LIsle-sur-Sorgue tient son nom de la Sorgue qui prend sa source à quelques kilomètres en amont à Fontaine-de-Vaucluse. Celle -ci se divise en de multiples bras et canaux en plusieurs isles. Voilà pourquoi la ville est surnommée Venise Comtadine. Visite de l’Hôtel Campredon ou sejourna le poète René Char .Ancien village de pêcheur, l’Isle-sur-la-Sorgue s’est forgé aujourd Unerace nordique et primitive. Les chiens spitz sont originaires de la mer Baltique et de l'Allemagne septentrionale. Les chiens de type Spitz ont été associés aux chasseurs-cueilleurs du néolithique en Europe. La plaine Nord de l'Allemagne, qui s'étendait du Rhin à la Vistule, à l'Est et couvrant la plupart du Danemark, était une zone Géographie La seigneurie Rigaud-De Vaudreuil prend la forme d’un rectangle dont les dimensions correspondent à 3 lieues de front sur 2 lieues de profondeur de part et d’autre de la rivière Chaudière à la hauteur de Beauceville en Beauce [1], soit une superficie d’environ 143 km 2.Dans l’acte de vente de 1771 du château de Vaudreuil, l’entité est désignée sous le nom de Itinérairealler par la Hourquette de Héas distance: 7.5km ; dénivelé: +1000m ; durée: 3h30. 0h00 Piau Engaly (1877m) Emprunter la route en fond de vallée (ouest) sur 300m. Juste après les départs de télésiège, suivre à droite la piste qui rejoint Cesdroits furent reconnus, en 1480, par Robert Nyel d'après acte passé entre lui et Jehan de Peillac. En cette année 1480 les rentes perçues pour la dame de Peillac étaient de 30 sous dans la paroisse de Guer. De temps immémorial la seigneurie du Vauniel appartenait aux Nyel. Lechâteau de Neuvic se situe à une vingtaine de kilomètres de Périgueux dans la vallée de l’Isle. Les terres de Neuvic appartenaient à la famille des Talleyrand-Périgord, qui échangeront ces terres contre des terres en Saintonge XVIe siècle - À partir de 1520, Annet de Fayolle fait édifier un château de style transition Médieval et Renaissance le long des berges de l’Isle yveRbh. Publié le 13/05/2012 à 0348 Polastron, petit village du canton du Fousseret, était autrefois une des 40 communautés qui constituaient la châtellenie de L'Isle-en-Dodon. Au Xe siècle, les prieurés bénédictins de Peyrissas et de Fustignac, situés dans le voisinage du terroir de Polastron, percevaient des dîmes sur le lieu. La motte castrale, signalée par l'église et son cimetière, atteste une occupation seigneuriale postérieure, peut-être celle de la famille des seigneurs de Paumès. Au XIIIe siècle, les d'Orbessan de Labastide possédaient la co-seigneurie de Polastron, qu'ils la partageront au siècle suivant avec une branche cadette des seigneurs de Martres, installée au château voisin de Castelnau-Picampeau. L'influence des seigneurs de Martres s'étendait à l'ouest jusqu'à L'Isle-en-Dodon, dont le compoids de 1559 signale et impose des terres possédées par Noble François de Martres. Le pouillé de 1387 signale Polastron imposé pour ses terres de la vallée du Touch sur ses productions de lin et de foin. Selon Charles Higounet, Polastron, cité en 1256, aurait été, dès le XIIIe siècle, un jalon sur l'itinéraire allant de Lautignac à Montgailhard par Pouy de Touges, Castelnau-Picampeau, Fustignac, Lussan, Peyrissas puis gagne Eoux, Saint-André et Lilhac, avant de rejoindre la vallée de la Save. Ce chemin grimpait sur la butte et s'allongeait sur la ligne de crête. Avant la Révolution, Polastron fait entièrement partie de la mouvance de la seigneurie de Labastide-Paumès. Dans la monographie communale, l'instituteur écrivait en 1885 Les archives communales datent de 1520, mais on ne trouve aucun document officiel qui puisse servir à établir l'histoire de la commune. L'école communale a été créée en 1880 et Monsieur Lartigue fut le premier instituteur qu'on y nomma ». Polastron comptait 205 âmes en 1885. Sources Monographie communale. À la découverte de la châtellenie de L'Isle-en-Dodon. Vous etes ICI Accueil > France > Val de Loire > La Vallée de l'Indre Votre Hôtel Val de Loire Indre et Loire 37 Tours Loches Châteauroux Indre36 L'Indre est une rivière qui prend sa source au nord du Massif Central, à une altitude d'environ 450 mètres, dans la commune Saint Priest la Marche à l'extrême Sud du département du Cher, aux confins du département de la Creuse. Après une course de cinq kilomètres elle pénétre dans le département de l'Indre, le restant de son trajet, soit 260 kilomètres, s'effectue dans ce département et dans celui d'Indre et Loire. Elle rejoint la Loire quelques kilomètres après Huismes, près de Bourgueil. Le château d'Ussé au-dessus de l'Indre Dans le département de l'Indre, la rivière remonte vers le Nord de Sainte Sévère jusqu'à Châteauroux. Elle passe d'abord à Sainte Sévère puis rejoint La Châtre avec la présence toujours actuelle de George Sand. L'étape suivante est Ardentes puis Châteauroux, la ville la plus importante sur l'ensemble de son cours. Près de celle-ci, Déols rappelle l'Histoire de toute la région, le Bas-Berry. La Vallée de l'Indre entre Buzançais et Châtillon comporte de nombreux sites et monuments remarquables. A