’Île-Saint-Denis apportent une rĂ©ponse en trois parties Ă  un article du quotidien Le Figaro paru le 15 janvier 2015 intitulĂ© À Grigny, la ville de Coulibaly, la thĂ©orie du complot va bon train ». Dans la premiĂšre partie, ils s’insurgent contre les amalgames dont ils s’estiment victimes, en refusant par exemple d’ĂȘtre comparĂ©s Ă  des herbes folles condamnĂ©es Ă  devenir de mauvaises graines », que l’on prenne la parole de quelques jeunes collĂ©giens immatures pour l’opinion de tous » ou encore que les journalistes viennent dans [leur] quartier comme au zoo, pour voir des animaux ». Dans le seconde partie, ils demandent Ă  ĂȘtre respectĂ©s en tant que citoyens, Français et ĂȘtres humains », que l’État reconnaisse ses erreurs et prenne ses responsabilitĂ©s » ou encore que la presse traite et relaie de maniĂšre Ă©quitable l’information ». Enfin dans la troisiĂšme partie, les jeunes reporters citoyens se dĂ©clarent solidaires de toutes les victimes », de toutes les familles en deuil » et de toutes les actions qui favorisent le vivre ensemble ». Pour ces futurs journalistes aux origines ethniques diverses, l’horreur des actions d’Amedy Coulibaly braque les projecteurs de la presse nationale et mondiale sur toute une ville, au risque de ne mettre en lumiĂšre que les comportements radicaux. Dans leur tribune, ils s’insurgent contre la vision tronquĂ©e de Grigny et des banlieues en gĂ©nĂ©ral. Ils condamnent fermement la barbarie de janvier 2015, en affirmant, l’un aprĂšs l’autre, puis d’une mĂȘme voix leur attachement Ă  la paix, Ă  la RĂ©publique et Ă  ses valeurs. Ces intervenants offrent un regard neuf sur le signe que reprĂ©sente le jeune de banlieue ». PopularisĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990 par des journalistes du quotidien Le Monde, le terme est vite repris dans les analyses sociales et politiques de la banlieue. Il renvoie aujourd’hui Ă  une image fixe, celle d’un individu en rupture avec la sociĂ©tĂ© ĂągĂ© de moins de 25 ans, il est facilement reconnaissable Ă  sa piĂštre maĂźtrise du français, Ă  son Ă©ternelle tenue de sport et Ă  sa casquette vissĂ©e Ă  l’envers. Dans Portrait du dĂ©colonisĂ© arabo-musulman et quelques autres » paru en 2004, Albert Memmi met en Ă©vidence la confusion sĂ©mantique qui s’est installĂ©e entre jeune » et enfant d’immigrĂ© » Jeunes MaghrĂ©bins » ne valait guĂšre mieux, c’était encore d’une certaine maniĂšre une exclusion, une insistance sur la diffĂ©rence ; c’est pourquoi on rĂ©duisit les enfants d’immigrĂ©s Ă  l’adjectif jeunes, en rĂ©fĂ©rence seulement Ă  leur Ăąge, mĂȘme s’il s’agissait d’une jeunesse particuliĂšre, qui ne rĂ©pondait pas aux critĂšres, aux prĂ©occupations Ă  l’avenir des autres jeunes. Memmi, 2004 137 VulgarisĂ© par les discours publics, le terme jeune » est aujourd’hui devenu synonyme de Français issus de l’immigration ». En dĂ©cembre 2010, la secrĂ©taire d’État Ă  la Famille Nadine Morano met ce phĂ©nomĂšne en relief lors d’un dĂ©bat local sur l’identitĂ© nationale. InterrogĂ©e sur la jeunesse de banlieue, elle dĂ©clare Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est Français, c’est qu’il aime son pays, c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette Ă  l’envers »14. Outre le raccourci hĂątif Ă©tabli ici entre jeune de banlieue » et jeune musulman », il est intĂ©ressant de noter que la seule Ă©vocation d’un mot en apparence anodine suffit Ă  invoquer les fantasmes les plus divers, de la menace que constitue la rupture sociale d’une frange de la population Ă  la peur de l’invasion religieuse. Pour le sociologue Francis Truong, cette rhĂ©torique n’est pas sans consĂ©quence car Parler du jeune de banlieue revient Ă  enfermer une jeunesse plurielle sous un stigmate unique [