partir de Buzancais l'influence de la Touraine commence à se faire sentir. L'Indre passe ensuite près des villages de Saint Genou et de Palluau avant d'arriver à Chatillon sur Indre qui conserve des monuments médiévaux intéressants. Elle pénètre ensuite en Touraine à Bridoré. Dans la partie Sud de l'Indre et Loire elle traverse la ville de Loches, ancienne résidence royale. Les autres sites marquants de la vallée de l'Indre sont Beaulieu les Loches, Cormery et Montbazon. La rivière pénètre alors dans la Vallée du Lys chère à Balzac, Azay le Rideau, l'église Saint Martin de Lignières et ses fresques murales et près de la jonction avec la Loire, le château d'Ussé et Huismes. Visitez L'Indre de la source à Châteauroux L'Indre de Buzançais à Châtillon sur Indre Le Berry Départt du Cher Bourges Départt de l'Indre Chateauroux Issoudun La Châtre Le Blanc La Touraine Indre de Bridoré à Montbazon Loches Pays Lochois Vallée du Lys Azay le Rideau Ussé Vallée de la Vienne Chinon Pays de Chinon Richelieu Vallée de la Creuse Vallée de la Claise Poitou L'Indre de sa source à Châteauroux L'Indre passe d'abord à Sainte Sévère puis rejoint La Châtre. La Vallée Noire conserve toujours le souvenir de l'écrivain George Sand en particulier autour de Nohant et Vicq. En s'écartant légèrement vers l'Ouest, on peut visiter le château de Sarzay et Neuvy-Saint Sépulchre avec son église remarquable. Un peu au Nord se trouve le village pittoresque de Lys-Saint Georges. L'étape suivante est Ardentes avant d'arriver à Chateauroux, la ville la plus importante sur l'ensemble de son cours. Près de celle-ci, Déols rappelle l'histoire de toute la région dont elle fut un temps la capitale. Carte de l'Indre de sa source à Châteauroux L'Indre traverse ensuite la région entre Buzancais et Châtillon sur Indre avant de pénétrer en Touraine. Sainte Sévère La Châtre La Vallée Noire Lourouer-Saint Laurent Nohant et Vicq Saint Chartier Sarzay Neuvy-Saint Sépulchre Lys-Saint Georges Ardentes Chateauroux Déols Niherne Département de l'Indre Châteauroux Issoudun La Châtre Le Blanc Sainte Sévère Sainte-Sévère est une ville du Sud du département de l'Indre, à une quinzaine de kilomètres de La Châtre, dans la région du Boischaut. Elle a gardé un caractère traditionnel et a servi de cadre pour le roman Mauprat de l'écrivain George Sand. Panorama sur Sainte Sévère avec la Tour à l'extrême gauche La ville conserve plusieurs monuments. D'abord un donjon cylindrique cf photo ci-dessus à gauche implanté sur une motte médiévale, il est en ruines. Le site le plus spectaculaire est la Place du Marché cf photo ci-contre. Son ancienne halle est de la fin du XVIIème siècle, elle possède une belle charpente en bois. Egalement sur le pourtour de cette place subsiste un une Porte du XVème siècle qui faisait partie des remparts de la ville. Cette porte était encadrée par la prison et par un auditoire de justice. Les Halles et la croix de pierre de 1543 L'ancien château féodal était du XIIIème siècle. Il en reste un pan de Tour cf photo au-dessus, le reste s'est écroulé en 1840. C'est dans cette petite ville que le cinéaste Jacques Tati a tourné son film Jour de fête en 1947. En savoir plus sur Sainte Sévère La Châtre La ville de La Châtre se situe à environ 35 kilomètres au Sud-Est de Châteauroux sur un côteau au-dessus de l'Indre, qui n'est encore qu'une petite rivière cf photo ci-dessous. L'Indre à La Châtre Elle conserve plusieurs monuments et maisons anciennes intéressants le Donjon de Chauvigny et la Maison Rouge par exemple. Comme Sainte-Sévère, la ville a été marquée par la présence de George Sand, un Musée est dédié à cet écrivain, il est installé dans le Donjon de Chauvigny, Nohant et Vic ne sont qu'à quelques kilomètres au Nord-Est de la ville. La place centrale de La Châtre En savoir plus sur La Châtre Réservez votre hôtel à La Châtre Votre hôtel à Nohant Votre hôtel à Ardentes Châteauroux Châteauroux est la préfecture du département de l'Indre, elle a été fondée au Moyen-Age et a été prospère au XVIIIème et XIXème siècles grace à plusieurs implantations industrielles. Elle conserve un château d'origine médiévale et un quartier ancien intéressant. Le centre-ville est bâti sur un plateau qui domine à une faible hauteur la rive gauche de l'Indre. Châteauroux, le château au-dessus de l'Indre La ville de Châteauroux a une origine médiévale. Elle s'est formée autour d'une forteresse construite au milieu du Xème siècle et le bourg a pris le nom du fondateur, Raoul de Déols, d'où Châteauroux. Ce château est le monument le plus significatif de la ville. Les églises ont été malmenées ces derniers siècles, il ne reste que le Couvent des Cordeliers et l'église Saint Martial pour rappeler les édifices religieux de jadis. Châteauroux conserve un quartier ancien et des maisons anciennes, la Porte Saint Martin faisait partie de l'enceinte du château. Déols est maintenant un faubourg de Châteauroux qui conserve des monuments médiévaux intéressants issus de son importante histoire médiévale. Au Sud de la ville, à moins de dix minutes du centre-ville