] la rĂ©duisant Ă  l’image de la racaille incivile ou Ă  celle de la victime sociale. Condamnables ou excusable »15. Les membres de Reporter Citoyen » se rĂ©approprient ce terme et l’arriment fermement au centre de leur activitĂ© journalistique. En associant cette expression Ă  leur ancrage Ă  la RĂ©publique, Ă  leur attachement Ă  la justice et Ă  l’équitĂ© des reprĂ©sentations, ils dĂ©voilent le large Ă©ventail de personnages qui peuplent l’espace des banlieues, et Ă©branlent la figure symbolique d’une jeunesse uniforme Ă  la dĂ©rive. Cette initiative a Ă©tĂ© largement relayĂ©e par la presse française et internationale, et il est Ă  noter que ce groupe est dĂ©sormais trĂšs sollicitĂ© par les politiques dans la recherche d’une solution commune Ă  la situation actuelle de Grigny et des zones pĂ©riphĂ©riques sensibles. Aujourd’hui, force est de constater que la banlieue est plus connue Ă  travers le discours des mĂ©dias et celui des Ă©diles politiques qu’à travers les productions de ses habitants. Ces discours forgĂ©s de l’extĂ©rieur ont pour consĂ©quence la crĂ©ation dans l’inconscient collectif d’images qui dĂ©passent et effacent la rĂ©alitĂ© de la pĂ©riphĂ©rie. En analysant la fabrique de ces images, Pierre Bourdieu constate en 1993 Parler aujourd’hui de banlieues Ă  problĂšmes ou de ghetto, c’est Ă©voquer, presque automatiquement, non des rĂ©alitĂ©s d’ailleurs trĂšs largement inconnues de ceux qui en parlent le plus volontiers, mais des fantasmes, nourris d’expĂ©riences Ă©motionnelles suscitĂ©es par des mots ou des images plus ou moins incontrĂŽlĂ©es, comme ceux que vĂ©hiculent la presse Ă  sensation et la propagande ou la rumeur politique. » Bourdieu, 1993 249. Bourdieu parle ainsi d’ effets de lieu » afin d’illustrer les associations qui se mettent en place entre territoires, discours et fantasmes. Écrivain et Ă©ducateur social, Étienne Liebig lui emboĂźte le pas lorsqu’il dĂ©clare qu’on en arrive Ă  ne plus observer objectivement le rĂ©el, mais Ă  interprĂ©ter selon une grille fantasmĂ©e les comportements des habitants des quartiers, consolidant encore le mur invisible qui sĂ©pare les banlieues du reste du pays » Liebig, 2010 2. Selon Liebig, les banlieues se sont durablement installĂ©es dans l’imaginaire collectif comme un lieu exotique, une zone de relĂ©gation et la quintessence du mal. Tout y possible, tout peut s’y faire » Liebig, 2010 2. Pour la sociologue Marilla Amorim, parler de la banlieue revient implicitement Ă  Ă©voquer la ville, de la mĂȘme maniĂšre qu’utiliser le terme pĂ©riphĂ©rie » Ă©voque l’existence d’un centre » Amorim, 2002 24. Cette position laisse apparaĂźtre les liens et oppositions qui peuvent exister entre ces diffĂ©rents territoires villes et pĂ©riphĂ©ries et informent la mise en place de leur construction discursive. Espaces et discours sont indissociables et pour la gĂ©ographe MĂ©lina Germes, l’espace est constituĂ© par les discours en ce que les significations d’un espace ou d’un lieu sont Ă©laborĂ©es, discutĂ©es, façonnĂ©es par les diffĂ©rents discours » Germes 2012 517. En France, le discours sur la ville est fortement marquĂ© depuis plus d’une dĂ©cennie par la question des espaces pĂ©riphĂ©riques qui sont devenus des lieux de la marginalitĂ©, des champs de la sauvagerie moderne, [
] lieux des incivilitĂ©s, de la solitude et des inĂ©galitĂ©s les plus criantes » Dubet, 1995 52. La banlieue est le rĂ©sultat de planifications architecturales et politiques, mais aussi le fruit de perceptions et de projections qui vont cristalliser dans l’opinion publique l’idĂ©e de zones de non-droit et de relĂ©gation. En rĂ©action Ă  ces discours qui disent ce territoire du dehors, des mouvements tels que Collectif Élan Citoyen » et Reporter Citoyen » se fixent comme double objectif de dire leur territoire dans sa banalitĂ© et de dĂ©montrer l’attachement de ces habitants Ă  une identitĂ© française multiple. L’écriture substitue ainsi habilement la peinture du quotidien aux reprĂ©sentations et Ă  l’exceptionnalitĂ© des Ă©vĂ©nements. Perec attire notre attention sur le paradoxe d’un quotidien qui devient opaque Ă  force d’ĂȘtre trop Ă©vident Ce que nous appelons quotidiennetĂ© n’est pas Ă©vidence, mais opacitĂ©, une forme de cĂ©citĂ©, une maniĂšre d’anesthĂ©sie » Perec, 1974 IVe de couverture. Dans le cas de la banlieue, cette rĂ©flexion prend un double sens qui Ă©claire l’entreprise de ces deux collectifs. Perec dĂ©nonce la cĂ©citĂ© dans laquelle nous plongent les automatismes et l’éternelle rĂ©pĂ©tition des Ă©vĂ©nements. Pour le sociologue, seule l’écriture et l’interrogation de ces habitudes sont Ă  mĂȘmes de venir Ă  bout de l’opacitĂ© de l’habitude. Ce parallĂšle est extrĂȘmement saillant pour la banlieue en ce sens que cet espace est enfermĂ© dans des prĂ©conceptions que l’on peut comparer aux automatismes perequiens. L’écriture du quotidien de la banlieue apparaĂźt comme une alternative saine afin de lever le voile qui s’est abattu sur la pĂ©riphĂ©rie. Les voix et actions de ces Grignois sont autant d’encouragements Ă  ne plus penser l’identitĂ© et le territoire en termes de catĂ©gories fixes. Le chemin de la rĂ©habilitation est encore long. Il passe par les efforts de renouveau urbain, la prise en compte des erreurs du passĂ© et l’impĂ©ratif du vivre ensemble », mais aussi par un changement des reprĂ©sentations dans et en dehors de la citĂ©. En ce sens, les actions de Reporter Citoyen » et Élan Citoyen » sont exemplaires. Mame-Fatou Niang ——– Mame-Fatou Niang enseigne la littĂ©rature française et francophone Ă  Carnegie Mellon University Pittsburgh, USA. Mame-Fatou Niang s’intĂ©resse aux questions urbaines dans la littĂ©rature française contemporaine, ainsi qu’à l’étude de la diaspora noire en Europe. Elle a rĂ©cemment publiĂ© MĂšres migrantes et filles de la RĂ©publique IdentitĂ© et FĂ©minitĂ© dans le roman de banlieue », in HervĂ© Tchumkam Dir., La France face Ă  ses Banlieues, PrĂ©sence Francophone 80 2013 p. 60-84 ; et UrbanitĂ©s FĂ©minines dans le roman CaribĂ©en », in Gladys M. Francis Dir., Amour et genre dans la littĂ©rature franco-caribĂ©enne, Vents AlizĂ©s Ă  paraĂźtre 2015. mniang AT DOT edu — Couverture La citĂ© de la Grande Borne, Grigny Niang, 2015 —— Bibliographie Aillaud E., 1968, Tribune Libre Qu’est-ce qu’une ville ?, Paris, Cahiers de l’IAURP, 11 p. Aillaud E., 1972, La Grande Borne Ă  Grigny [Une ville, essai de rĂ©ponse], Paris, Éditions Hachette, 189 p. Amorim M., 2002. La ville comme un autre et l’autre de la ville », in Amorim M. Dir., Images et discours sur la banlieue, Paris, Eres, pp. 43-69. Bourdieu P., 1998. Effets de Lieu », in Bourdieu P. Dir., La MisĂšre du Monde, Paris, Éditions du Seuil, pp. 249-250. Dubet F., 1995. La GalĂšre Jeunes en survie, Paris, Fayard, 241 p. Germes M., Schirmel H., Brailich A. et al, 2012, Les grands ensembles de banlieue comme menaces urbaines ? Discours comparĂ©s – Allemagne, France, Pologne », Annales de gĂ©ographie, Vol. 2010, n° 675, pp. 515-535. Hargreaves 2006, A Deviant Construction The French Media and the Banlieues », in New Community 22, pp. 607-618. Lapeyronnie D., 1999. Contre-monde. Imitation, opposition, exclusion », in Les Annales de la Recherche Urbaine, pp. 83-84. Liebig E., 2010, Les pauvres prĂ©fĂšrent la banlieue, Paris, Michalon, 192 p. Maspero F., 1990, Les passagers du Roissy-Express, Paris, Seuil, 328 p. Memmi A., 2004, Portrait du dĂ©colonisĂ© arabo-musulman et quelques autres, Paris, Gallimard, 224 p. Milliot V., 2003, Ville Fragile et Paroles Vives Notes sur le rĂŽle de l’oralitĂ© dans le contexte des banlieues-mondes » in Martin et Decourt N. Dir., LittĂ©rature orale. Paroles vivantes et mouvantes, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, pp. 134-146. Perec G., 1974, EspĂšces d’espaces, Paris, Éditions GalilĂ©e, 200 p. Rey H., 1996, La peur des banlieues, Paris, Les Presses de Sciences Po, 128 p. Rosello M., 1997, North African Women and the ideology of modernization From bidonvilles to citĂ©s de transit and HLM » in Hargreaves A. G. and McKinney M. Dir., Immigration, Race’ and Ethnicity in Contemporary France, London and New York Routledge, pp. 240-254. ——— Dans la mĂȘme veine iconoclaste et poĂ©tique, Émile Aillaud 1902-1988 rĂ©alise entre autres le quartier Pablo Picasso Ă  Nanterre et les CourtiliĂšres Ă  Pantin. Aillaud imagine des bĂątiments, tiges vĂ©gĂ©tales en forme de labyrinthes, qui s’élĂšvent entre arbres plantĂ©s et nuages dessinĂ©s. [↩]Pernoud G. et Van Der Gucht G., La France dĂ©figurĂ©e, Office National de Radiodiffusion TĂ©lĂ©vision Française, 10 DĂ©cembre 1972, TĂ©lĂ©vision, [↩] Bien que la banlieue dĂ©signe tout espace situĂ© Ă  la pĂ©riphĂ©rie d’une ville, le sens de ce terme a beaucoup Ă©voluĂ©. Aujourd’hui, il dĂ©signe aussi une rĂ©alitĂ© sociale, Ă©conomique et mentale qui exclut par exemple les banlieues chics de Paris, Lyon ou Bordeaux que sont Neuilly, Écully ou CaudĂ©ran. Son Ă©vocation mobilise presque instantanĂ©ment un rĂ©seau de fantasmes et de reprĂ©sentations nĂ©gatives. Le terme mythologie urbaine » fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’ensemble des reprĂ©sentations mentales qui se sont dĂ©veloppĂ©es autour des banlieues, et plus spĂ©cifiquement, autour du type d’habitat urbain social