en direction d'Ardentes, s'étend une vaste forêt de plus de 5000 hectares. En savoir plus sur Châteauroux En savoir plus sur Déols Réservez votre hôtel à Chateauroux La Vallée de l'Indre de Buzançais à Chatillon La partie de la Vallée de l'Indre qui va de Buzancais jusqu'à Châtillon sur Indre est courte, un peu plus d'une vingtaine de kilomètres, mais les sites et monuments sont nombreux. A partir de Buzancais l'influence de la Touraine commence à se faire sentir, en effet avant la Révolution Française une partie de cette région appartenait à la Province de Touraine. L'Indre entre Buzançais et Châtillon sur indre A proximité de Buzancais le village d'Argy conserve un beau château. L'Indre passe ensuite près de Saint Genou et de Palluau qui conservent des monuments réputés château, églises. A Clion se situe le château de l'Isle-Savary au-delà on arrive à Châtillon sur Indre qui possède des monuments médiévaux intéressants. L'église de Saint Genou, celle de Saint Laurent de Palluau avec ses fresques murales et Notre-Dame de Châtillon sur Indre sont des édifices Romans de qualité. Les châteaux d'Argy, de Palluau et de l'Isle-Savary ont été reconstruits au tournant du XVème siècle par des familles apparentées les unes aux autres et qui ont joué un rôle important pendant les règnes des rois Charles VII et Louis XI. Vallée de l'Indre de Buzançais à Chatillon Buzancais Argy Saint Genou Palluau Arpheuilles Clion Isle-Savary Châtillon sur Indre Buzançais Buzançais est à 25 kilomètres au Nord-Ouest de Châteauroux. La ville est répartie de part et d'autre de l'Indre dont plusieurs bras sont franchis par autant de ponts, mais la partie centrale et historique est sur la rive droite de la rivière. L'agglomération existait dès l'époque Gallo-Romaine, le faubourg Saint Etienne était déjà habité. Plus tard le roi Charles le Chauve y avait une villa. Buzançais était le siège d'une importante seigneurie au Moyen-Age. Le territoire avait été attribué par Charles le Chauve à un de ses fidèles Haimon. Celui-ci est rentré sous la tutelle de ses puissants voisins établis à Loches, les comtes d'Anjou. C'est ce qui explique que depuis très longtemps Buzancais et sa région étaient liés à la Touraine. Il ne reste rien du château médiéval et l'église Saint Honoré avec son clocher du XIIème siècle a disparu en août 1944. Un Hôtel-Dieu hôpital y a été fondé en 1360, sa chapelle était dédiée à Saint Roch. Pavillon des Ducs à Buzançais Quelques rares vestiges des anciens remparts restent visibles, la ville conserve également plusieurs maisons anciennes dont certaines du XVIème siècle. Le Pavillon des Ducs cf photo ci-contre a été construit à partir de 1533, il comporte une tourelle polygonale cf photo ci-dessous à droite. Il a été modifié aux XVIIIème et XIXème siècles. En savoir plus sur Buzançais En savoir plus sur les seigneurs de Buzançais Réservez votre hôtel à Buzançais Argy Argy est un village qui se situe à six kilomètres au Nord de Buzançais. Il était le siège d'une petite seigneurie médiévale qui relevait des sires de Buzançais. Archambaud d'Argy a fondé en 1115 l'abbaye du Landais à proximité. Son fils Archambaud II participe à la fondation de l'abbaye de Beaugerais en Touraine. Au XIIIème siècle ces seigneurs détiennent aussi Palluau. Le château d'Argy Le château a été construit par Charles de Brillac autour de 1500. Il se compose de deux parties la haute-cour avec le château lui-même et la basse-cour. Le château forme un quadrilatère avec trois tours rondes et la quatrième, carrée, étant le donjon cf photo ci-contre auquel on accédait par un pont-levis. Le côté Ouest n'existe plus. Les tours sont reliées entre elles par une courtine. La basse-cour comporte une église et des communs, le corps de bâtiment principal fait plus de 80 mètres de long, il est flanqué d'une tour du XVIème siècle. En savoir plus sur Argy Saint Genou Saint Genou est un village à moins de dix kilomètres au nord-Ouest de Buzançais. Il conserve une église qui est un des plus beaux exemplaire de l'Art Roman en Berry en dépit de la destruction de la nef au XVIIème siècle. Les sculptures des chapiteaux de l'église sont remarquables cf photos en-dessous. Chevet et choeur vus du côté Nord Eglise de la Sainte Vierge à Saint Genou Vue du transept, du choeur et du chevet côté Sud Un petit monastère est établi en 828 par Wilfrid comte de Bourges sur le site actuel de la Lanterne des morts. Les moines s'enfuient devant l'arrivée des Normands en 867, quand ils reviennent il reconstruisent leur église un peu au Nord de l'ancien emplacement. La construction de l'église a commencé avant l'An Mil et elle a été consacrée en 1066 par Aymon, archevêque de Bourges, elle a été reprise au XIIème siècle. Elle est de style Roman, de cette époque subsiste le choeur, l'abside et le transept, la nef a été démolie à la fin XVIIème siècle. Les chapiteaux à l'intérieur sont décorés de sculptures remarquables qui racontent, entre autres, la vie de Saint Genou et des scènes de la Bible. L'édifice a été restauré significativement au XIXème siècle. Daniel dans la fosse aux lions Chapiteaux historiés à l'intérieur de l'église de Saint Genou Chapiteau historié Une Lanterne des Morts du XIVème siècle est située au milieu du cimetière paroissial. Elle s'élève à plus de 8 mètres de hauteur. En savoir plus sur Saint Genou et son église Romane Palluau sur Indre Panorama sur Palluau sur Indre le château et l'église Saint Sulpice Palluau est à une dizaine de kilomètres au Nord de Buzancais, il s'étend par étages sur le côteau Nord de l'Indre. Le village conserve un beau château d'origine médiévale cf photo ci-dessus qui domine la vallée, sa construction remonte au XIIème siècle. Il possède aussi deux églises intéressantes Saint Sulpice et surtout Saint Laurent avec des fresques murales du XIIème siècle cf photo ci-contre. Fresque de la Vierge dans l'abside de l'église Saint Laurent à Palluau sur Indre Il est dommage qu'avec une tel patrimoine la cité fasse un peu figure de belle endormie. Il est vrai que la petite ville comptait environ 2000 habitants vers 1850, maintenant elle est devenue un village de moins de 800 habitants. En savoir plus sur Palluau sur Indre Le château L'église Saint Sulpice L'église Saint Laurent et ses fresques Romanes Clion Clion est une petite ville à moins de huit kilomètres au Sud-Est de Châtillon sur Indre. Château de l'Isle Savary Ce château est à la sortie Est du bourg. Il a été construit en 1465 sur l'emplacement d'un ancien chateau-fort qui remontait à l'An Mil. Le nom du site vient de Jourdan de Savary qui le possède au début du XIIIème siècle. La famille Savary le garde jusqu'au début du XIVème siècle. Il devient la propriété de Guillaume Varie, un financier proche de Jacques Coeur, qui entreprend une reconstruction complète de l'édifice à partir de 1465. Il a un plan carré avec des tours d'angle, l'une d'elles est plus haute et fait office de donjon. Toutes les tours sont crénelées et ont des machicoulis et parcourues par un chemin de ronde. Laissé à l'abandon depuis la fin du XIXème siècle, il a été restauré à la fin du XXème siècle. Château de l'Isle Savary à Clion sur Indre Chatillon sur Indre Châtillon sur Indre est une petite ville du département de l'Indre, elle est à un cinquantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Châteauroux et à une trentaine au Sud-Est de Loches. Grace à son château et à son ancienne Collégiale Saint Outrille Notre-Dame la ville a gardé un cachet ancien mis en valeur par la rue piètonnière qui est entourée par des ruelles anciennes. Panorama sur Châtillon sur Indre avec le Donjon Avant la Révolution Française Chatillon sur Indre faisait partie de la Touraine et en pratique la région est restée liée au Pays Lochois. Le château Donjon, enceinte castrale et Logis L'ensemble castral est difficile à identifier pour le visiteur, d'abord parce qu'il est vaste et surtout il a été désarticulé au fil des siècles. De nombreuses parties ont été détruites à la fin du XIXème siècle et certaines constructions sont en mauvais état. Il se compose maintenant d'édifices divers dont certains par exemple les maisons qui ont été ajoutées à l'époque moderne n'ont rien à voir avec le château d'origine. L'ensemble castral comporte plusieurs parties, en premier lieu le Donjon parfois appelé Tour de César sur le flanc Ouest de l'enceinte castrale dont il subsiste plusieurs éléments sur les flancs Nord et Est et les Logis construits par Pierre de la Brosse à la fin du XIIIème siècle, ils donnent sur l'Indre vers l'Est. Le Donjon et sa chemise à Chatillon sur Indre Le Donjon a été reconstruit à partir de 1160 par Henri II Plantagenet, en effet celui-ci était alors le suzerain de Châtillon et il cherchait alors à asseoir sa tutelle sur le Bas-Berry. En 1274, le roi de France Philippe III donne à son conseiller et chambellan Pierre de la Brosse la chatellenie de Châtillon, y compris le château et la ville. Celui-ci fait construire des Logis au pied de la forteresse. L'enceinte et les Logis sur le flanc Est du château Eglise Notre-Dame anciennement Collégiale Saint Outrille Une Collégiale a été fondée à Châtillon au XIème siècle avec un chapitre de chanoines par Guy de Châtillon, elle était dédiée à Saint Outrille Austrégésile, un archevêque de Bourges qui est mort en 624. La collégiale relevait de cet archevêché. L'église de cette collégiale a été commencée au XIème siècle et sa construction s'est étendue sur les deux siècles suivants, elle comporte donc des parties en style Roman et d'autres en style Gothique. La première église est modifiée au XIIème siècle, la nef est reconstruite avec des voûtes en berceau et l'ajoût de collatéraux. Au XIIIème siècle la croisée du transept est couverte d'une voûte de style Plantagenêt et elle est surmontée par un clocher. Au XVème siècle des chapelles sont implantées dans les collatéraux. L'église conserve de nombreux chapiteaux sculptés intéressants sur la façade, dans la nef, à la croisée du transept, dans le choeur et l'abside. Façade Ouest et côté Sud de l'église Notre-Dame En juillet 1790, pendant la Révolution Française, le chapitre des chanoines de Saint