dĂ©labrĂ© occupĂ© par des populations en grande prĂ©caritĂ© Ă©conomique et composĂ©e, pour une part importante, d’immigrĂ©s ou de Français d’origine Ă©trangĂšre. [↩]Archives dĂ©partementales de l’Essonne [↩]VidĂ©o disponible Ă  l’adresse [↩] [↩]Ces villes imposĂ©es seront aussi implantĂ©es dans les communes d’Orsay le complexe des Ulis, de Viry-ChĂątillon la citĂ© de la Cilof ou de Vigneux-sur-Seine La Croix Blanche. MalgrĂ© les nombreux refus des communes, la construction est autorisĂ©e par la puissante DGEN Direction GĂ©nĂ©ral Ă  l’Équipement National grĂące Ă  qui l’État se substitue aux villes en matiĂšre d’urbanisme. [↩]En 2002, un pont est construit sur l’A6 et relie enfin la citĂ© au centre de la commune de Grigny. [↩]Maison de Banlieue et de l’Architecture. Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Essonne. Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne. Cahier N° 11 de la Maison de Banlieue et de l’Architecture. mi-dĂ©cembre 2005. [↩]Dans les vingt annĂ©es qui suivent l’implantation des HLM, la banlieue se caractĂ©rise de plus en plus par un fort marquage immigrĂ©. En 1985, plus de 60 % des 65 000 habitants de la commune des Minguettes Ă  Lyon Ă©tait d’origine Ă©trangĂšre, et prĂšs de 55 nationalitĂ©s diffĂ©rentes se cĂŽtoyaient dans l’espace de la citĂ© Hargreaves, 2006 12. À la Grande Borne, l’immigration participe considĂ©rablement Ă  la croissance dĂ©mographique puisque 23,5 % de la population Ă©tait originaire de l’étranger en 1999. Il est possible de consulter tous ces chiffres sur le site du SystĂšme d’information gĂ©ographique de la politique de la ville [↩]Sources Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – Iris, INSEE 2010 – Iris, Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – Commune, INSEE 2010 – Commune, Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – UnitĂ© urbaine, INSEE 2010 – UnitĂ© urbaine [↩] [↩]La tribune sera aussi publiĂ©e dans Le Monde du 16 janvier 2015. [↩]Discours prononcĂ© le 14 DĂ©cembre 2010 Ă  Charmes Vosges. L’intĂ©gralitĂ© de l’intervention est disponible ici [↩]Fabien Truong, Le jeune de banlieue n’existe pas. » LibĂ©ration. [Paris] 11 Avr. 2010. [↩] ï»żAccueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Ville surnommĂ©e la CitĂ© du Vase — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies. 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Elle demanda au roi d'Ă©difier sur une grĂšve recouverte Ă  marĂ©e haute une digue puissante. Les clĂ©s d'argent Ă©taient sous la protection de Gradlon qui les gardaient sur lui de jour comme de nuit. GrĂące Ă  cette construction, la ville s'Ă©tait enrichie, mais la population en fut GwĂ©nolĂ© se fĂącha de cette corruption, mais ne fut pas jour un chevalier vint, Dahut fut sĂ©duite. Pour qu'elle lui prouve son amour, il lui rĂ©clama les clefs d'argent. Elle les subtilisa Ă  son pĂšre amant alla ouvrir, en dĂ©but de tempĂȘte, les portes des Ă©cluses, et les eaux envahirent la ville d'Is. Gradlon, rĂ©veillĂ© par GwĂ©nolĂ©, rĂ©cupĂ©ra sa fille et tenta d'Ă©chapper aux eaux. Le saint lui demanda de jeter sa fille Ă  l'eau pour dĂ©charger le cheval qui pourrait aller plus vite, et ils furent sauvĂ©s. Sa citĂ© fut cependant engloutie, intacte sous la mer, attendant que quelqu'un prononce les paroles qui la feraient resurgir dans toute sa splandeur. Cette lĂ©gende a Ă©tĂ© racontĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  l'Ă©crit au dix-neuviĂšme siĂšcle, et transmise Ă  l'oral depuis son origine. Il serait donc possible que cette lĂ©gende ne soit pas exactement du Moyen-Age, mais peut-ĂȘtre encore plus ancienne. Car comment, au Moyen-Age, Ă©tait-il possible de bĂątir une ville protĂ©gĂ©e par des Ă©cluses qui se ferment Ă  l'aide d'une clĂ© ??? Mais il est possible qu'Is ait vraiment existĂ©. On pense Ă©galement que cette lĂ©gende est allĂ©gorique Dahut reprĂ©senterait le paganisme, saint GwĂ©nolĂ© le convertisseur, et le roi, celui qui abandonne le paganisme pour le christianisme. Le conte marquerait donc le passage du paganisme celte au christianisme celtique car les druides se sont convertis au christianisme, sans pour autant que la religion ne les empĂȘche de diffuser leur savoir et de pratiquer leurs sciences telles que l'herboristerie, la divination, la mĂ©decine, .... Et que Is reprĂ©senterait la religion