Outrille a été supprimé. L'église est devenue paroissiale en 1791 et à alors été dédiée à Notre-Dame. Elle a été restaurée régulièrement à partir du XIXème siècle. En savoir plus sur Châtillon sur Indre L'église Notre-Dame Le château Le Donjon L'enceinte Les Logis Réservez votre hôtel à Châtillon sur Indre La vallée de l'Indre dans le Sud de la Touraine de Bridoré à Montbazon Après Chatillon l'Indre passe auprès de Bridoré et de son château cf photo ci-dessous, puis à Saint Hippolyte et près de Verneuil sur Indre, à Saint Jean-Saint Germain et à Perrusson qui possède une belle église Romane. Le château de Bridoré Enfin la rivière arrive à Loches où elle passe au pied de la Cité médiévale et de ses châteaux. Elle remonte en direction du Nord-Ouest, passe à Courçay puis Cormery qui conserve les ruines d'une ancienne abbaye et possède une belle église Romane, Notre-Dame du Fougeray. Au-delà la rivière prend une direction plein Ouest et atteint Montbazon. La vallée de l'Indre dans le Sud de la Touraine Bridoré Verneuil sur Indre Perrusson Loches Beaulieu les Loches Azay sur Indre Reignac Courçay Cormery Esvres Veigné Montbazon Loches Loches est la ville principale du sud de la Touraine. Elle garde le souvenir des comtes d'Anjou et des rois de France, en particulier de Charles VII. Le Chateau Royal de Loches Loches se situe à 40 km au Sud Est de Tours, la ville possède un grand nombre de monuments historiques. Au XVème siècle Loches a été la résidence du roi de France Charles VII. C'est dans une des salles de ce chateau que Jeanne d'Arc l'a décidé en mai 1429 à aller se faire sacrer à Reims. La forteresse féodale de Loches est particulièrement impressionnante elle a environ 40m de hauteur. Elle est construite sur un long éperon rocheux qui domine l'Indre et toute la région alentour, ce site a été fortifié dès les temps les plus anciens. La Collégiale Saint Ours est une église Romane originale et intéressante. La forteresse féodale de Loches En savoir plus sur Loches Les monuments du Liget Le Pays Lochois La Vallée de la Claise Loches la Collégiale Saint Ours, le Chateau Royal et la Tour Saint Antoine Réservez votre hôtel à Loches Beaulieu les Loches Tout près de Loches se trouve l'Abbaye de Beaulieu les Loches et la Chartreuse du Liget construite par Henri II Plantagenet en pénitence du meurtre de Thomas Beckett. Panorama sur Beaulieu les Loches avec le clocher de l'abbaye L'abbaye de Beaulieu les Loches a été fondée en 1007 par Foulque III Nerra, comte d'Anjou, à son retour d'un pélerinage à Jérusalem en Terre Sainte qu'il avait accompli en expiation du meurtre de Hugues de Beauvais. Il y a placé un fragment du tombeau du Christ qu'il avait rapporté de son voyage. Elle est dédiée à la Sainte Trinité, Foulque III Nerra, qui est mort à Metz en 1040, y a été enterré, son tombeau a été redécouvert à la fin du XIXème siècle. L'abbaye a connu un fort développement après l'An Mil, la ville de Beaulieu s'est développée autour de ce monastère et les constructions qui subsistent dans le bourg montrent bien sa prospérité à l'époque Médiévale. En savoir plus sur Beaulieu les Loches Cormery le Pays d'Alcuin d'York L'Indre se dirige ensuite vers Tours et traverse Chambourg, Azay sur Indre et Reignac anciennement Bray, là où est né le Pape Martin IV. Ensuite c'est Courçay, un village pittoresque avec une église du XIIème siècle, puis Truyes. Enfin on arrive à Cormery qui était le siège d'une Abbaye importante au Moyen Age, la petite ville possède en outre une église remarquable Notre Dame du Fougeray. C'est le Pays d'Alcuin d'York, un proche de Charlemagne qui a été Abbé de Saint Martin de Tours et de Cormery. Alcuin d'York Découvrir la Vallée de l'Indre de Bridoré à Montbazon Montbazon Montbazon est une petite ville située à environ dix kilomètres au Sud de Tours. Au pied du château, le long de l'Indre dans la rue des Moulins, une porte fortifiée rappelle l'enceinte médiévale de la ville. Château neuf de Montbazon Forteresse de Foulque III Nerra à Montbazon Le château-fort de Montbazon a été construit par Foulque III Nerra comte d'Anjou juste avant l'An Mil. Il faisait partie d'un dispositif militaire qui encerclait la ville de Tourscomtes de Blois. Il est placé sur un éperon dominant la Vallée de l'Indre et son emprise est assez importante. Il permettait aussi de contrôler un des chemins de Tours à Poitiers. Au XIème siècle, il a été assiègé et pris par Eudes II comte de Blois puis récupéré ensuite par le comte d'Anjou. Il y a de nombreux souterrains sous le château, certains sont en cours de déblaiement. Le roi de France Charles VII a séjourné à Montbazon en 1450, il y a recu à cette date l'hommage de Pierre, le nouveau duc de Bretagne. Montbazon est devenu le siège d'un duché au XVIIème siècle au bénéfice de la famille de Rohan. La grande Vierge a été placée en haut du Donjon à la fin du XIXème siècle. Malheureusement une des tours du rempart s'est effondrée en avril 2001 en conséquence de fortes pluies. Votre hôtel à Montbazon Joué les Tours Chambray les Tours Saint Avertin La Vallée du Lys Le nom de la Vallée du Lys est issu d'un roman de Honoré de Balzac dont le titre est Le Lys dans la Vallée. Il se déroule dans cette partie admirable de la vallée de l'Indre. L'entrée de la Vallée du Lys se situe à Artannes qui est un village trés ancien construit sur une source et un gué. Son église a été fondée en 540 par l'évêque Grégoire de Tours. De meme Pont de Ruan Rotomagus remonte à l'époque Gallo-Romaine et son église photo ci contre a été fondée en 444 par Saint Brice disciple de Saint Martin. L'écrivain Honoré de Balzac Le château de Vonnes Le château de Saché Le Chateau de Saché a été construit au XVIème siècle sur d'anciennes fondations. Il était cher à Balzac, qui y a séjourné souvent de 1823 à 1848. Il y a écrit en particulier le Lys dans la Vallée dont l'histoire se déroule dans le voisinage de Saché et de Pont de Ruan. Il y donne de nombreuses descriptions des paysages et des habitants de cette vallée dans la première partie du XIXème siècle. C'est également à Saché qu'a vécu le sculpteur Calder. En savoir plus sur la Vallée du Lys. Monts Artannes Pont de Ruan Saché Azay le Rideau Cheillé Marnay Lignières Château d'Ussé Huismes Azay le Rideau En longeant l'Indre on arrive alors à l'un des plus beaux Chateaux de la Loire, celui d'Azay le Rideau. Le château a été construit de 1518 à 1528 par le Trésorier des Finances Gilles Berthelot. Auparavant, à cet endroit s'élevait une forteresse féodale détruite par le Dauphin futur Charles VII en 1418. Un peu plus bas sur l'Indre, le château de l'Islette évoque celui d'Azay le Rideau. Il a été construit à la même époque 1526 à 1531 par René de Maillé. Visitez Azay le Rideau et son château Votre hôtel à Azay le Rideau Lignières de Touraine Lignières de Touraine est un village qui se situe au carrefour de quatre châteaux de la Loire. En effet, il est à cinq kilomètres au Nord d'Azay le Rideau, à trois kilomètres de Marnay où passe l'Indre, mais aussi à la même distance de la Loire et de Langeais. Pour complèter cette situation, le château de Villandry est à huit kilomètres vers l'Est et celui d'Ussé à une douzaine de kilomètres à l'Ouest. Eglise Saint Martin de Lignières de Touraine L'église Saint Martin faisait partie d'un Prieuré, elle comporte deux parties bien visibles sur les photos ci-dessus, le choeur et la nef principale sont du XIIème siècle et de style Roman, la nef côté Sud est du début du XVIème siècle. L'église a été restaurée au milieu du XVIIIème siècle. La Création d'Eve, le Jardin d'Eden et la Tentation d'Adam et Eve, Adam et Eve chassés du Paradis La restauration de l'église conduite en 2009 a permis de dégager un ensemble de fresques murales qui ont été réalisées à la fin du XIIème siècle et remaniées dans les deux siècles suivants. Ces fresques sont situées dans le choeur, sur la voûte de l'abside cf photo ci-dessous à gauche. La fresque centrale est un Christ en Majesté entouré des quatre Evangélistes Marc, Mathieu, Jean et Luc cf photo ci-dessous à droite. sur les autres fresques, les thèmes suivants sont représentés La Création d'Eve, le Jardin d'Eden et la Tentation d'Adam et Eve, Adam et Eve chassés du Paradis cf photo ci-dessus La Tentation de Jésus dans le Désert, Jésus à la Ville Sainte au sommet du Temple, Jésus au sommet de la Montagne Le Festin du mauvais Riche et la Mort du Pauvre Lazare, la mort du mauvais Riche Fresque des Travaux des mois de l'église Saint Martin de Lignières de Touraine Sur l'arcade à l'entrée du choeur sont représentés les Travaux des Mois, leur qualité est remarquable, les mois de décembre et janvier sont absents. Les fresques permettent d'illustrer les conditions et les rythme de la vie médiévale dans les campagnes de la Touraine En février un vieil homme se chauffe devant la cheminée En mars le travail du mois est la taille de la vigne En avril c'est la cueillette des premières fleurs et des herbes En mai c'est la chasse au faucon En juin le travail du mois est la fenaison à la faux En juillet le blé est moissonné à la faucille En août le blé est battu avec un fléau En septembre le raisin est foulé aux pieds dans une cuve pour produire du vin, Octobre est le mois des semailles cf photo ci contre Novembre est celui de la chasse au sanglier cf photo ci contre. Fresques de l'abside Eglise Saint Martin de Lignières de Touraine Fresque du Christ en Majesté Ussé Toujours en descendant la rivière on arrive à Marnay, qui héberge le Musée Dufresne vehicules automobiles anciens, ensuite on traverse Rivarennes qui s'est fait une spécialité des Poires tapées et on atteint Rigny-Ussé avec le château d'Ussé. Il a été construit sur l'emplacement d'une forteresse médiévale du XIème siècle par Jean de Bueil dans la seconde moitié du XVème et au XVIème siècle. La chapelle a été réalisée en 1521. Le château d'Ussé a servi de modèle à Charles Perrault pour le récit de la Belle au Bois Dormant dans ses Contes. Visitez le Chateau d'Ussé Huismes Quelques kilomètres après le château d'Ussé on passe près du village d'Huismes, là où a vécu le peintre Allemand Max Ernst pendant quatorze ans. Huismes n'est