celte, engloutie, Dahut Ă©tant sa derniĂšre reprĂ©sentante, ... Ils notent Ă©galement que, comme plus haut, l'implantation du christianisme ne donna pas lieu Ă  des conflits. Il y eut une fusion. La classe des druides se rallia au christianisme et une partie de ses membres, ordonnĂ©e Ă  la prĂȘtrise, dournit ses cadres au nouveau culte. Les Bretons dĂ©barquĂ©s en Armorique amenĂšrent leur Eglise mĂȘlĂ©e de culte chrĂ©tien et de culte druidique. Il est prĂ©cisĂ© que l'Eglise bretonne adhĂ©ra Ă  l'Eglise romaine au neuviĂšme siĂšcle. En tout cas, Dahut m'a dĂ©jĂ  convaincue, c'est donc qu'Is pourrait m'apparaĂźtre ohooo quelle prĂ©tention !!!. TrĂȘve de vantardises, la parole est Ă  vous ! AwenAdminNombre de messages 55Date d'inscription 30/09/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Mar 16 Jan 2007 - 1516 La lĂ©gende de la citĂ© d'Ys, est une lĂ©gende difficile d'interprĂ©tation... Elle a en effet Ă©tĂ© remaniĂ©e de nombreuses fois par le christianisme, oeuvre des hagiographes, qui tentĂšrent de se l'approprier afin de montrer leur souverainetĂ© sur le paganisme comme ils n'ont fait pour beaucoup de chose.... D'ailleurs je la connais sous plusieurs autres versions... Sinon, je pense que le fait de la rĂ©prĂ©senter comme le passage du paĂŻen au chrĂ©tien, est une bonne idĂ©e qui a dĂ©jĂ  fait son chemin. En effet c'est au Ve siĂšcle que la lĂ©gende parle de l'engloutissement de cette citĂ©. Hors, c'est aussi l'Ă©poque de la chutte de Rome et de l'empire Romain. Epoque confuse, qui laisse place au Christianisme et aux Francsen gros, trĂšs trĂšs gros rĂ©sumĂ© raccourcis... ^^. Il serait donc lĂ©gitime de voir ici une allĂ©gorie de ce passage . La citĂ© d'Ys, empire PaĂŻen, gouvernĂ© par un Roi Guerrier, mais qui pour les chrĂ©tiens, en l'occurence reprĂ©sentĂ©s ici par Saint GwĂ©nolĂ©, abbĂ© de Landevenec, et Saint Corentin, premier Ă©vĂȘque de Quimper n'est que lieu de pĂ©chĂ©s qui souillent Dieu et qu'il faut Ă©radiquer pour laisser place Ă  un empire d'autres hypothĂšses ont aussi Ă©tĂ© Ă©mises. La lĂ©gende de la citĂ© d'Ys devait ĂȘtre certainement une lĂ©gende celte avant d'ĂȘtre remaniĂ©e. Certain y voit une survivance du mythe celtique de la femme de l'autre monde elle est aussi appelĂ©e "Morgane" , une version de la banshee iralandaise dont on raconte qu'elle serait issu d'une dĂ©esse celte, Bandish, "la messagĂšre de l'autre monde " le Sidh , annonciatrice de mort, dont nombre de ses amants en on fait l'essais... Certains aussi pense que la citĂ© Ă  rĂ©element existĂ©, et cela ne m'Ă©tonnerai pas. Qu'y a t-il de si Ă©trange Ă  avoir vĂ©cu un raz-de-marĂ©e au Ve siĂšcle ? La cĂŽte Armoricaine n'est-elle pas connue pour lentement s'enfoncer sous les eaux ? Cela rendrait l'hyppothĂšse plus que plausible. Et de nombreux vestiges furent trouvĂ©s apportant la preuve qu'il existait bien quelque chose sous le niveau de la mer lors des grandes marĂ©es, la baie de Douarnenez une des supositions de l'ancien lieu oĂč se trouvait la citĂ© Ă  parfois livrĂ©e des vestiges de construction en pierre ; ainsi que des restes gallo-romain d'Ă©tablissement sur les hauteurs avec des chemins/voies qui convergent vers la baie de Douarnenez et s'enfoncent sous la mer. Il y a aussi une autre ville qui dispute l'emplacement de la citĂ©, Lexovie dont CĂ©sar et d'autres auteurs nous parle . Mais je n'ai pas trop le temps de m'Ă©tendre lĂ  dessus... Enfin voilĂ  quelques petites rĂ©actions ! Et au fait, bienvenue Ă  toi sur ce forum Boudicca! Sag'yh-ZaĂ«lMaitre PosteurNombre de messages 101Age 41Localisation Chevilly LarueDate d'inscription 27/12/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Mar 16 Jan 2007 - 1528 C'est vrai que j'ai dĂ©jĂ  entendu des versions diffĂ©rentes Ă  propos de cete fameuse lĂ©gende...Et oui bienvenue Ă  toi Boudicca... d'ailleurs ça serait pas une bonne idĂ©e de mettre une rubrique prĂ©sentation... non ? Histoire de se "connaitre" un peu plus entre Celtes. AwenAdminNombre de messages 55Date d'inscription 30/09/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Mar 16 Jan 2007 - 1536 hummm... oui ca pourrait ĂȘtre une bonne idĂ©e, pour se dĂ©tendre un peu. Je vais ajouter cela d'ici peu dans la rubrique "au coin du feu"... Sag'yh-ZaĂ«lMaitre PosteurNombre de messages 101Age 41Localisation Chevilly LarueDate d'inscription 