qu'à 7 kilomètres de Chinon. Le nom de Huismes proviendrait du Celte Uxisama désignant un village en hauteur, en effet Huismes domine la vallée de l'Indre et au-delà la vallée de la Loire. Le site était occupé dès l'époque Préhistorique. A l'époque Gallo-Romaine une voie Romaine Nord-Sud traversait le village. Au Moyen-Age, Huismes était une chatellenie et possèdait un Donjon, le bourg était protègé par des murailles. L'église Saint Maurice photo ci contre date du XIIème siècle et elle est de style Roman. Elle a été restaurée au XIXème siècle avec l'ajoût d'un collatéral sur le côté Nord-Est. L'église et l'ancien logis seigneurial sont réunis par une arcade qui surmonte la rue. Eglise Saint Maurice d'Huismes Près du village se situent plusieurs châteaux, ainsi Rassay, la Haute-Salverte, La Courneuve, La Villaumaire, etc. Le nom de La Villaumaire provient de ce qu'à l'origine ce château était la résidence d'un Maire qui rendait la justice dans la chatellenie d'Huismes, il a été restauré à la fin du XIXème siècle par l'architecte Liebaud. Panorama à partir des hauteurs d'Huismes Vallées de l'Indre et de la Loire et Centrale Nucléaire d'Avoine-Chinon Au delà d'Huismes, l'Indre poursuit son cours et rejoint la Loire au niveau de la Centrale Nucléaire entre Avoine et Bourgueil, à quelques kilomètres au nord de Chinon cf photo ci-dessus. En savoir plus sur Huismes Visitez Chinon Le Chinonais Le Château de Chinon Candes & Montsoreau INTRODUCTION Dans les divers exposés historiques publiés jusqu’ici 1 , concernant nos localités, institutions et communes de la Vallée de Joux, un côté du sujet laissé au second plan ou perdu au milieu des détails et des généralités de l’ensemble, nous a suggéré l’idée du travail que nous avons l’honneur de présenter aujourd’hui à votre séance. Pour écrire l’histoire d’un peuple nombreux, d’une nation, il est évident qu’il ne saurait être question de suivre en même temps les particularités d’innombrables familles qui participent à sa vie ; tout au plus l’auteur s’arrête à quelques groupes qui s’imposent, familles éminentes, successions de personnalités illustres, dont les traits saillants et l’activité se confondent avec la chaîne des événements retracés. 1 Mémoire présenté à l’assemblée générale de la au Pont, 4 septembre 1905, par M. H. Golay. Sources consultées Nicole, Histoire le la vallée de Joux ; F. de Gingins, Annales de l’Abbaye de Joux ; L. Reymond, Notice historique, et d’autres moins 2 and 3 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 5 and 6 EPOQUE MÉDIÉVALE Les familles mèPage 7 and 8 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES rudPage 9 and 10 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nurPage 11 and 12 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES MenPage 13 and 14 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES dPage 15 and 16 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nomPage 17 and 18 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES vanPage 19 ou Nécoulaz, — forme patois et fPage 22 and 23 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 24 and 25 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 26 and 27 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 28 and 29 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 31 and 32 EPOQUE MODERNE Un siècle d’émanPage 33 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES tudPage 36 and 37 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 38 and 39 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 40 and 41 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 42 and 43 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 44 and 45 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 46 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 49 and 50 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 51 and 52 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 53 and 54 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DE Le château-fort médiéval de Gordes, dont il est fait mention en 1031, est remanié et agrandi au XIVe siècle lorsque la région subit les assauts des troupes de Raymond de Turenne. Mais l’avènement de la Renaissance et les aspirations d’un nouvel art de vivre permettent de transformer le château féodal en demeure plus accueillante. Ainsi, à partir de 1525, Bertrand Rambaud de Simiane, dont la puissante famille règne sur la plupart des villages de Luberon, est à l’origine de ces aménagements. Les seigneurs de Gordes n’ont jamais occupé le château se contentant de percevoir les revenus de la seigneurie. Il a servi de prison, de grenier pour les récoltes et de relais pour les garnisons. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, il est au cœur de la vie villageoise, on y trouve un bar, l’école des garçons, la cantine scolaire, le bureau des Postes, une pharmacie et la mairie. De 1970 à 1994, les grandes salles ont accueilli le Musée didactique Vasarely, puis de 1995 à 2011, le Musée Pol Mara, un artiste flamand contemporain. l'essentiel De Marcillac à Clairvaux, entre causse et rougier, de belles demeures en chapelles, le Vallon est un havre de sérénité et de témoignages du passé qui racontent l’histoire des hommes. Le vin, à nul autre pareil, est assurément ici, le premier trésor que sait offrir cette terre vigneronne qui s’alanguit en pentes douces, aux portes de Rodez, sur son flanc nord-ouest. Mais à y regarder de plus près, à s’attarder au fil des routes qui l’irriguent, le Vallon capte l’attention de ceux qui savent s’y perdre par un patrimoine bâti qui témoigne d’une splendeur paysanne aussi opulente que discrète. Civile ou religieuse, l’histoire des lieux a conservé les stigmates d’une richesse passée qui s’offre aux visiteurs. Une affaire de points de vueLesquels sauront y naviguer de Marcillac à Clairvaux, dans les deux ventricules de ce Vallon de cœur qui s’étend de part et d’autre de la RD 840, route de Rodez à Decazeville. Allons-y. Commençons par le côté Marcillac, abordé par l’aéroport, avec une première escale au carrefour de la route de Balsac sur la RD 840. Sur la hauteur, le dolmen néolithique de Pérignagol 1 lieu de promenade des Ruthénois, offre un premier panorama. Car le Vallon est d’abord affaire de points de vue, de repères. Le dolmen est la porte d’entrée historique du Vallon, et son accès, à pied, ouvre l’appétit. En guise de gourmandise, l’église de Vanc 2 que l’on rejoint en traversant la RD 840 vers Séveyrac, bourg magnifiquement restauré comme sa voisine Fijaguet. La chapelle romane Notre-Dame de Vanc XVIIe siècle, silencieuse, est lovée dans la verdure, perdue au milieu de rien, au bout d’une route dont le goudron s’est depuis longtemps, lui aussi, assoupi. On n’est pas loin de Salles-la- Source, sa cascade et son musée des arts et métiers traditionnels, que l’on laisse pour filer carrefour à droite en descendant vers Marcillac vers la célèbre église de Saint-Austremoine 4 du XIIe siècle, un classique à portée de canon des domaines viticoles. La promenade se fera digestive au-dessus de Saint-Austremoine, à travers les vignes, vers la cascade de La Roque à Foncoussergues, plus modeste et plus bucolique que sa voisine de Marcillac ensuite pour rencontrer la méconnue Lanterne des Morts 3, jouxtant l’église. place des Pénitents Blancs, tour clocher reconstruite en 1809. et qui s’allumait à chaque du CruouReprenons de la hauteur en doublant la célèbre Notre-Dame de Foncourrieu XIVe siècle et en filant vers Saint-Jean-le-Froid et sa chapelle du XIe siècle 6 d’où un panorama 5 spectaculaire nous initie aux vallons de Marcillac d’un côté, Villecomtal et Mouret et son château de la Servayrie, de l’autre. Restons sur le plateau pour glisser au Grand-Mas, d’où l’on descendra par une route étroite vers la vallée du Cruou et ses riches demeures bourgeoises construites par des Ruthénois propriétaires de vignes, à l’époque de l’Ancien Régime 11.Clairvaux la rougeLes bâtisses sont excellemment restaurées, en résidences secondaires, de style le plus souvent autre havre de paix nous attend de l’autre côté, vers Clairvaux, que l’on abordera à l’ouest par la route Rodez-Rignac. Au carrefour de Belcastel, cap à droite vers la chapelle Notre-Dame du Buenne et sa Vierge du XIIIe siècle 7, lieu de pèlerinage à Pentecôte et de pique-nique toute l’année à l’ombre des arbres et du bruit. Bruéjouls n’est pas loin avec ses maisons de grès rouge, son très beau presbytère et sa Pantarelle 8 où l’on retrouve le vigneron Jean-Luc Matha. Un beau village chasse l’autre, place à Clairvaux, sauveté médiévale XIe au XIVe siècles avec sa tour de 24 mètres à machicoulis 9, ses splendides façades 10, ses caves qui courent sous tout le village mais ne se visitent pas, destinée à conserver le vin produit tout autour…Dieu et le vignoblePour y voir clair et haut, on grimpera à Cassagnes-Comtaux panorama spectaculaire, 14 ou, en face, au village de Panat 13, tanqué sur une sorte de presqu’île. Que du beau, là encore magistralement restauré et entretenu. De Cassagnes-Comtaux, décoiffé par la majesté d’une vue à 180 degrés sur le vallon de Clairvaux, on descendra à pied par les vignes en terrasses vers le Sacré-Cœur des Crestes, bâti au XIXe siècle par des religieuses, pour protéger sous l’œil du Seigneur, les vignes du petit édifice avait son équivalent sur l’autre versant, sous Panat, mais n’a pas été sauvegardé comme l’a été ce Sacré-Cœur des Crestes, pour lequel œuvre l’association des Amis de Clairvaux, dont les membres se retrouvent tous les lundis de Pâques pour entretenir le site 12. On y accédera depuis Cantuel par en haut ou par les Crestes, route de Clairvaux à Valady par en bas.En fait, dans le Vallon, tout est sans cesse restauré et entretenu comme pour préserver un écrin, mi-sauvage, mi- discipliné, où l’histoire des hommes et de leur univers éclaire nos contemporains sur la vie quotidienne du Rouergue dans un Vallon qui a su si bien traverser les que l’on peut sillonner, quelle que soit la saison, par d’innombrables chemins de randonnée. Merci à Maryse Laurens pour le prêt de la photo du Sacré-Cœur des Crestes 12.

les seigneurs de la vallée de l isle