27/12/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Mer 17 Jan 2007 - 1700 chouette... BoudiccaUtilisateur sachant se servir du forumNombre de messages 16Age 32Localisation Parmi les Bituriges Vivisques bordelais et les PĂ©trocores pĂ©rigourdins non loin de Burdigala...Date d'inscription 04/01/2007Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Ven 19 Jan 2007 - 1605 Merci pour vos bienvenutages hĂ©hĂ© je suis adepte des nĂ©ologismes !!! ! On appelait la triple dĂ©esse sous diffĂ©rents noms en fonction de la gĂ©ographie en Hibernie la future Eire..., on l'appelait Morrigan, Macha et Badb, en Bretagne Britannia romaine, Brigantia, Nemain et l'autre nom m'Ă©chappe, et en Gaule... peut-ĂȘtre Bormana signifie la bouillante, Epona la dĂ©esse assimilĂ©e Ă  AthĂ©na et Ă  HĂ©ra et... ooooh, qui d'autre ??? Mais quelle lĂ©gende... en un sens ça fait rĂȘver, et dans un autre, elle rĂ©volte car le sacrifice de Gradlon Ă©tait injustifiĂ© quand on aime sa fille, fut-elle aux moeurs dĂ©pravĂ©es et prĂ©tendument traĂźtresse - car c'est le chevalier le fautif dans cette histoire... - on prĂ©serve sa vie, devant un adepte d'une religion Ă  laquelle on n'adhĂšre pas, qui plus est. Un paĂŻen obĂ©ir Ă  un chrĂ©tien... on aura tout vu...En tout cas, je suis, moi aussi, pour cette nouvelle rubrique !! Vie, force, santĂ© au forum de Keltia ! certes, cette "formule" Ă©tait utilisĂ©e par les Ă©gyptiens, mais entre peuples aux origines antiques, on peut se permettre quelques emprunts par-ci par-lĂ  AwenAdminNombre de messages 55Date d'inscription 30/09/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Sam 20 Jan 2007 - 2025 Gradlhon a fait certes un sacrifice injustifiĂ© en poussant sa fille du destrier qui l'emmenĂ© lui et St GwĂ©nael en dehors de la citĂ© en perdition... Mais, attention, a ne pas lui jeter trop rapidement la premiĂšre pierre... Car d'en une autre version, ce n'est pas le Roi, mais bien St GwĂ©nael qui poussa la princesse. Gradlon voulant garder sa fille Ă  ses cĂŽtĂ©s.... Ahh quelle version est la vrai ? Si un jour on invente la machine Ă  remonter dans le temps... Je crois savoir quoi en faire.... CernunnosUtilisateur sachant se servir du forumNombre de messages 17Localisation TĂ­r na-nÓgDate d'inscription 03/10/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Jeu 25 Jan 2007 - 1313 Ys et l’Atlantide ? Le Royaume perdu de MĆ« ? Il y a aussi une lĂ©gende Ă©quivalente en Ulster, liĂ©e au gigantesque Lough Neagh, Ă  quelques miles de Belfast, creusĂ© par la main puissante de Fionn macCumhaill. Des auteurs farfelus ? rĂ©cents font mĂȘme de l’Irlande l’inspiration de Platon, voyant dans Tara ou BrĂșgh na Boine Newgrange les temples dĂ©crits pas l’auteur...Mais surtout il faudrait peut-ĂȘtre plutĂŽt y voir une version christianisĂ©e et continentalisĂ©e de la lĂ©gende irlandaise de HĂ­-Breasil c’était, en un temps immĂ©morial, la CinquiĂšme Province, une grande presqu’üle Ă  l’ouest de l’Irlande, citĂ©e mĂȘme sur les cartes Ă  partir du Moyen-Age. C’était une terre d’abondance au climat clĂ©ment, oĂč l’on ne manquait de rien, oĂč Hommes et dieux marchaient cĂŽte Ă  cĂŽte ; ses palais Ă©taient d’or et de cristal. Mais elle fut balayĂ©e par Mananaan macLir lors d’un terrible cataclysme pour une raison mystĂ©rieuse qui change selon les versions. De HĂ­-Breasil il ne reste de nos jours que quelques rochers, les Iles d’Aran, peuplĂ©es des derniers descendants des Fir Bholg, et la cassure nette des falaises de Moher oĂč se trouvait l’ lĂ©gende est reprise dans le Lebor GabĂĄla Érenn, le Livre des ConquĂȘtes, et il existe des arguments Ă  l’appui de cette thĂ©orie - la prĂ©sence d’une terre Ă  l’ouest est gĂ©ologiquement possible, et ses cĂŽtes baignĂ©es par le gulf stream pouvaient lui faire bĂ©nĂ©ficer d’un climat doux qui lui donnait une agriculture riche et faisait d’elle a land of plenty’.- pourquoi tant de forteresses le dĂșn’, fort circulaire de pierres sĂšches, dont DĂșn Aonghusa reste l’exemple le plus spectaculaire, demi-cercle, puisque l’autre moitiĂ© est peut-ĂȘtre tombĂ©e avec le reste de la falaise s’il n’y avait lĂ  que quatre Ăźles arides, sans arbres, sans eau, sans rien pour intĂ©resser un quelconque agresseur ? Par contre, si cet endroit Ă©tait l’entrĂ©e vers une terre riche, on comprend que l’on ait voulu construire un rĂ©seau de fortifications dĂ©fendable par une force rĂ©duite et qui, Ă©trangement, permet de laisser entrer une armĂ©e mais la prend en tenaille et lui rend tout repli impossible. Toutefois, il se peut que certains forts, construits Ă  des Ă©poques diffĂ©rentes, n’aient Ă©tĂ© que des endroits cultuels. A dĂ©faut de dĂ©couvertes marquantes, on peut rĂȘver... - les lĂ©gendes ont toujours parlĂ© de cinq provinces en Irlande, or aujourd’hui il n’y en a que quatre, Munster, Connacht, Leinster et Ulster. Selon certains historiens, Temhair Tara aurait Ă©tĂ© une province en elle-mĂȘme, comme Washington DC qui est un Ă©tat en plus d’ĂȘtre une ville afin qu’aucun autre Ă©tat ne la revendique. Mais pour d’autres, Temhair n’aurait jamais constituĂ© une province autonome, et il faudrait donc chercher cette cinquiĂšme partie ailleurs... donc Ă  l’ouest, au couchant, derniĂšre Ă©tape vers TĂ­r na n-Óg, la terre de l’éternelle jeunesse et des morts heureux, formant ainsi un lieu de passage vers le monde des morts qui n’est pas sans rappeler l’origine du Mont Saint Michel, ancien Mont Tombelaine Tumulus Beleni, de Belenos, dont Michel est Ă  peu prĂšs l’équivalent dans le panthĂ©on chrĂ©tien. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, allez donc, comme je l’ai fait, vous pencher au bord de la falaise de DĂșn Aonghusa, par la nuit de Samhain, Ă  minuit, et observez les brumes. Peut-ĂȘtre que, Ă  la diffĂ©rence de moi, vous pourrez voir les domes dorĂ©s de HĂ­-Breasil et entendre les chants et les musiques de cet autre monde... Et mĂȘme si vous ne voyez rien, cet ultime refuge du celtisme vaut largement le ce qui est des dĂ©esses, il est difficile d’ĂȘtre si prĂ©cis, les celtes Ă©tant par nature avares de confidences le mot Ceilteach, en Irlandais, veut encore dire Ă  la fois celte’ et cachĂ©, dissimulé’ et ne laissaient pas leurs dieux porter des Ă©tiquettes comme les grecs ou les romains. Ainsi, la Brigantia gauloise est connue en Éire sous le nom de Brighidh, devenue Sainte Brigid, sainte patronne avec PĂĄdraig et Columcille de l’Irlande. Mais parfois, elle se rapproche de Anu Ana, Dana, Danu, celle des Tuatha DĂ©, devenue sainte Anne ; et parfois non. Quand Ă  la Grande Corneille, dĂ©esse de la mort et de la guerre, Ă©pouse de NĂ©t, elle est en effet triple, mais certaines versions l’appellent la Badhbh pron. BaĂŻv, carrion crow’, divisĂ©e en MĂłrrighĂĄin grande reine des morts, Macha la jument, qu’on retrouverait dans l’anglais nightmare’, cauchemar ? et la vierge Nemhain, mais d’autres fois elle est connue comme la MĂłrrighĂĄin, divisĂ©e en Badhbh, Macha et Nemhain... Bref, pas facile de s’y retrouver, surtout qu’elles changent de forme, tantĂŽt jolies pucelles, ou harpies proches des sorciĂšres de Macbeth autre hĂ©ros celte historique dont on pourrait parler Ă  la suite de Vercingetorix ou Vindex, ou mĂȘme en farcouches guerriĂšres rappelant les Walkyries. Peu importe, de toutes façons on peut imaginer que l’on ne connait aucun des noms rĂ©els et secrets des dieux, et que seuls subsistent leurs surnoms, souvent locaux. Alors tel ou tel dieu peut ici se rapprocher de X, et lĂ  de Y. Un dieu peut avoir plusieurs nom comme un nom peut ĂȘtre l’épithĂšte de plusieurs dieux... Bon courage pour les correspondances !CearnĂșn MĂłr BoudiccaUtilisateur sachant se servir du forumNombre de messages 16Age 32Localisation Parmi les Bituriges Vivisques bordelais et les PĂ©trocores pĂ©rigourdins non loin de Burdigala...Date d'inscription 04/01/2007Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Ven 26 Jan 2007 - 1302 Alors lĂ ... j'en reste coite... Ovation, s'il vous plaĂźt...Tant de connaissances... Tant de poĂ©sie... Tant de spiritualitĂ©... Les mots manquent. Tu ferai - si ce n'est pas dĂ©jĂ  le cas - un excellent professeur d'archĂ©ologie... Mais oĂč trouver toutes ces informations, car le peu de documents que je possĂšde se ressemblent tous plus ou moins... CintugnatosMaitre PosteurNombre de messages 62Localisation chez les AruerniDate d'inscription 03/10/2006Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is Sam 24 Mar 2007 - 1505 Salut Ă  tous !Je profite de la journĂ©e portes ouvertes de mon Ă©tablissement pour vous envoyer ceci A propos de la ville d’Is, voilĂ  en rĂ©sumĂ© ce que j’en sais je m’y intĂ©resse depuis tout petit, depuis que son histoire m’avait Ă©tĂ© racontĂ©e Ă  maintes reprises par mes parents.Concernant le sens de Ker Is, il y a plusieurs interprĂ©tations. Les seules qui me paraissent intĂ©ressantes parmi celles que je connais sont les suivantes - Ker Is, contraction de Ker Izel/Isel Ville basse » cette explication se passe de commentaire. On peut toutefois prĂ©ciser que de nombreux vestiges d’époques antĂ©rieures de la PrĂ©histoire Ă  l’époque gallo-romaine se retrouve aujourd’hui sous les eaux de la cĂŽte du fait de 2 phĂ©nomĂšnes 1. la montĂ©e des eaux de l’ocĂ©an consĂ©cutive de la fin de la derniĂšre grande glaciation cette explication est plutĂŽt valable pour les sites submergĂ©s prĂ©historiques la montĂ©e des eaux fut de 100 Ă  120 m, je crois me souvenir, ce qui noya par exemple toutes les terres maintenant sous la Manche et la Mer du Nord ; 2. L’enfoncement progressif du Massif armoricain qui fait que des Ă©tablissements gallo-romains se retrouvent aujourd’hui sous les plages voire sous les Ker Isis Ville d’Isis » qu’un culte oriental se soit implantĂ© en Armorique Ă  l’époque romaine est parfaitement explicable par la prĂ©sence de lĂ©gionnaires venus de tout l’empire. voir Ă  ce propos la fameuse statue frustre de dĂ©esse Ă©gyptienne de Baud, prĂšs de Vannes Morbihan, surnommĂ©e VĂ©nus de Quinipily ». Ker Isis aurait donc Ă©tĂ© le siĂšge d’un culte oriental si le toponyme est prĂ©-breton, Keris » peut aussi ĂȘtre la simple translation phonĂ©tique d’un terme armoricain ou gallo-romain. Par exemple, La capitale des Coriosolites, aujourd’hui Corseul, avait Ă©tĂ© traduite par Kersol par les Bretons. Keris peut-il donc provenir d’une racine caris- » comme dans Carisopitum, ancien nom de Quimper ?L’existence d’une citĂ© armoricaine d’époque gallo-romaine voire plus ancienne ? qui, progressivement assaillie par les eaux, aurait construit une digue comme aux Pays-Bas n’est peut-ĂȘtre pas Ă  exclure se pose effectivement alors le problĂšme des fameuses Ă©cluses qui selon moi, Ă  condition qu’elles aient bien existĂ©, n’étaient pas des Ă©cluses mais les portes d’accĂšs de la voie romaine Ă  marĂ©e basse ; bon, il ne faut sans doute pas prendre ce dĂ©tail pour argent comptant n’oublions pas, jusqu’à preuve du contraire, qu’il s’agit d’une lĂ©gende, sans doute inspirĂ© d’un fait, voire de faits, rĂ©els mais qui a trĂšs bien pu avoir lieu ailleurs, en Grande-Bretagne, la lĂ©gende ayant Ă©tĂ© ensuite importĂ©e par les Bretons.Toutefois, pour Ă©tayer l’existence d’un Ă©tablissement humain lĂ  oĂč il n’y a aujourd’hui que sable, vase et eaux profondes, on peut dire que des vestiges de substructions des murs en l'occurrence ont Ă©tĂ© vus depuis des siĂšcles sous les grĂšves lors des grandes marĂ©es Ă  proximitĂ© de Douarnenez et de Sainte-Anne la Palud. De toute maniĂšre, la cĂŽte armoricaine, et celle de Douarnenez en particulier, est jonchĂ©e d’anciens Ă©tablissements gallo-romains villae, ateliers de fabrication de garum, ateliers de production de sel, thermes, 
., notamment Ă  cĂŽtĂ© et sous la plage du Ris Ris » comme Ker Is ?La toponymie pourrait aussi nous donner quelques indications. Ainsi, Douarnenez, pourrait venir de Douar nevez », Terre nouvelle, et pourrait indiquer que la population s’est dĂ©placĂ©e. D’un autre cĂŽtĂ©, il peut aussi s’agir des Bretons ayant quittĂ© la Grande-Bretagne et ayant trouvĂ© leur Terre neuve » en ces lieux. L’explication est donc ici problĂ©matique d’autant que d’autres sens ont Ă©tĂ© donnĂ©s Douarnenez pourrait venir de Tutuarn Enez », l’Ile de Tutuarn, Tutuarn Ă©tant un ermite du 5e siĂšcle qui s’était installĂ© sur une Ăźle Tristan, Ă  toponyme intĂ©ressant Sainte-Anne la Palud, palud » dĂ©signant des terres basses j'espĂšre que ce rĂ©sumĂ© permettra d'apporter quelque lumiĂšre sur ce qui n'est peut-ĂȘtre pas qu'une lĂ©gende ...Pour ceux qui s’intĂ©ressent au problĂšme, lisez toujours pour commencer l’article Douarnenez » dans Gwenc’hlan Le ScouĂ«zec, Le guide de la Bretagne mystĂ©rieuse, Coop Breizh rééd. 2002, article qui m’a beaucoup servi pour construire ce que j’ai Ă©crit ci-dessus. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re La lĂ©gende de la ville d'Is La lĂ©gende de la ville d'Is Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumForum du magazine Keltia Culture Ancienne Contes, lĂ©gendes et mythologieSauter vers

ville surnommée la cité du vase